Forum de FilmDeCulte

bizarrement, pourtant, la b-a tourne dans les MK2 et il y a même une affiche au MK2 bibliothèque depuis plusieurs semaines... bizarre quand même... En tout cas, si c'est vraiment pour le "punir" ça n'améliore pas l'image que j'ai de Karmitz...

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je sais pas si à grand chose à voir ça, c'est de l'espace publicitaire (et ça passe peut etre par des regies pub d'ailleurs), les programateurs MK2 ne controlent pas ça...

Clair, la ba tourne peut être en tant que publicité (dans l'encart pub) et non en tant que ba.
Pour l'affiche... Je suppose qu'il y a là aussi un système de régie.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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C'est clair... Paris et la Province, c'est vraiment deux systèmes différents... C'est flippant quand tu vois que le Michael Youn a plus de salles que les films de la semaine. Ca m'énerve.

Et Marin Karmitz est décidément un gros con rancunier.

1. on ne sait pas du tout si ce qu'on dit est juste ou pas

2. est-ce que tu sais si ce n'est pas chabrol le gros con ? Es-tu au courant de l'éventuel imbroglio judiciaire, ou de la dispute, ou autre ??? Karmitz est peut être un gros con, peut être pas.

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Je pense que les problèmes entre Karmitz et Chabrol doivent rester privées, qu'elles qu'elles soient, et qu'elles ne doivent pas interférer dans la distribution du film.

Parce que tout de même, Karmitz, dans son délire égocentrique de gros rancunier puéril, "punit" aussi ses clients : il prive les habitués des salles MK2 de voir le dernier Chabrol (tout en les obligeant à aller dans un UGC ou un Gaumont). On sait très bien que Karmitz cherche à se venger par tous les moyens... Du coup, le Chabrol risque de perdre des spectateurs potentiels, ce qui est affligeant.

Je connais des personnes qui ne vont qu'au MK2 Quai de Seine parce que c'est tout près d'eux... Et ils choisissent le film une fois sur place. Le Chabrol va perdre ce public-là.

Heureusement qu'il n'y a pas QUE des salles MK2 en France... Dans ce cas, il s'agirait de censure pure et simple.

Tu sembles en savoir plus que moi sur le problème initial, puisque tu incrimines directement Karmitz. Etant donné que j'ignore absolument tout du problème, j'estime que ça peut tout aussi bien être Chabrol qui refuse la distribution dans les mk2, ou qui (par je ne sais quelle mention sur un contrat) ne peut plus être distribué, etc. Je ne connais pas personnellement Karmitz, et je ne cherche pas à le défendre, mais faut arrêter les procès d'intention à partir du vent. Va savoir ce que Chabrol a pu lui dire ou faire. Si demain un cinéaste te traite de gros-enculé-de-sourd-de-fils-de-pute-d'arménien-qu'on-n'en-a-pas-tué-assez-en-1910, tu as envie de diffuser son film ?

J'ajoute un dernier truc : le réseaux mk2, ce sont ses salles, à Marin. Il est chez lui, il diffuse (et ne diffuse pas) ce qu'il veut, quelle qu'en soient les raisons. Y a rien de mal à ça, du moment qu'il ne cherche pas à interdire le film ailleurs.

Maintenant, encore une fois, si tu as des infos sur la dispute initiale, balance, moi je veux bien revoir mon avis. Mais pour le moment, on a que dalle.

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Mouais... Bon, je reconnais ne rien savoir à propos de leur dispute. Enfin, Chabrol a quand même le droit de quitter MK2, et Marin l'a forcément très mal pris. Mais je trouve ça dommage, de priver le film d'un certain public à cause de ça. Le Chabrol, ce n'est quand même pas "La Passion du Christ" (autre film interdit par MK2) ...

Et si Marin était plus ou moins lié à l'affaire Elf? Bon, ok, j'arrête les procès d'intention. Tu as raison sur le fait qu'on en sait rien.

Faut arrêter avec les interdictions. Il a interdit que dalle. Il diffuse pas sur SON RESEAU.

L'Ivresse du pouvoir est un Chabrol truculent, avec une énorme galerie de tronches, et bien sûr une formidable Huppert. Et même si le constat est amer et fataliste, il est mené avec une drôlerie goguenarde et jouissive.

5/6

En fait Chabrol avait l'air de dire à la promo de "La demoiselle d'honneur" que Karmitz était pas content que ce film ait été fait en dehors de MK2 (qui était je crois un projet que Chabrol avait avec un de ses amis lançés dans la production, Antonio passalia). A l'époque sinon Karmitz avait refusé de distribuer "Le Cri du Hibou", "Docteur M" et "Jours tranquille à Clichy" fait avec des autres producteurs.

Grand show formaté pour Isabelle Huppert? On se retrouve en effet souvent les grand yeux ecarquillés mème si on est à la limite de l'ultra millimétré... C'est l'un des problèmes, tout comme la mécanique de bons mots au service d'une démarche en fin de compte franchement bateau et qui patine sévère dans le dernier tiers. C'est pas désagréable mais ça mène à quoi tellement c'est prévisible dans sa démonstration? La mise en scène a toujours quelques détails "subtils" (on ne va plus pouvoir employer ce terme normalement à cause des Cahiers là maintenant) aux détours de certains plans (ceux aux fenêtres sont souvent très beaux car ils contrastent avec un film extrèmement clos, carcéral même), d'autre sont plus signifiants comme les fondus dont abuse le réalisateur pour essayer de retranscrire la perte de repère de Mme Charmant. Quelques passages entre fumeurs de cigares à gourmettes donnent aussi envie d'indiquer la maison de retaite du doigt tellement ils sont pénibles et peux inspirés...

Ce qui manque à ce film en fait c'est une fibre monstrueuse pour décrire cette bande de vieux guignols. Chabrol a choisi de n'en faire que des êtres pathétiques et ça devient fatiguant. Noiret dans "Masques" l'était aussi aussi, mais ne perdait pas sa faculté d'ogre profondément repoussant. Ici tout reste assez las, un peu cynique, tantot compassif (le personnage de Berléand). Reste des très beaux passages: ceux qui me faisaient peur dans le trailer (la dégradation du couple) sont finalement les plus forts. Il faut dire que Renucci est vraiment très bon.

3/6

le film français le plus drôle depuis Palais Royal.
brillamment écrit, brillamment interprété (avec deux extrêmes : je tire très haut mon chapeau à Jean-François Balmer, absolument exceptionnel dans son numéro de balance, et un carton rouge à Bruel, tache du film, complètement ridicule), brillamment mis en scène...

Du velours, à peine entaché par notre casseur de voix, donc, et Robin Renucci, un peu en-dessous des autres, sans doute parce que son personnage aurait mérité d'être plus poussé.

Un vrai plaisir, cela dit 5,5/6

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Je n'ai vu que les trente dernières minutes, mais j'ai trouvé ça insupportable, vraiment, terrible.

Je ne note pas, parce que pas vu en entier, mais je trouve Huppert à baffer sur chaque plan, on a l'impression que cette femme est morte.

les 30 premières, tu veux dire?