Forum de FilmDeCulte

L'animal ou le vag'?

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LE VAGIN !!!!!!! LE VAGIN D'ANNE FRANK !!!! Avec le clitoris, les lèvres charnues, le trou dans lequel on peut rentrer l'index...

Putain, je veux pas savoir des trucs pareils, moi !

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Vas-y, dis-moi tout, si c'est bonnard, jvais la déterrer.

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lol pour toute la conversation.

N'empêche, ceux à qui j'en ai parlé et qui l'ont lu à l'école ne se souviennent pas du tout de ce paragraphe... Censure ?

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Ah oui, je l'ai lu à l'école et j'ai PAS LE MOINDRE SOUVENIR d'un truc comme ça... Mais elle parle vraiment de sa teush? Non? Elle avait quel âge?

C'est vers la toute fin, il y a un paragraphe entier où elle décrit sa moule, point par point (les poils, les lèvres, le vagin, le clitoris...). C'est au moment des conversations un peu "osées" qu'elle a avec Peter, le gamin qui loge dans l'annexe avec eux.

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La Plaisanterie (Milan Kundera)

Je m'attaque à un auteur qui, sans véritable raison (j'en entends énormément de bien, y compris de la part de non lecteurs), m'était toujours passé à côté... C'est vraiment fort, chaque mot coule de source, chaque personnage est incroyablement précis et fort, et la narration, qui multiplie les premières personnes, ne perd jamais le lecteur. Le côté politique est assez révoltant, mais comme l'indique la postface, il reste bien moins important que les sentiments des personnages (amour, pardon, haine, jalousie...), étant donné le contexte dans lequel il a été écrit (printemps de Prague, dégel, avant l'invasion de l'URSS...).
J'en lirai d'autres du même auteur, très certainement.

Bon... J'attaque Le Mépris, de Moravia.

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Le Mépris (Alberto Moravia)

Sans être le roman de gare dont parle Godard, Le Mépris n'a pas grand chose à faire dans une liste des 50 romans du siècle. C'est relativement bien écrit, malgré quelques lourdeurs et beaucoup de répétitions, et assez prenant (bien que trop explicatif). La vraie différence avec le film (qui le surpasse sans mal) reste le point de vue, qui épouse dans le livre celui du mari. J'ai l'impression que le livre laisse des zones d'ombre là où ça deviendrait intéressant, et explicite bien trop ce qui ne le nécessite pas (la comparaison avec L'Odyssée). C'est dommage, parce qu'on sent l'auteur compétent derrière. Je pense lire d'ailleurs d'autres de ses bouquins.

J'attaque 1984.

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Ou un excès de malchance...
Qui aurait publié le journal de la gamine gâtée et bornée qu'elle est au début du livre ?

Moi aussi, j'ai lu le bouquin au collègue et j'ai complétement refoulé l'épisode du vagin.

22. 1984 de George Orwell
Alors que Le Meilleur des mondes m'avait laissé sur ma faim (c'est le moins qu'on puisse dire, je me demande encore ce que ce bouquin a de grand, en dehors de son aspect visionnaire), 1984 se révèle passionnant de bout en bout, et incroyablement fouillé et travaillé. Le chapitre central, en lui-même, est déjà une véritable prouesse, décrivant le système politique dans lequel évolue le héros, tout en brossant un portrait des différents régimes politiques du 20ème siècle. Tout y passe et les conséquences décrites sont terrifiantes. Le monde évoqué est éloigné du notre, mais en même temps si proche par bien des points (l'importance économique de la guerre, l'abrutissement des masses, la surveillance audio et vidéo, la société divisée en trois classes), et la fin est aussi flippante qu'éblouissante. Ce genre de liste a du bon, parfois, puisqu'il permet de découvrir des livres que je n'aurais jamais lu.

Après une récréation Paul-Austerine, et une autre Brett-Easton-Elisienne, je m'attaque au pavé... Ulysse, de James Joyce !

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Au début, ça semble un peu dur... Durant trois ou quatre pages, on a l'impression d'être face au classique chiant. Et en fait, non, pas du tout, c'est hyper accessible et ça se lit très vite.

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Pas convaincu... J'ai d'ailleurs arrêté au bout d'une centaine de pages. C'est foissonant, et je peux comprendre qu'on y trouve son compte. C'est souvent bien écrit, parfois même surprenant dans sa modernité. Cependant, ce mélange des genres, des époques, des styles, des personnages, des modes de narration, ça m'a totalement paumé. Il n'est pas exclu que je m'y replonge un jour.

Prochaine étape : Les Raisins de la colère.

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Ulysse est la modernité en littérature et n'a pas été dépassé. La quasi-intégralité de la littérature actuelle est réactionnaire comparé à ce livre. Un peu de sérieux, merde!

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ben ouais, mais dans le métro, ça passe mal... Mine de rien, 2h de lecture par jour, c'est bien. Mais 2h de lecture dans le métro par jour, ça limite le choix des livres

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