Forum de FilmDeCulte

Merci et bravo pour la pollution de topic.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La magie de ce forum, c'est quand même d'assister à un tel échange dans un topic Wenders.

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N'écoutez pas Film Freak

Bah dis-toi que c'est son meilleur depuis très longtemps! (j'en ai pas vu beaucoup mais pour moi c'est depuis Buena Vista Social Club, que j'aime beaucoup)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mince... je me suis fait chier.

1/6

Très bon film. A voir en 3D (la meilleure depuis avatar). Pour quelqu'un qui n'y connait rien à la danse et qui ne s'y intéresse pas, j'en suis ressorti béat.
Léger bémol pour les interviews des danseurs. Ça casse la beauté des pièces et ça n'apporte rien.
5.5/6

Derrière la dignité de façade qui frôle le repentir, on a l'impression que Wim scrute leurs visages en espérant qu'ils pleurent.

"Asseyez-vous. Pensez à Pina."

Ya pas de doute là-dessus!


Je trouve au contraire que ça rajoute une dimension plus humaine, d'entendre ces témoignages de ceux qui l'ont connue. Chacun apporte son son petit souvenir: Pour moi, Pina c'était ça... Je trouve que c'est intéressant car on voit danser la personne juste après... (et les face-cam en plan fixe contrastent bien avec les scènes de danse..) Bref ça m'a pas du tout gêné, au contraire.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bof. J'ai l'impression qu'il y en a trop. Parfois, la pièce est coupée en 2 ou 3 pour que le danseur nous parle de Pina. On a comprit qu'elle était grandiose, c'est pas la peine de le répéter toutes les 10 minutes.

J'ai vraiment pas ressenti ça du tout comme ça. Les danses de Pina parlent d'elles-mêmes... Son talent, on nous le montre, point barre. Les témoignages des danseurs sont beaucoup plus dans le souvenir de ce qu'elle leur a apporté. Chaque danseur raconte en quoi Pina les a marqués... J'ai pas l'impression que c'était du jetage de lauriers comme on en voit souvent dans les mauvais making-of en bonus..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Putain y a pas à chier, y a un MONDE entre les films tournés en 3D et les films convertis en 3D.

Même les meilleures conversions (et j'en ai vu une ce matin) demeurent incomparables à la vraie 3D.

Pina arrive au moment où je commençais à changer de camp dans la discussion sur la 3D et son utilité.
Je persiste à dire qu'il s'agit d'un outil qui, s'il est parfaitement assimilé, offre une dimension supplémentaire à l'expérience du spectateur, cette fenêtre immersive...malheureusement, excepté Zemeckis et Cameron, j'ai vu personne l'exploiter correctement.

Jusqu'à Wenders.
Bah putain, j'aurai pas cru, mais le bonhomme s'en sort haut la main, avec une véritable réflexion sur la mise en scène en 3D.
Ici, il ne s'agit pas juste de permettre au spectateur de retrouver la sensation de voir la danse en live comme s'il assistait à la représentation, ni même juste à donner un petit plus à une simple captation. Ca, ça va de soi. Je veux dire, quand t'as tout un groupe de danseurs qui exécutent le même mouvement ample avec leurs bras, en 2D tout est aplati, en 3D c'est VIVANT.

Non, en plus de ça, il y a un vrai sens, une vraie justification qui est donné à la 3D dans la manière de filmer les chorégraphies. La mise en scène de Wenders transcende la mise en scène de Pina Bausch. On sent les distances, on sent la géographie de l'espace occupé par les danseurs. Le relief rendait déjà l'ensemble vivant, l'ingéniosité des placements de caméra le rend habité.

C'est valable pour les danseurs mais également pour les décors.
Et c'est là que les séquences tournées en extérieur, et non plus sur scène, font leur effet. Wenders choisit judicieusement des lieux où il peut profiter de la profondeur de champ au mieux. Et la netteté du numérique permet à l'oeil du spectateur de choisir où se focaliser, bien que Wenders vienne habilement le diriger par le biais de lignes de fuites constamment présentes.

Je veux dire, quand un plan tout con comme celui du métro aérien s'éloignant de la station encule tout Hell Driver (par exemple), ça rend vraiment impardonnable toutes ces utilisations inabouties de la 3D que l'on voit depuis 2 ans.
A ce titre, c'est vraiment le film qui m'a redonné espoir quant au procédé.

Pour le reste, je trouve le film plutôt réussi.
J'accroche à certaines chorégraphies plus qu'à d'autres (sans parler de celles où, il faut l'avouer, je comprends rien) donc sur 1h43, je sature à force, mais sinon ça reste relativement bien foutu. Même les interviews que je redoutais viennent apporter un tout petit peu de substance à laquelle se raccrocher.

Bref.



4/6

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Yeah, bien dit, l'ami! Ta note paraît d'ailleurs un peu basse par rapport à ton appréciation..

En tout cas tu le dis parfaitement bien: ce film redonne confiance en la 3D.

Et comme toi je suis vraiment chaud pour Transformers 3...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Disons que j'ai surtout apprécié l'usage de la 3D, donc assez la mise en scène, et plutôt les chorégraphies mais qu'à la longue, ça m'a quand même un poil gavé et au final, j'en sais pas tellement plus sur Pina


Y a pas de hasard si les films les plus impressionnants en 3D sont Avatar et Tron, qui ont été tournés, pensés comme tels.

Je place beaucoup d'espoir en Bay, surtout après ce que j'ai lu.

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