Zad a écrit:
sa réputation, à costa, c'est quoi exactement, outre la sobriété et la rigueur? tempo chiant, dialogues imbitables, underplay, scénario pmpeux, didactique? le reproche number one tient à quoi exactement?
FDC a réponse à tes questions:
"Né le 3 mars 1959 à Lisbonne, Pedro Costa connaît la Croisette pour y avoir présenté, il y a 12 ans,
La Maison de lave (
Casa de Lava), en compétition dans la section Un Certain regard. 2006 est l’année de son entrée par la grande porte, à savoir la sélection officielle et la course à la Palme dorée. C’est dans les années 80 que Costa abandonne ses études d’Histoire pour le cinéma, suivant des cours de mise en scène et de montage à l'Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne, et ce avant de signer son premier court-métrage en 1987. Costa travaille par la suite pour la télévision portugaise. 2 ans plus tard, le cinéaste termine son premier long,
Le Sang (
O Sangue), des débuts sous influence de Murnau, bien reçus par la critique. En 1997, Costa réalise son troisième film,
Ossos avec au cœur de ses thèmes, l’enfance, sujet qu’il traitait déjà à la télévision et dans
Le Sang. Le film sera distingué au Festival de Venise. Au tournant du nouveau millénaire, Costa se diversifie: de 2000 à 2005, il signera 2 documentaires (
Dans la chambre de Vanda, sur la déchéance d’une toxicomane, et
Où gît votre sourire enfoui?, sur le couple Danièle Huillet / Jean-Marie Straub), un nouveau court-métrage (
6 bagaletas) et un clip pour Jeanne Balibar,
Ne change rien, extrait de l’album de l’actrice-chanteuse,
Paramour.
En avant jeunesse! célèbre son retour au long-métrage de fiction, autour d’un ouvrier capverdien et de la relation qu’il entretient avec les paumés qui l’entourent dans son HLM. La sublimation des turpitudes et les qualités d’esthète de Costa séduiront-elles le jury de Wong Kar-Wai?"