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Goncourt 2007
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Auteur:  DPSR [ 12 Sep 2007, 17:17 ]
Sujet du message:  Goncourt 2007

Première liste des 15, on reprend les mêmes et on recommence:

Olivier Adam, A l'abri de rien (L'Olivier)
Pierre Assouline, Le portrait (Gallimard)
Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck (Stock)
Marie Darrieussecq, Tom est mort (P.O.L.)
Vincent Delecroix, La chaussure sur le toit (Gallimard)
Delphine de Vigan, No et moi (J.C. Lattès)
Michèle Lesbre, Le canapé rouge (Sabine Wespieser)
Clara Dupont-Monod, La passion selon Juette (Grasset)
Yannick Haenel, Cercle (Gallimard)
Gilles Leroy, Alabama Song (Mercure de France)
Amélie Nothomb , Ni d'Eve ni d'Adam (Albin Michel)
Olivier et Patrick Poivre d'Arvor, J'ai tant rêvé de toi (Albin Michel)
Grégoire Polet, Leurs vies éclatantes (Gallimard)
Lydie Salvayre, Portrait de l'écrivain en animal domestique (Seuil)
Olivia Rosenthal, On n'est pas là pour disparaître (Verticales)

Auteur:  Noony [ 12 Sep 2007, 17:43 ]
Sujet du message: 

Je propose le meurtre légal d'Amélie Nothomb.

Auteur:  Karloff [ 12 Sep 2007, 19:04 ]
Sujet du message: 

On peut mettre la fille de Truisme aussi ? Et Despentes ?

Auteur:  Blissfully [ 12 Sep 2007, 19:57 ]
Sujet du message: 

Moi j'avais bien aimé Truismes (bon j'ai lu que ça). Et j'aime beaucoup Nothomb, Ni d'Eve ni d'Adam m'attend, là.

Auteur:  Cosmo [ 13 Sep 2007, 00:17 ]
Sujet du message:  Re: Goncourt 2007

La présence du Nothomb est absolument honteuse. Sans être son pire bouquin (elle se traine quelques casseroles), c'est vraiment du sans intérêt.

Il faudrait qu'un jour, elle se sorte les doigts du cul et se lance dans le grand livre dont elle est capable, au lieu de continuer ses petites merdes à lire dans les gares.

Auteur:  The Scythe-Meister [ 13 Sep 2007, 00:18 ]
Sujet du message: 

Le fait qu'on qualifie tous ces livres de "littérature" est honteuse.

Auteur:  Tristana [ 13 Sep 2007, 00:39 ]
Sujet du message:  Re: Goncourt 2007

Cosmo a écrit:
La présence du Nothomb est absolument honteuse. Sans être son pire bouquin (elle se traine quelques casseroles), c'est vraiment du sans intérêt.

Il faudrait qu'un jour, elle se sorte les doigts du cul et se lance dans le grand livre dont elle est capable, au lieu de continuer ses petites merdes à lire dans les gares.


Clairement. C'est une vraie paresseusse, à sortir ses daubes chaque année... je ne comprends même pas qu'elle soit dans la liste. Les ficelles sont tellement énormes dans chacun de ses bouquins...

Bon, moi j'aurais aimé que Forest y soit, mais la consécration c'est peut-être pas pour tout de suite. Dommage.

Auteur:  Cosmo [ 13 Sep 2007, 13:05 ]
Sujet du message: 

Léo a écrit:
Karloff a écrit:
On peut mettre la fille de Truisme aussi ? Et Despentes ?

Darrieusecq, c'est pas si mal. Je viens de lire son recueil de nouvelles, "Zoo", ça m'a bien plu.


Truisme était pas mal du tout (dommage que Godard ne l'ait jamais adapté, comme il l'avait prévu).
Despentes, par contre, son King Kong machin est effrayant de nullité.

Auteur:  DPSR [ 03 Oct 2007, 08:43 ]
Sujet du message: 

Premier ecremage: on vire tous les titres ridicules. Restent en lice:

Olivier Adam, A l'abri de rien (L'Olivier)
Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck (Stock)
Marie Darrieussecq, Tom est mort (P.O.L.)
Michèle Lesbre, Le canapé rouge (Sabine Wespieser)
Clara Dupont-Monod, La passion selon Juette (Grasset)
Gilles Leroy, Alabama Song (Mercure de France)
Amélie Nothomb , Ni d'Eve ni d'Adam (Albin Michel)
Lydie Salvayre, Portrait de l'écrivain en animal domestique (Seuil)

Auteur:  Noony [ 03 Oct 2007, 08:54 ]
Sujet du message: 

Salut, je m'appelle Gallimard. Je suis furieux.

Auteur:  DPSR [ 03 Oct 2007, 09:01 ]
Sujet du message: 

Les bienveillantes c etait Gallimard, actuellement deuxieme des ventes avec L elegance du herisson qui se paie le luxe d ecraser toutes les nouvelles sorties de 2007. Le dernier Goncourt hors Grasset/Gallimard doit dater du Soleil des Scorta

Auteur:  Arnotte [ 03 Oct 2007, 09:44 ]
Sujet du message:  Re: Goncourt 2007

Cosmo a écrit:
La présence du Nothomb est absolument honteuse. Sans être son pire bouquin (elle se traine quelques casseroles), c'est vraiment du sans intérêt.

T'es dur.

Cosmo a écrit:
Il faudrait qu'un jour, elle se sorte les doigts du cul et se lance dans le grand livre dont elle est capable, au lieu de continuer ses petites merdes à lire dans les gares.

Mais ça c'est très vrai.

Auteur:  DPSR [ 29 Oct 2007, 06:38 ]
Sujet du message: 

Et de 5. Comme prévu plus de Nothomb, plus de Darreusecq, plus de Salvayre. Mais de quoi ça parle en fait?

Olivier Adam, A l'abri de rien (L'Olivier)
"Un magnifique portrait de femme qui, du fin fond de la détresse psychologique où elle se trouve, se met un jour à aider corps et âme un groupe de réfugiés installés dans sa ville… Un livre à vif."

Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck (Stock)
"Un roman aux accents fantastiques qui nous plonge dans la peau d'un mystérieux rapporteur allemand... En creux, une allégorie de la Shoah." A priori celui qui a plus le profil chez les bookers. Ce serait une bonne année pour stock qui vient de recevoir l'Académie Française pour un livre-enquête mystique chez les moines. Et puis double ration de Shoah deux années consécutives? Enfin bon c'est le favori.

Michèle Lesbre, Le canapé rouge (Sabine Wespieser)
"« Je cherchais à comprendre en quoi ce voyage était différent, je convenais qu’il n’était plus porté par ce qui l’avait initié mais par autre chose, quelque chose qui m’obligeait à admettre qu’il s’agissait de moi seule. Voyager avait toujours signifié tenter un lien aussi ténu fût-il avec le monde, écarter ce qui se faufilait entre lui et moi, les distances, les langues, le racisme, les religions, des obstacles qui ne s’effaçaient pas toujours mais donnaient du sens. Ce qui rendait celui-là singulier, c’était l’impression de ne rien approcher, d’être dans l’effleurement, prisonnière de mes angoisses, étrangère dans le regard des autres. » Partie sur les traces de Gyl, un ancien amant déterminé à reconstruire sa vie sur les bords du lac Baïkal, Anne, la narratrice, analyse ses sentiments dans le transsibérien qui l’emmène à Irkoutsk. Revenant sans cesse à la vieille dame qui l’attend à Paris, une ancienne modiste à la mémoire défaillante à qui elle lit les vies de femmes libres comme Olympe de Gouges, Marion du Faouët et Milena Jesenska, elle évoque leur complicité, leurs confidences partagées. Au fil de ses lectures, des rencontres, des paysages et des souvenirs, l’enjeu de cet étrange voyage se transforme. Au terme de son périple, Anne comprend qu’il l’a sans cesse ramenée à sa vie, à la simple vérité de sa vie. Porté par une écriture poétique, ardente, Le canapé rouge s’impose comme le plus profond roman de Michèle Lesbre. On porte longtemps en soi cet univers de beauté."
Petit éditeur, roman ragnagna. A priori là pour faire joli.

Clara Dupont-Monod, La passion selon Juette (Grasset)
"Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l'actuelle Belgique. Cette enfant solitaire et rêveuse se marie à treize ans dans la demeure de ses riches parents. Elle est veuve cinq ans plus tard. Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Violente et lucide sur la société de son temps, Juette défend la liberté de croire, mais aussi celle de vivre à sa guise. Elle n'a qu'un ami et confident, Hughes de Floreffe, un prêtre : A quelles extrémités ira-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l'Eglise n'aime pas les âmes fortes. De ce Moyen-Age traversé de courants mystiques et d'anges guerriers, qui voit naître les premières hérésies cathares, Clara Dupont-Monod a gardé ici une figure singulière de sainte laïque. Elle fait entendre enfin la voix de Juette l'insoumise." Le livre Grasset toujours là comme prévu, mais bon là ça va finir par se voir.


Gilles Leroy, Alabama Song (Mercure de France)
"Le lieutenant Fitzgerald a vingt et un ans et déjà beaucoup de talents. Il danse à merveille toutes les danses à la mode, m’apprend le turkey trot, le maxie et l’aeroplane ; il écrit des nouvelles que la presse publiera bientôt, il en est certain ; il est propre et élégant, il sait le français – c’est grâce à sa connaissance du français qu’il a été fait lieutenant d’infanterie après ses classes à Princeton, les francophones jouissant d’un privilège qui les propulse officiers – et surtout il est propre et soigné, sa mise d’une coquetterie presque dandy. » Celle qui s’exprime ainsi, c’est Zelda Sayre, la fille du juge Sayre, petite-fille d’un sénateur et d’un gouverneur, véritable diable à tête blonde de Montgomery, Alabama. La « Southern Belle » et l’officier deviennent après-guerre des célébrités adulées par le Tout-Manhattan, ils font la une des journaux, ont leurs portraits au frontispice des théâtres et des cinémas. Ils sont beaux et photogéniques : les années 20 leur appartiennent. De l’Alabama à l’aile psychiatrique du Highland Hospital de Ashville où elle est suivie pour troubles mentaux intermittents, Zelda se souvient de cette vie qui ressemblait à un « cloaque de chic », comment ils ont pu s’aimer au départ et comment ils se sont supportés toutes ces années"
Donc a priori à la 4eme de couv ça se jouere entre Claudel et celui-là. Sauf grosse surprise.

Auteur:  Karloff [ 29 Oct 2007, 09:56 ]
Sujet du message: 

Pourquoi tant de haine ?

Auteur:  The Scythe-Meister [ 29 Oct 2007, 14:20 ]
Sujet du message: 

Elle est belle la littérature française.

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