Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Masters of horror, c'est parti !
https://forum.plan-sequence.com/masters-horror-est-parti-t1222-75.html
Page 6 sur 10

Auteur:  mannhunter [ 09 Juin 2006, 11:29 ]
Sujet du message: 

le Dario,Jenifer et les Masters of Horror bientôt à Paris!! 8) :

http://www.pariscinema.org/fr/programme ... orror.html

Auteur:  mannhunter [ 29 Juin 2006, 12:33 ]
Sujet du message: 

le dvd US de "Jenifer" bientôt dispo...alléchant 8) :

http://www.fangoria.com/news_article.php?id=6383

Auteur:  Zad [ 08 Juil 2006, 09:19 ]
Sujet du message:  Re: Masters of horror, c'est parti !

Jack Griffin a écrit:
Incident On and Off A Mountain Road de Don Coscarelli

Image

Exercice de détournement, l'épisode de Coscarelli est un film de petit malin...Bon je suis loin d'avoir accroché à certains aspects du scénar mais le soin apporté au décor, à la photo et à la mise en scène, plutôt efficace, est à saluer...Tenant parfaitement la route durant ces petites 50 min, ce survival rappelle MALT et Jeepers Creepers avec une petite touche de MacGyver et de Buffy. A l'arrivée, on n'a pas l'impression d'avoir eu affaire à du délayage, ni à un long qui se serait terminé trop tôt.
La suite, vite 8)


découvert hier soir grâce à Paris Cinéma... et j'ai trouvé ça affligeant.
détestable ode à l'auto-défense, écrite n'importe comment. En gros, une nana surentraînée court dans les bois poursuivie par un méchant pas beau -- le plus nul des boogeymen depuis bien longtemps: look banal, extrêmement faillible, super-lent (la nénette aurait largement le temps de se faire les ongles et de siroter un café...), nanti d'une seule bonne idée (les gyrophares de flics).

L'histoire est à vomir de connerie, on est à deux doigts du film fasciste... La réa tourne autour de deux idées (effets stroboscopiques et montage alterné), à vide...

Tant pis pour tout ce que je vais me prendre dans la gueule après ce message... Le pire des survivals que j'aie jamais vus, justifié par rien, pas écrit, cliché, con comme la lune...

Auteur:  Zad [ 08 Juil 2006, 09:25 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
Je sors vraiment très enthousiaste de ce Jenifer, qui aurait sans doute mérité un peu plus de développements. En deux ou trois plans et un générique où l'on entend une comptine enfantine rappelant Profondo rosso, Argento impose immédiatement sa marque et fait preuve d'une grande, mais discrète, maîtrise qui pourrait s'apparenter à son dernier Card player, avec ici une tentative de retour aux sources par le retraitement de l'enfance et sa perversion. L'histoire, très simple et prévisible, est traitée comme un conte dénué de morale, de sens et où est avant tout mise en avant son aspect cyclique ainsi que la grande part de sexe et de violence (peut être est le film le plus gore du cinéaste) qui mèneront le héros à la folie. Sous des apparences simples, le film travaille constamment ces éléments et met peu à peu en évidence sa bizarrerie par son approche purement esthétique. Simonetti passe, quand à lui, de la voix d'enfant aux samples technos à la Card player et à la musique orchestrale.
Le cinéaste fait également passer pas mal d'humourà travers certains personnages secondaires mais aussi par le détournement systématique de tous les clichés se présentant (coéquipier vite éjecté, modèle familiale brisé et presque inexistant)...On a un peu de mal à situer l'action le cinéaste n'ayant visiblement pas envie de parler des Etats-unis, il recrée un univers bien à lui, sans réelle attache culturel.
Donc, selon moi, beaucoup de belles choses dans ce moyen métrage (un début et un plan de fin dans la continuité du générique magnifiques) qui hissent cet épisodes tout en haut des 4 premiers Masters of Horror diffusés.

Image


après ce que le petit milieu de la critique française s'était auto-buzzé, je m'attendais à un gros coup de boule... Les conditions étaient réunies: projection sur grand écran en présence d'Argento himself (un type très attachant, d'ailleurs, modeste et drôle), avec un public chaud.

Je reste hélas sur ma faim... Je trouve l'idée de base absolument brillante, troublante, hyper-bien vue... Toute la première partie est captivante et fait bien monter la pression... Hélas, la suite n'est pas à la hauteur, ne poussant pas son concept suffisamment loin, laissant plein de trous béants dans le scénario, tombant dans le piège du mécanique, du répétitif (une scène de meurtre/une scène de baise... c'est dérangeant au départ, ça devient vite attendu et sans surprise, malheureusement) et surtout de la pirouette finale, ultra-prévisible.

Dommage, car pas mal de trucs font mouche, à commencer par le maquillage de Jenifer, vraiment dérangeant, et une mise en scène élégante, hélas gâchée régulièrement par une musique dont on saisit les intentions d'hommage, mais qui devient vite un peu embarrassante...

Un essai intéressant, donc, mais pas convaincant. Aurait mérité, sans doute, une réécriture, ca ron sent Argento sincère et amoureux de cette histoire...

Auteur:  Zad [ 08 Juil 2006, 10:07 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
Homecoming (Joe Dante)

Image

Entre critique acerbe du milieu politique et remise en cause de l'interventionnisme américain, l'épisode de Dante est bien le brûlot espéré. Du fait qu'il traite d'une actualité toute récente, le cinéaste exprime un militantisme appuyé, destiné surtout à réveiller les consciences sur le sujet tabou des innombrables jeunes soldats américains mort en Irak. Le geste est fort: Réveiller les morts, montrer les corps en décomposition pour répondre à la censure médiatique américaine et son refus de véhiculer toutes les images violentes que draine cette guerre. La classe politique en prend aussi pour son grade même si, il faut reconnaître, de façon moins brillante que dans Second Civil War. C'est un peu le problème du film qui bien que tirant à boulets rouges là où ça fait mal, en oublie parfois de le faire bien. Les idées et la liberté de ton sont là, on rit parfois mais on ne jubile jamais vraiment.
Grand cinéaste fonctionnant par référence, Dante profite de cette histoire de Zombie pour faire quelques clins d'oeils à bon nombre de films fantastiques, principalement à la trilogie de Romero lors d'une scène dans un cimetière, ou ailleurs, dans un bloc chirurgical. Robert Picardo (qui a bien vieilli) est aussi de la partie. Petit regret: la perte de Goldmisth se fait sentir, d'autant plus que la musique est atroce.

Image

:lol:


Jouissif, drôle, impertinent, acide... Qui a aimé The Second Civil War retrouvera ses petits dans cet excellent comeback de Monsieur Dante. Des épisodes de Masters of Horror que j'ai vus, c'est le seul, avec le Carpenter, qui paraisse vraiment à l'aise avec sa durée. Le film est plein, cohérent, bourré de détails croustillants et sa dramaturgie est parfaitement adaptée.

Le résultat, filmé avec application, est jubilatoire en diable et confirme, après Romero et Campillo (dont j'ai appris hier que les Revenants allait faire l'objet d'un remake US, annoncé spectaculaire -- je réserve, donc, mais je trouve que c'est une idée stupide), que le traitement politique des revenants est sans doute le plus pertinent.

Je sais que Dante n'a plus tellement envie de bosser au ciné. Si c'est pour faire de tels bijoux pour la TV, je n'y vois aucun inconvénient. :D

Auteur:  mannhunter [ 08 Juil 2006, 10:09 ]
Sujet du message: 

Citation:
projection sur grand écran en présence d'Argento himself (un type très attachant, d'ailleurs, modeste et drôle), avec un public chaud.


ça devait être sympathique! :D

Citation:
la pirouette finale, ultra-prévisible.


c'est vrai qu'on s'en doute un peu dès le début,mais le coeur de l'histoire,c'est plutôt la relation étrange entre les deux personnages. :wink:

sinon,rien à rajouter aux propos de Jack...

Auteur:  Zad [ 08 Juil 2006, 10:13 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
Cigarette burns (John Carpenter)

Image

Carpenter nous refait le coup de In the mooth of madness et remplace l'univers de la littérature par celui du cinéma. C'est malheureusement beaucoup moins convaincant même si le film fait illusion dans une première moitié assez intrigante. Ici c'est l'histoire d'un collectionneur cinéphile qui part à la recherche de la copie d'un film maudit, rendant fou les spectateurs qui le regardent. L'investigation le fait voyager, de new york à vancouver en passant par Paris (passage le plus faiblard du film).
Dans les points positifs on pourra savourer la perf d'Udo Kier, la crudité de certaines scènes gores, le clin d'oeil du cinéaste à Argento et la noirceur de la fin. Quand à la mise en scène, elle reste malheureusement anodine.


Assez d'accord avec ça, mais vraie tendresse pour le film, qui parvient vraiment à mettre mal à l'aise, notamment dans sa dernière partie, excellente. Le vrai problème vient du passage un peu faiblard au milieu de l'épisode, avec le mafieux à la pelloche tatouée sur le corps, qui sort trop tôt (trop tout court?) du réel pour qu'on y adhère vraiment.

Reste un côté Conte de la Crypte et plusieurs belles choses: l'emploi des brûlures de cigarettes annonciatrices, l'ange aux ailes coupées (sublime), une sincérité cinéphile et l'envie bondissante de, nous aussi, voir La Fin absolue du monde...

J'ai plutôt bien marché.
Mais le Dante reste largement au sommet.

Auteur:  Jack Griffin [ 08 Juil 2006, 10:42 ]
Sujet du message: 

mannhunter a écrit:
Citation:
projection sur grand écran en présence d'Argento himself (un type très attachant, d'ailleurs, modeste et drôle), avec un public chaud.


ça devait être sympathique! :D


Rappelons qu'il sera là aujourd'hui pour présenter Inferno au MK2 bibli (après une petite séance de dédicace) :D

Auteur:  mannhunter [ 08 Juil 2006, 10:48 ]
Sujet du message: 

Jack Griffin a écrit:
après une petite séance de dédicace:D


c'était pas hier?

"Inferno" sera t'il projeté en dvd ou en 35mm? :mrgreen:
le site du festival l'annonce en v.f...peut être la version M6??

Auteur:  Jericho Cane [ 08 Juil 2006, 10:50 ]
Sujet du message: 

mannhunter a écrit:
Jack Griffin a écrit:
après une petite séance de dédicace:D

c'était pas hier?


Rencontre avec Dario Argento, l'un des plus célèbres Masters of Horror
Samedi 8 juillet, 16h, Fnac Forum des Halles

A l'occasion de la présentation des films de la série Masters of Horror, Paris CinéCampus vous propose de rencontrer Dario Argento, l'un de ses plus célèbres réalisateurs, pour une discussion on ne peut plus terrifiante...
Modérateur : Jean-Baptiste Thoret (Panic)

Auteur:  Jack Griffin [ 08 Juil 2006, 11:28 ]
Sujet du message: 

mannhunter a écrit:
"Inferno" sera t'il projeté en dvd ou en 35mm? :mrgreen:
le site du festival l'annonce en v.f...peut être la version M6??


Voilà ils vont nous projeter un enregistrement de M6 sur VHS avec le générique des Jeudis de l'angoisse, les pubs et la signalétique. :?
J'espère que la présence d'Argento les dissuadera de passer le dvd du film.

Auteur:  Jericho Cane [ 08 Juil 2006, 13:10 ]
Sujet du message: 

mannhunter a écrit:
"Inferno" sera t'il projeté en dvd ou en 35mm? :mrgreen:
le site du festival l'annonce en v.f...peut être la version M6??

Copie VF en 35mm, comme c'était le cas à la cinémathèque pendant la rétro Argento.
Donc c'est sans moi.

Auteur:  Zad [ 08 Juil 2006, 14:07 ]
Sujet du message: 

ah et, un ajout sur le carpenter: il y a un vrai problème lorsque les français sont joués par des américains qui imitent l'accent français... C'est une vraie cata et lorsqu'ils se mettent à parler français, c'est encore pire!

C'est gênant, ça jure et ça te fait sortir du film... La palme ici à un "Vous êtes fou..." assez *gloups* et à l'incapacité de tous les acteurs à dire autre chose que "Le fin absoloue dou mônte"... :?

Auteur:  mannhunter [ 23 Juil 2006, 09:32 ]
Sujet du message: 

vu le Gordon et le Carpenter.

le Gordon est le plus mauvais des deux,l'histoire est trop classique voire conventionnelle et ça se traine :? :( ...reste la fin plutôt réussie et cruelle,mais bon... :?

le Carpenter n'est clairement pas le "chef d'oeuvre" annoncé par beaucoup! :shock: :?
on a là une variation mineure sur "l'antre de la folie",avec quelques effets gore sympas et un point de départ vaguement intrigant,mais bon...les dialogues sont parfois pompeux et risibles (ahhh "la fin absoloue dou monde" répétéé 100 fois!! :lol: :lol: ) et l'histoire tourne en rond,devient assez vite répétitive.
on ne retrouve pas non plus l'élégance habituelle de Carpenter...
bref,dans l'ensemble,c'est regardable,passable,mais un peu décevant pour un Carpenter...

Auteur:  Jericho Cane [ 24 Juil 2006, 00:54 ]
Sujet du message: 

Je commence la découverte des Masters of Horror cette semaine.

J'ai commencé par le Carpenter. C'est assez décevant, malgré un début intriguant. Restent quelques effets sympas, mais bon... :P

Je ne comprendrai jamais pourquoi il a tourné ces ridicules extraits supposés de la Fin Absolue du Monde. Il aurait mieux fallu qu'on ne voit absolument RIEN de ce film censé être réalisé par le Diable. L'impact aurait été plus fort, laissant place à l'imagination... Là, avec ces petites images furtives maladroitement dévoilées, c'est juste complètement con.

Page 6 sur 10 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/