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Cannes 2007 - 4 mois, 3 semaines et 2 jours (Cristian Mungiu
https://forum.plan-sequence.com/cannes-2007-mois-semaines-jours-cristian-mungiu-t6721-30.html
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Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 07 Juil 2007, 12:52 ]
Sujet du message: 

Tiens Zad ils l'ont même mis sur leur blog:
http://60acannes2007.canalblog.com/

Auteur:  Zad [ 09 Juil 2007, 11:11 ]
Sujet du message: 

hop: http://rue89.com/2007/07/07/pataques-du ... -palme-dor

Auteur:  Zad [ 09 Juil 2007, 11:14 ]
Sujet du message: 

tiens, tiens, gomart a réussi à faire effacer le pages conservées en cache sur google... chapeau l'artiste...

Auteur:  Jericho Cane [ 09 Juil 2007, 11:17 ]
Sujet du message: 

Lol, c'est fou, cette histoire...

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 09 Juil 2007, 11:18 ]
Sujet du message: 

Question:
est-ce que le foetus est dégueu à voir ?

Ou bien est-ce que c'est "juste" un bébé mais en plus petit et plein de sang ?


C'est une vraie question.

Auteur:  Zad [ 09 Juil 2007, 11:19 ]
Sujet du message: 

si la réponse pouvait être donnée en spoiler, merci ;)

Auteur:  Jericho Cane [ 09 Juil 2007, 11:20 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
si la réponse pouvait être donnée en spoiler, merci ;)

C'est déjà un gros spoiler de savoir qu'on voit le foetus.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 09 Juil 2007, 11:25 ]
Sujet du message: 

Tant qu'à faire, j'ai édité mon message. Fais-en de même, Jericho.

Auteur:  Jericho Cane [ 09 Juil 2007, 11:29 ]
Sujet du message: 

Qui-Gon Jinn a écrit:
Tant qu'à faire, j'ai édité mon message. Fais-en de même, Jericho.

Fait.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 09 Juil 2007, 11:30 ]
Sujet du message: 

Ca t'empêche pas de répondre à la question.

Auteur:  Jericho Cane [ 09 Juil 2007, 11:34 ]
Sujet du message: 

Qui-Gon Jinn a écrit:
C'est une vraie question.

Alors je dirais "oui aux deux"... Parce que c'est troublant et assez dérangeant de voir ce petit foetus posé là, par terre, comme un simple objet, sur le sol de la salle de bains.

Et c'est un long plan fixe.

Auteur:  Zad [ 09 Juil 2007, 11:44 ]
Sujet du message: 

ah! sacro-saint Travail hors connexion et tes bonnes archives!

Revoici donc l'horrible note de Gomart, prévoyez le seau à gerbe.


Citation:
"Le film "4 mois, 3 semaines et 2 jours", primé cette année à Cannes met en scène un avortement clandestin dans la Roumanie communiste de Ceaucescu,

N'ayant pas vu le film, et n'ayant pas en tête d'aller le voir, je ne fais aucun commentaire sur la qualité cinématographique du film. Je ne fais que regretter ce choix sur le fond et le prix décerné par "l'Education nationale".

Le film se déroule dans la Roumanie de Ceaucescu, où l'avortement est interdit. Une jeune étudiante entreprend d'interrompre sa grossesse avec l'aide de sa camarade de chambrée. Les deux femmes demandent l’aide d'un homme pour procéder discrètement à l'avortement dans une chambre d'hôtel. Il se fera payer non pas en argent, mais en nature.... Oeuvre semble-t-il d’un réalisme cru, le film montre de quelle façon un avortement dans la Roumanie communiste de 1987 -qui l'interdisait- pouvait tourner au cauchemar.

Que ce film ait été récompensé à Cannes étonne finalement assez peu ... Je suis en revanche préoccupé d’apprendre qu’il a reçu en outre la reconnaissance de l’Education nationale pour son caractère « pédagogique » . Primé par un jury composé de membres de la communauté éducative et professionnelle et présidé par l'actrice Bernadette Laffont "4 mois, 3 semaines et 2 jours" bénéficiera ainsi de la création d'un DVD-rom « pédagogique » qui en facilitera l'approche et invitera à l'analyse et au débat avec les élèves.

On peut s’inquiéter de voir une telle thématique investie d’une valeur exemplaire : en quoi un film qui met en scène une femme désespérée et prête à tout pour supprimer l’enfant qu’elle porte peut-il être un film pédagogique ? Quel modèle ce film met-il en scène sinon celui de la désespérance la plus totale, le renoncement à la vie, le choix de la mort, le consentement à la prostitution, l’esclavage des corps, l’humiliation de la femme ? Où est l’apprentissage de la responsabilité, de l’éducation à la vie, de la liberté ?

Ce film vise sans doute à « montrer le courage d’une femme libre » dans un régime hostile aux libertés, érigeant ainsi en exemple l’affranchissement de la loi, la transgression de la vie comme un modèle de courage et de liberté face à l’oppression. Mais où est la liberté dans la prostitution, où est la liberté dans la suppression de la vie, où est la liberté dans le choix du désespoir ?

On peut craindre que l’on ne veuille en venir, à travers ces récompenses, à une justification officielle, institutionnelle et « éducative » de la pratique légale de l’avortement. C’est cela qui m'afflige. Une telle démarche dans l’Education nationale n’est certes pas nouvelle (rappelons-nous le sujet de l’épreuve scientifique du Bac 2005 à destination des élèves de Première L auxquels il était demandé de "dégager des arguments en faveur de l'avortement" sur la base d’un texte aux affirmations scientifiquement inexactes etidéologiquement suspectes), mais je ne me résouds pas à sa persistance, quand on sait les ravages causées par l'avortement.

Car ceux qui ont vu fonctionner le système de prise en charge des IVG dans notre pays savent que ce système n’est ni le système de la liberté, ni celui de la justice, ni celui de la protection des femmes. Elles sont plus de 200 000 à subir un avortement chaque année, et ce dans la plus grande indifférence. Et ces femmes sont ensuite laissées seules face à leur détresse parfois lourde.

Nous feignons d'ignorer le malaise des soignants, l’inadéquation entre la loi et les réalité vécues, les dysfonctionnements générant des situations injustes, les pressions répétées sur des femmes fragilisées, les IVG « tardives » pratiquées au-delà du délai sans consultation préalable, l’absence de temps d’écoute et de parole, et la souffrance personnelle vécue par chacun des acteurs de la "chaîne", à tous les niveaux. Nous feignons d'ignorer cette et forme insidieuse de conspiration du silence qui empêche ces souffrances multiples d’être entendue. Si l’Education nationale veut ériger cette histoire en exemple, faire de la "pédagogie" sur ce sujet ô compbien délicat de l'IVG, alors qu’elle montre aussi la réalité sombre de l’avortement vécue par les femmes dans le milieu hospitalier aujourd’hui, 30 ans après le vote de la loi Veil.

Enfin nous devons nous interroger sur la mission même de l’institution éducative dans notre pays et sur les répercussions psychologiques d’une telle démarche. Où est le respect des convictions ? Comment l’Education Nationale compte-t-elle gérer les traumatismes psychologiques qu'un tel film ne manquera pas de générer chez certains élèves ? Comment peut-elle justifier de faire d'un tel film un « instrument pédagogique » ? Et l'on s'étonne ensuite que les parents de plus en plus nombreux choisissent de mettre leurs enfants dans des établissements privés et que les établissements hors contrat se multiplient ? Comment font ceux qui n'ont pas la possibilité d'agir de la sorte ?"

Auteur:  peter stuart [ 09 Juil 2007, 17:40 ]
Sujet du message: 

à propos de Christine "jamais sans ma bible" Boutin, la nouvelle amie de Fadela, la voila qui se prend pour Thierry Meyssan maintenant:

http://tempsreel.nouvelobs.com/videos/index.php?id_video=1271

Auteur:  Zad [ 09 Juil 2007, 20:07 ]
Sujet du message: 

ah ouais, c'est pas neuf, j'en avais déjà parlé, mais c'est toujours bon à rappeler... ces cinglés qui nous gouvernent...

Auteur:  Zad [ 10 Juil 2007, 09:41 ]
Sujet du message: 

Bon ben apparemment c'est un succès!
Allez, rions un peu, et observons la réaction des "pro-vie" ("le lobby pro-mort", qu'est-ce qu'on se marre) :


Citation:
"Xavier Darcos recule devant le lobby pro-mort

Lu dans Présent :

"Le ministre de l’Education Xavier Darcos avait pris la décision vendredi de refuser d‘éditer à destination des collégiens et lycéens le DVD du film primé à Cannes, 4 mois, 3 semaines, 2 jours. En raison de la dureté du film : la description d’un avortement clandestin sous le régime de Ceausescu [...]. Le ministre vient de revenir sur sa décision. [...]
Le ministre de l’Education Xavier Darcos a d’abord refusé d‘éditer et de diffuser 4 mois, 3 semaines, 2 jours à destination des collégiens et lycéens jugeant le film trop «cru» et trop «dur» : «Le film est potentiellement choquant et déstabilisant pour des élèves ayant entre 11 et 18 ans», avait fait savoir le cabinet de Xavier Darcos. [...]
Aussitôt la société des réalisateurs de film (SFR) a dénoncé des «pressions d’associations anti-avortement» dénonçant avec fureur «l’interdiction gouvernementale de la diffusion du film en milieu scolaire». Quelques heures à peine après ce coup de semonce, le ministre de l’Education reculait. Il n’interdit plus la diffusion du film dans les collèges et les lycées, il suspend sa décision. Il doit rencontrer la société des réalisateurs de film ainsi que des membres du jury du prix de l’Education. Il va également demander l’avis de la Commission nationale de classification. Il a annoncé qu’il prendrait sa décision à l’issue de ces consultations."
Que l'on pense que la diffusion de ce film en milieu scolaire soit une bonne ou mauvaise chose (car ce film ne peut-il pas permettre de créer enfin un débat sur l'avortement), il est tout de même anormal qu'un ministre recule suite à l'accusation d'avoir cédé aux "pressions d'associations anti-avortement".
Michel Janva"
http://www.chretiente.info/eglise_catho ... ticle=6819

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