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Enfin un Lelouch exempt de toute connerie sur le destin, le hasard, etc. Finalement, à quelques exceptions près, le réalisateur est bien meilleur lorsqu’il abandonne ce que j’appelle ses leloucheries et se concentre sur son scénario et ses acteurs, comme c’est par exemple le cas dans Le Voyou ou L’Aventure c’est l’aventure. Ici, une simple enquête policière, qui amène certes certains personnages à se rencontrer et s’aimer, mais sans les traditionnels hors sujets qui parsèment ses autres films. Le Chat et la souris, c’est donc un petit polar parfois assez drôle (surtout le personnage de Léotard), plutôt bien mené, qui se perd à un moment dans une sous intrigue politique pour retomber finalement sur ses pattes. Puis c’est un film dans lequel Lelouch réalisateur se fait plaisir, exploitant au maximum, et parfois totalement n’importe comment, la caméra subjective, et l’attachant même à l’avant d’une voiture lancée à toute allure dans les rues de Paris (scène restée archi célèbre). Comme d’habitude, c’est très bien joué. Mais comme d’habitude, c’est visuellement plutôt laid et ça a pris un énorme coup de vieux.
4/6

A noter que l'enchaînement de ses films permet de reconnaître, s'il en était besoin, qu'il y a dans sa carrière des hauts et des bas, mais surtout une très forte personnalité (aussi bien visuelle que thématique) qui tourne malheureusement à la caricature avec les années.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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