Forum de FilmDeCulte

Pala pala



Voilà c'est l'histoire de Momoko (oh l'a priori positif de base), une ado vivant en cambrousse absolue du Japon genre entre Lormes et Lingoult en France, dans un patelin où tout le monde se fringue dans le même supermarché



Momoko, elle, ne rêve que de rococo français, genre je sors d'une peinture de Fragonard et le monde est ma balançoire - ultra kawai.



Momoko c'est Kyoko Fukada, sisi tu t'en souviens c'est elle



...l'interprète de la chanson satanique de Dolls (clin d'oeil appuyé à Yota et Hal 5), futurement éborgnée *comme quoi tout se paye*

Bref. Sa vie bascule lorsqu'elle rencontre Ichigo, lookée Yanki (c'est à dire tigresse bikeuse qui mastique et coup de boulise ses semblables), à l'opposée de Momo.



Bon la photo lui fait pas honneur. Tu la connais aussi, elle était dans Taste of Tea mais avec moins de maquillage-feria sur la gueule.

Alors est-ce que tout ça n'est qu'un gadget fashion nippon ou un vrai film quand même? Un peu des deux.

Ca mériterait bien 15 minutes de moins, c'est parfois assommant, indigeste, vraiment léger au scénar' - et a priori ça n'ira pas convaincre ceux qui vomissent déjà à la vision de ces photos

MAIS...le film marche beaucoup à la vignette dynamique, et si niveau rythme c'est vraiment les montagnes russes, il y a plein de choses très sympas dans ses digressions délirantes et passages animés. Et puis globalement l'impression de voir du peu vu, comme quand tu goûtes un nouveau plat de l'inconnu, même s'il reste un peu sur le ventre, tu es content de l'avoir goûté. Enfin je trouve.

3-4/6

Bref c'est parfois lourdingue mais si on rentre dans le trip c'est assez sympa. A noter en générique de fin une chanson de Tommy -non pas February- mais Heavenly6, le pendant rock de Tommy. Bon gentil rock hein. Mais on est content quand même.



oui pour le rock on enlève les lunettes

(sortie en juin)

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Doll, it's a heartbreaking affair

A noter que c'est pas tellement "kamikaze" mais je suppose que c'était pour trouver un terme générique *alors c'est japonais on traduit comment?*

Et puis y'avait déjà quelqu'un sur "Geisha Girls" quelque part.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Les tofs sont grave belles !!!

Et les meufs sont trop bonnes dessus !

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Delirium Tremens

En ton souvenir:



J'aime beaucoup les petites taglines écrites par Kelly.

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1438




GENERATION NAN NAN

Shimotsuma: cambrousse absolue du Japon où le monde endormi ne se réveille que pour acheter les fringues standardisées de chez Jusco, le Kiabi local. Un patelin qui correspond bien peu aux aspirations frenchy de Momoko (Kyoko Fukada, vue en pop star éborgnée chez Takeshi Kitano), ado nippone qui ne rêve que de rococo français, habillée pour grimper sur la balançoire d’une peinture de Fragonard. Un autre endroit, une autre époque, que la jeune fille rencontre en songes et en tissus, lookée Lolita dentelle tendance ultra kawai. Kamikaze Girls est le film de l’électrochoc, du réveil à coups de pelle dans la figure, et débute d’ailleurs par un carambolage aussi aérien qu’un numéro d’équilibrisme costumé au Festival du cirque de Monte-Carlo – la tête à l’envers, les socquettes détachées du sol, des choux dans le ciel et un Bouddha qui veille en arrière-plan, solide, lui, sur ses pieds. Tetsuya Nakashima reviendra un peu en arrière pour conter l’histoire d’une amitié tordue aux antagonismes de comédie bien trempés.




BABY, THE STARS SHINE BRIGHT

A Momoko s’oppose Ichigo (Anna Tsuchiya, admirée dans The Taste of Tea), une Yanki, c'est-à-dire une bikeuse qui mastique, crache, grogne autant que le moteur de sa Honda et coup-de-boulise ses semblables – fraise déguisée en tigresse. Le choc peut être indigeste ou assommant, en raison d’un débit parfois en roue libre, surenchère excitée d’un scénario un peu léger. Mais c’est aussi la qualité de ses défauts: Kamikaze Girls marche essentiellement sur l’art de la vignette et du collage hétéroclite (film en prises de vue réelles ou animation, j-pop ou easy listening français, sophistication urbaine des créateurs ou vachette sur la route poussiéreuse de la maison), un puzzle au dynamisme évident, avec une explosion de couleurs qui donne le sentiment que tout ce beau monde s’est précipité sur le pot de Crayola afin d’en tartiner chaque coin de la pellicule. Le film joue certes aux montagnes russes, mais a le goût du plat inconnu, aux yeux parfois plus gros que le ventre, avec cette générosité bouffonne et sincère qui sans cesse lui sauve la mise.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est pour ça que Memories of Matsuko, son suivant, marche mieux, parce qu'on sent les mêmes difficultés niveau narration mais c'est plus jusqu'au boutiste là-dessus, avec de vraies séquences musicales très chouettes.

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Doll, it's a heartbreaking affair

occupation dans tous les Mega CGR en VF, ouais...

J'ose pas imaginer la VF

Le film à quelques longueurs mais adapte bien l'univers manga dans sa réal, les couleurs flashy, etc. (j'ai pas lu le manga original cela dit)
Ça manque un peu de rythme parfois mais je suis toujours pliée en deux, même après plusieurs visionnages.

4,5/6 pour moi

Un peu pénible à voir ce film, surtout ce ton fashion-branché-top-méga-cool et tout... Même si par instants, cela dégage une sympathie relative, et même si les deux jolies actrices ont de l'énergie à revendre, ça ne tient pas vraiment le coup sur 100 minutes.

1-2/6