Forum de FilmDeCulte

ouais je savais pas comment nommer ce topic

Certains réalisateurs ont fait assez tôt un film séminal qui contenait déjà "toute" leur carrière et/ou thèmes et/ou obsessions, et éventuellement après se sont diversifiés et sont passés à autre chose.

D'autre - et si je créé ce topic c'est à cause du FRANKENSTEIN de Del Toro - ont passé une grosse partie de leur carrière à tourner autour d'une variation sur un même thème. Et après un certain nombre d'années ont fini par revenir à la source et adapter tout simplement l’œuvre séminale qui les avait influencé.

Dans un registre similaire, je pense à Steven Spielberg qui a fait une carrière entière autour du divorce de ses parents avant de finaliser revenir à la source et réaliser l'échelle 1:1 un film sur ses parents et lui.

On pourrait éventuellement citer Scorsese qui se touche sur le rise and fall, le mal, la rédemption, et à mi-carrière réalise un film sur... le Christ.

Avez-vous d'autres exemples de réalisateur qui ont fait ça ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

George Miller et Mad Max.

Ridley Scott et Prometeus/Covenant qu'on pouvait aussi voir comme une variation sur Blade Runner en plus d'Alien.

Miyazaki avec toutes ses premières œuvres SF/fantasy qui tournent autour de la folie guerrière des hommes et de l'aviation avant de faire Le Vent se lève en fin de carrière sur la 2nde GM (qu'il a vécue).

mouaif

Eggers et Nosferatu un peu.

Singer avec Hitler dans Valkyrie.

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Jackson avec King Kong.

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Monteiro avec Blanche-Neige de Walser
Peut-être Bergman avec Saraband
Violence et Passion de Visconti répond au Guépard et aux Nuits Blanches
All that Jazz de Bob Fosse
Rivette avec Touchez pas à la Hache qui quitte le mystère cobtemporain, théâtral et l'exploration de Paris parisien pour un film proche de la Religieuse dans l'esprit
Kurosawa avec Ran, qui a peut-être aussi contribué à faire un peu oublier ses films contemporains
La rue de la Honte de Misoguichi un peu le cas de figure inverse, très ancré dans son présent (et excellent film)
United Red Army de Wakamatsu, explication avec les films passés
Tabou d'Oshima aussi à la fois testament et rupture de ton (son seul film qui remojte au 19ème siècle)
Singulièrement les maîtres japonais ont eu le scrupule et l'énergie de bien boucler la boucle avec un dernier film important



Récemment aussi constaté que Copie Conforme de Kiarostami à la même structure en chiasme que Cas numéro un, cas numéro 2. Il a aussi fait un film de couple en crise à ses débuts.

Raoul Ruiz aussi avec les Mystères de Lisbonne qui aplanit et naturalise dans le passé la dynamique des Trois Couronnes du Matelot, et la Recta Provincia qui revient au Chili, mais par les mythes ruraux et la sorcellerie explicite
Les derniers Fassbinder aussi, à la fois plus commerciaux et pris dans la fin de la seconde guerre mondiale + les adaptations de Genet et Döblin


Autre chose mais Desplechin a l'air d'avoir du mal à surmonter 3 Souvenirs de Ma Jeunesse qui liquidait en fait Paul Dedalus

A part Wakamatsu, je ne pige pas tes exemples.

Sinon LVT et son film de serial killer bien sûr. Massacrer l'humanité au nom de l'art, c'était son projet hahaha.

Queen & Country, le dernier Boorman. Mais c'est un peu forcé.Je trouve ça bien vu en tant que bilan sur la vie d'homme au sens large de l'auteur. Et Le Garçon et le Héron aurait cette dimension en bilan plus centré sur la vie de l'artiste.