Bon, alors mardi soir, j'ai eu le courage de rester bosser à l'école jusqu'à 17h30 au lieu de 16h parce que je devais aller au ciné dans la soirée (bah oui, le printemps du ciné, l'entrée à 3€50...) mais quand j'suis arrivée, y'avait foule alors j'suis allée louer un dvd. Encore un plan foireux, le video-club était fermé. J'avais pourtant vérifié les horaires mais le gars qui tient le machin les a changés
. Bon, au final, j'suis rentrée chez moi et j'ai vu le dernier dvd que j'ai acheté et qui traînait quelque part sur mon bureau. Ouf, la soirée était sauvée...
Voilà un bon vieux film de Woody Allen qui rend un véritable hommage au cinéma et esquisse une réflexion sur la création artistique à travers une très belle mise en abyme. Durant les années trente, alors que les Etats-Unis sont frappés de plein fouet par la crise, Cecilia voit son couple battre de l’aile. Monk, son mari la brutalise et se noie dans le désoeuvrement et l’alcool. Alors la jeune femme se rend au
Jewel, où est distribué
La Rose Pourpre du Caire. Le cinéma, véritable lieu d’exil et d’émerveillement permet à la jeune femme de soigner son cœur balafré. L’émotion est à son comble lorsqu’un jour, un des personnages du film, Tom Baxter, s’échappe de l’écran pour rejoindre la réalité et faire sa vie avec Cecilia… Concis, pertinent, empreint d’un humour léger et d’une candeur toute charmante, le film de Woody Allen met à l’honneur le septième art, saluant entre autres, Fred Astaire et Ginger Rogers, deux grands joyaux diamantifères qui n’ont rien perdu de leur éclat auprès des spectateurs toujours avides de se laisser bercés dans un univers où l’illusion est reine.