Forum de FilmDeCulte

Chanteur charismatique d'un groupe de hard rock, Vincent, 24 ans, a déjà tatoué la moitié de son corps. Avec sa gueule d’ange et son regard incandescent, le monde lui appartient. Mais l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie de son père réveille les tensions. Vincent n’entend plus retenir sa colère, ni son désir.

Gros coup de coeur pour ce premier film français aussi touchant que drôle qui ne s'embourbe pas dans les stéréotypes et le déterminisme psychologique à la française autour d'une relation père/fils tournant à la perversion narcissique après la mort de la mère, alors que le fils s'intéresse à la nouvelle copine de son daron. Kevin Azais irradie de beauté et de charisme, affirmant enfin autant de présence à la caméra que son frère Vincent Rottiers, dans ce rôle de chanteur punk surtatoué ne voilant pas sa vulnérabilité de babtou fragile. Et qu'il est heureux de voir une scène vers la fin, où on se dit forcément que c'est trop borderline pour y aller franco dans un film français et que ça va encore se rattraper par un artifice bidon du "ouf ce n'était qu'un rêve" et puis non, qui décide quand même d'aller au charbon en se foutant du qu'en dira-t-on. Incarné, puissant, resserré à l'essentiel, audacieux: Tout ce qu'on attend de la révélation d'un nouveau cinéaste.
4-5/6

Moi aussi j'ai bien aimé ce premier film, bien joué, bien écrit. Les rapports entre les personnages sont bien rendus et le perso de Vincent est vraiment attachant. Excellente direction d'acteurs: Kevin Azaïs est très bon, les deux autres aussi. C'est simple, sincère, j'ai vraiment été touché. C'était pas gagné d'avance vu le pitch..
Toujours un plaisir en tout cas de découvrir un talent prometteur.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Très envie de le voir, j'avais adoré son court Essaie de mourir jeune. J'espère que ça va lancer la carrière de Nathan Wilcocks qui est un acteur génial et qui mérite plus de visibilité.

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CroqAnimement votre

Trop d'invectives dans la filmo du gars.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Un peu déçu de mon côté. Sans doute parce que ce long n'est qu'une version rallongée de son excellent court dont je parlais plus haut Essaie de mourir jeune (c'est exactement la même histoire) et que ce dernier me semble plus réussi, plus intense et plus cruel. Ceci étant dit j'ai quand même bien aimé cette approche cash, sans gras, qui va droit au but sans détour et surtout ces personnages de gros durs hypersensibles et à fleur de peau. Tu sens une espèce de violence sous-jacente qui peu péter à tout moment. La tendresse n'est jamais loin de la brutalité

Les trois comédiens sont superbes. Kevin Azaïs que je prenais pour un minet fade après Les combattants m'a bluffé et Nathan Willcocks (le père) est un bloc assez impressionnant je trouve (une voix, une gueule), même si là encore il était peut-être meilleur dans le court (ou plus mis en valeur).

Voilà malgré la petite déception, ça reste un très beau premier film hyper prometteur pour la suite. D'ailleurs encore un film qui aurait mérité de passer par Cannes parce que là il sort un peu dans l'indifférence alors qu'il mérite clairement mieux.

4/6

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CroqAnimement votre

Scène casse-gueule sur papier mais qui bouleverse (larmes aux yeux). La sincérité des comédiens...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Court-métrage étiré, j'écris ton nom.

Je sais l'expression galvaudée, et j'aurais préféré à la limite dire "court-métrage rallongé", mais il faut bien reconnaître qu'en terme de contenu pur, de ce que ça raconte, ça pouvait tout aussi bien tenir sur un gros court de 30 minutes. Surtout qu'on est vraiment dans une esthétique brute/caméra épaule académique. J'avais vraiment l'impression d'être à Clermont.

Après j'ai pas détesté pour autant, je me suis pas ennuyé (merci les 1h20) et il y a des bonnes choses, notamment autour de Monia Chokri, avec son air d'Audrey Dana shootée. DPSR a raison de souligner le côté jusqu'au-boutiste de l'avant-dernière scène, c'est pas mal. Mais bon j'ai pas été captivé.

Ensuite, sur le plan de l'ancrage géographique du film, c'est quoi ce mec fils de pied noir, mais qui parle avec un léger accent belge, dont la camionnette dit qu'il bosse à Paris/Saint-Ouen alors qu'il vit manifestement en banlieue de Bordeaux ??

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est marrant je me suis demandé en effet où était tourné le film et effectivement je trouvais que ça ressemblait pas trop à la banlieue parisienne.

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CroqAnimement votre

Pour commencer, j'ai aimé. Mais en le regardant, j'étais conscient que c'était parce que j'aime ce genre de film.
Les acteurs sont tous sublimes. J'aime que ça soit resserré, qu'il ne tente pas d'effets à la con à la caméra. Je préfère le très sobre aux effets ratés.
J'avais trouvé le court formidable, donc en effet, le long manque de surprise quand on le découvre. Mais y'a pas que le fait d'avoir vu le court, le long manque simplement de matière.
Il avait de quoi faire, conflit avec son groupe, les journées à de rien branler (car il ne travaille pas le mec, il attend les concerts) et la peur que ça procure. Il y avait matière avec les tatouages, qui promettaient d'être une porte vers un univers et/ou un état d'esprit, mais qui ne sont au final que décoratifs je trouve. P'tet aussi avec l'univers Rock/néo-métal (je lis souvent dans les synos, que c'est du punk. C'est pas du punk), c'est un gros milieu de bourrins défoncés à la bière et à l'herbe, tout gentils et super humains, il y avait, pourquoi pas, un cocon à aller chercher pour le personnage et un univers qu'on voit jamais à l'écran. Le manque de la mère est aussi un peu trop vite effleuré même si on en comprend évidemment toute l'incidence. Enfin bref. Y'avait une multitude de choses à aller chercher plutôt qu'une séquence où ils distribuent de l'energy drink.
J'ai aussi eu l'impression que les concerts étaient tous les mêmes...
Et problème pour moi, Azais n'est pas du tout un chanteur de métal. Je lui reproche pas, on a la voix ou on l'a pas, c'est pas de sa faute. Mais il a pas de voix, il est pas dans les temps, il a pas de groove (car oui, le néo-métal, ça groove)... c'est donc vraiment médiocre au niveau du chant et ça m'a vraiment empêché de vivre le truc avec le personnage. Il est sensé déchirer sur scène (son groupe le félicite) mais il peut pas malgré sa présence. Donc comme c'est l'univers du personnage et qu'il chante 4 fois dans le films... bah y'a bug quoi. C'est LE problème du film, connement.

Pour ce qui est des qualités et notamment de cette relation vraiment très bien écrite avec le père, tout a déjà été dit au dessus

J'espère revoir très vite ce réal avec un peu plus de budget (là on doit tourner autours d'un petit million), car il a surement été vachement limité dans ses possibilités et je lui concède complètement.

Et pour ce qui est de la visibilité du film dont parlait Art Core, bah on peut encore dire merci à Rezo Films qui est vraiment aujourd'hui un distrib de merde. Ils ont réussi à pas faire une affiche pourrie cette fois en faisant le plus lambda possible, qui du coup ne vend RIEN alors qu'une fois de plus, y'avait matière à faire.
Ils investissent 3 fois rien sur des films qui valent 3 fois rien, ils ont 3 fois rien d'idées et au final l'exploitation donnera 3 fois rien...

Je suis pas expert en metal, loin de là, mais j'ai aussi remarqué qu'il était pas très bon (il gueule comme une merde), mais ça ne m'a pas choqué puisque j'ai eu l'impression que c'était voulu/volontaire... Le mec s'échappe grâce à ça, pas grave s'il est même pas bon (ce sont des amateurs, littéralement).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je pense pas que ça soit voulu, il est clairement présenté comme un mec qui a du talent, qui s'impose sur scène où il ne revêt que sa peau tatouée qu'il a choisit. La foule le suit et les petites groupies veulent son 06...

Qu'il soit pas bon me gène autant qu'un film sur un rappeur qui irait du "j'étais tranquille en train de fumer un joint la téciiii. Jusqu'à ce que les keufs me voient et attentent à ma viiiie! Yo yo hein hein, à tous les morts, cace-dédiiii". Que le rappeur s'échappe avec ça, p'tet, mais c'est quand même juste gênant.

Ils auraient vraiment dû le faire doubler, ça serait passer tranquilou.

Je suis méchant mais je répète que j'ai aimé le film! C'est un réal qui en a grave sous la pédale à mon avis. C'est de l'amour vache.

Assez d'accord avec l'avis du dessus. On sent que le mec est un passionné et avec un certain talent alors qu'en effet sur scène il envoie pas grand chose. En même temps c'est hyper particulier comme chant donc on peut pas trop lui en vouloir. Oui ils auraient pu je pense le doubler pour arriver à un truc plus puissant (mais c'était risqué, si ça se remarquait le film prenait une claque).

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CroqAnimement votre