Forum de FilmDeCulte

1942 : La Fausse Maîtresse
1943 : Au Bonheur des Dames.
1943 : Pierre et Jean.
1943 : Le Dernier Sou (sorti en 1946).
1946 : Sérénade aux nuages.
1946 : Roger la Honte.
1946 : La Revanche de Roger la Honte.
1947 : Le Chanteur inconnu.
1948 : Le Dessous des cartes.
1949 : Les Amants de Vérone.
1949 : Le Retour d'Emma, in Retour à la vie.
1950 : Justice est faite.
1952 : Nous sommes tous des assassins.
1954 : Avant le déluge.
1955 : Le Dossier noir.
1957 : Œil pour œil.
1958 : Le Miroir à deux faces.
1960 : Le Passage du Rhin.
1963 : Le Glaive et la Balance.
1964 : Jean-Marc ou la Vie conjugale.
1964 : Françoise ou la Vie conjugale.
1965 : Piège pour Cendrillon.
1967 : Les Risques du métier.
1969 : Les Chemins de Katmandou.
1971 : Mourir d'aimer.
1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu.
1974 : Verdict.
1977 : À chacun son enfer.
1978 : La Raison d'État.
1978 : L'Amour en question.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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J'ai un rapport particulier avec Cayatte, dans la mesure où j'avais découvert ce cinéaste très jeune avec la diffusion télé des Risques du métier (je devais avoir 10 ans maximum), qui m'avait énormément marqué mais que je n'ai jamais revu. J'aime ses sujets engagés dans lesquels il est difficile de prendre partie. C'est souvent démonstratif, relativement manipulateur, très lourdement appuyé (de l'ordre de la dissertation), mais ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que derrière il y a un cinéaste solide. Mais on voit bien la différence avec La Vérité, de Clouzot, par exemple.

1.: Les Risques du métier (je rêve d'un remake en pleine ère metoo)
2. Nous sommes tous des assassins.
3. Mourir d'aimer.
4. Le Miroir à deux faces.
5. Justice est faite.
6. Au Bonheur des Dames.

J'aimerais voir :

1948 : Le Dessous des cartes.
1949 : Les Amants de Vérone.
1969 : Les Chemins de Katmandou.
et tous ses films des années 70

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Ah tiens j'ai vu Les Risques du métier, moi aussi très jeune (ado). Assez marquant en effet, avec un excellent Jacques Brel.
Je ne l'ai plus revu depuis longtemps, je suppose que ça a un peu vieilli...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Surtout quand tu vois la résolution finale, qui ferait hurler aujourd’hui !

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Je ne m'en souviens plus bien, mais

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je préfère André Caillette.

Mais ses films se sont fait charcuter.

tentative d'humour élégant

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Ah oui, voilà c'est ça... C'est chaud En effet ce serait totalement impensable aujourd'hui

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui ! Ce film-là est typiquement un film qu'on ne ferait plus, ou avec une fin différente. Et ce film est pour moi bien plus ancré dans son époque, que d'autres films à qui on attribue facilement l'étiquette du "on pourrait plus faire ça aujourd'hui". Beau-père, de Blier, ça ferait scandale aujourd'hui, mais ça faisait scandale hier. Les Risques du métier, ça passait sans problème à l'époque, il me semble.

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3/6 : Verdict

On reprend l'exploration de l'œuvre de Cayatte, avec ce film à la gloire de Gabin qui fait du Gabin, et son scénario qui part dans tous les sens pour mieux manipuler le spectateur et lui expliquer quoi penser exactement de cette fameuse "intime conviction" des jurés. Ca se laisse voir, c'est bien joué, bien mené, mais v'là les gros sabots que se porte le film...


Top évolutif :
1.: Les Risques du métier
2. Nous sommes tous des assassins.
3. Mourir d'aimer.
4. Y a pas de fumée sans feu
5. Le Miroir à deux faces.
6. Verdict
7. Justice est faite.
8. L'Amour en question
9. Au Bonheur des Dames.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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J'ai un rapport particulier avec Cayatte, dans la mesure où j'avais découvert ce cinéaste très jeune avec la diffusion télé des Risques du métier (je devais avoir 10 ans maximum), qui m'avait énormément marqué mais que je n'ai jamais revu. J'aime ses sujets engagés dans lesquels il est difficile businesinsiders de prendre partie. C'est souvent démonstratif, relativement techlartech manipulateur, très lourdement appuyé (de l'ordre de la dissertation), mais ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que derrière il y a un cinéaste solide. Mais on voit bien la différence avec La Vérité, de Clouzot, par exemple.

ANDRÉ CAYATTE

Cet avocat de formation demeurera à mon sens un second couteau..un GRAND second couteau, mais second couteau quand même.

Seulement  quand il s'agissait d'aller "tripatouiller dans toutes les failles de la justice", la, il se muait en tete de série doublé d'un cinéaste de talent..De la corruption a la peine de mort en passant par l'abus de pouvoir, les affaires de moeurs ou l'euthanasie, il n'y'allait pas de main morte pour dénoncer, nous mettre toutes les contradictions que peuvent engendrer un jugement, en pleine figure, et le plus souvent au gré d'"aventures" superbement filmées..

Pour ma part le " Nous sommes tous des assassins" est difficile, dans le genre s'entends, d'etre égalé : des quartiers "chauds" dans une époque qui l'était plus encore, a la prison des condamnés a mort, l'itinéraire d'un " vaurien", campé par un Mouloudji en état de grace, attendant "LA " sentence, et le réveil au petit jour ou l'on s'entendra dire : " ayez du courage, votre recours en grace a été rejeté"...

Cayatte ne juge pas, et son personnage principal n'est pas " piqué des vers"...Mais comment pourrait-il en etre autrement ?.. il patauge dans la voyoucratie depuis l'enfance, la guerre lui "tombe dessus" comme une énième tuile, ou invitation a faire une connerie de plus, se noyant dans l'alcool, qui le fera tuer sans même s'en rendre compte..

La ou finalement Cayatte fait fort c'est que même en abordant des thèmes " un peu vieillis" ses films restent aussi puissants qu'agréables à voir, même 40/50 ans plus tard.Ainsi "Le dossier noir", " Les risques du métier" et le superbe "Passage du Rhin" s'ils ont "pris des rides", n'en sont que plus beaux de nos jours.

Finalement, un second couteau, oui, ..Mais sacrément aiguisé ...