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Cannes 2007 - La Forêt de Mogari (Naomi Kawase)
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Auteur:  Yuddi [ 21 Avr 2007, 15:53 ]
Sujet du message:  Cannes 2007 - La Forêt de Mogari (Naomi Kawase)

En compétition.

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Et réjouis-toi ça ne dure qu'1h37.

Auteur:  Bakerboy [ 21 Avr 2007, 16:05 ]
Sujet du message: 

ça pourrait faire trois heures, je me réjouirais tout autant. Je me suis toujours pas remis de Shara.

Auteur:  Yuddi [ 21 Avr 2007, 16:15 ]
Sujet du message: 

Bakerboy a écrit:
ça pourrait faire trois heures, je me réjouirais tout autant. Je me suis toujours pas remis de Shara.


Bien ! Il est des nôôôôtreees ! Suzaku aussi ?

Auteur:  Bakerboy [ 21 Avr 2007, 16:40 ]
Sujet du message: 

Moe hélas no... toujours pas vu.

Auteur:  Yuddi [ 21 Avr 2007, 16:41 ]
Sujet du message: 

Bakerboy a écrit:
Moe hélas no... toujours pas vu.


Magnifique, même sur une VHS rayée.

Auteur:  Karloff [ 30 Avr 2007, 13:06 ]
Sujet du message: 

Evidemment mon film le plus attendu

Auteur:  Karloff [ 07 Mai 2007, 19:56 ]
Sujet du message: 

ah ben moi je suis quand même allé à Nara exprès pour voir ou s'est filmé Shara donc bon.... ça me touche à un point son cinéma, ce n'est pas permis

Sinon Machiko Ono, l'héroine du film, était la jeune ado de Suzaku.

Auteur:  Jericho Cane [ 08 Mai 2007, 22:32 ]
Sujet du message:  Re: Cannes 2007 - La Forêt de Mogari (Naomi Kawase)

J'adore les deux photos, surtout la première. :)

Auteur:  Karloff [ 25 Mai 2007, 19:53 ]
Sujet du message: 

Donc vu. Donc sublime au delà-du possible. Je vais faire pour Pingouin là. C'est au-delà même de ce que j'espérais ressentir. Je pensais être le seul mais deux journalistes que je ne connaissais pas ont aussi suradoré le film en disant, c'est magnifique, non, c'est magnifique.

La Palme d'Or et fissa.


6666666/6

Auteur:  Gerry [ 25 Mai 2007, 23:21 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Donc vu. Donc sublime au delà-du possible. Je vais faire pour Pingouin là. C'est au-delà même de ce que j'espérais ressentir. Je pensais être le seul mais deux journalistes que je ne connaissais pas ont aussi suradoré le film en disant, c'est magnifique, non, c'est magnifique.

La Palme d'Or et fissa.


6666666/6


Yeahhhhh!!!
Je veux pas faire mon relou avec des questions cons, mais en fait si : par rapport à Suzaku et Shara, quoi de neuf, c'est mieux, ça ressemble, etc.?

Auteur:  Le Pingouin [ 26 Mai 2007, 09:26 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Je vais faire pour Pingouin là. C'est au-delà même de ce que j'espérais ressentir.


Ahahahahahahahahah

J'vais écrire "Fais ton pingouin", et niquer "fais la poule" dans les charts!

Auteur:  Jericho Cane [ 26 Mai 2007, 16:20 ]
Sujet du message: 

Je confirme : c'est magnifique à en pleurer...

Mais Kawase aura-t-elle la Palme? Je ne sais vraiment pas...

6/6

Auteur:  Zad [ 26 Mai 2007, 18:13 ]
Sujet du message: 

les cahiers, pas tout à fait convaincus, apparemment :

Citation:
Vendredi 25 mai, 20h45. Trois rédacteurs des Cahiers sortent de la projection de La Forêt de Mogari, Naomi Kawase, compétition officielle. Ils n’ont pas tellement envie d’en parler, rincés par l’eau, les feuilles, le vert, le ding-ding zen, le deuil enfin réussi, la sieste la tête contre la terre. Déçus par la forêt, ils parleront d’autres arbres, de quelques radicelles inattendus : américains.


Cyril Neyrat : Grâce à James Gray, la domination américaine en compétition officielle n’aura pas été totale. Les avis étaient partagés hier soir, à la sortie de We Own The Night, certains extatiques et émus, d’autres, dont les trois ici présents, dubitatifs et déçus. Film scolaire, très, très sérieux, mal écrit, sans rythme. Alors question : que valait vraiment The Yards ? Et Little Odessa ? Hypothèse : parce que nous avions été surpris par le premier film de Gray, nous n’avions osé reconnaître la médiocrité du second, que le troisième confirme. Cinéma de bon élève, pas très doué, pas très courageux.

Hervé Aubron : Jusque dans son échec, son éventuel gâtisme, Gray paraît quand même représentatif de la sélection américaine, l’écrasante réussite de ses compatriotes en officielle. Ce qui pourrait réunir Gray, Tarantino, les Coen, Van Sant, Fincher et Ferrara (hors compétition et pas en très grande forme non plus) : un certain désir de réduction, au sens culinaire. Réduire la sauce, Back to the basics. Chercher le principe fondamental de ce qu’on travaille. Chez Gray, cela s’en tient à une étrange passion pour la normalisation.

Cyril Neyrat : Schématique, le Gray l’est tant dans son écriture, étrangement grossière, que dans son propos : une apologie de la police qui n’a pas l’excuse du grand style ni le tranchant d’un Dirty Harry, par exemple, mauvais exemple, les films n’ont rien de comparable. Si Tarantino réduit, il ne retient rien, au contraire : d’une rare générosité, le cinéaste et les personnages donnent tout du premier au dernier plan. Zodiac, Van Sant... on peut parler de générosité, oui, et si ce terme semble flou et mou (il fallut en expliquer le sens à Tarantino, hier, au début de l’entretien), peut-être ces films incitent-ils à en préciser l’idée. Qu’est-ce qu’un film généreux ?

Emmanuel Burdeau : Il se passe quand même quelque chose d’un peu étrange, surtout pour nous. Cannes montre en compétition officielle Sokourov, Bela Tarr, Naomi Kawase, quelques uns des cinéastes (des " auteurs ") les plus radicaux, les plus forts du cinéma mondial, et puis non, ce n’est décidément pas là que ça se passe, ou que ça bouge. Le festival aura été américain, alors même que le cinéma, en général, ces derniers temps, l’a été assez peu. Et il l’aura été d’une manière qui ressemble à ce qui arrive, en ce moment, plus largement, à tout le cinéma : un retour aux fondamentaux, en effet, une distance prise par rapport au contemporain, un art rudimentaire. Ce qu’on trouve certes aussi, ici, chez Kawase, Sokourov, Tarr, mais - à l’exception du troisième, dont le film est bien supérieur à ce qui s’en murmure ici - sans la force et l’espèce de tranquillité des Américains. Paranoid Park est-il un grand film ? No Country for Old Men ? Boulevard de la mort ? Ces questions n’ont, posées comme ça, vraiment aucun sens (même si, autre avant-goût de l’entretien, QT affirme assez clairement que ce film-ci n’a rien, pour lui, d’une récréation). Le philosophe qui annonçait un devenir-mineur universel a-t-il enfin raison (un jour, le siècle sera deleuzien) ?

Hervé Aubron : Le mineur, oui. Des maquettes, des schémas (plutôt que du schématique). Qu’est-ce que ça serait, le mineur du moment en Amérique ? Chez Van Sant, c’est cette passionnante inversion de l’élévation entretenue par les trois films précédents (à l’image du reflet-fantôme de Blake dans Last Days). En gros, du trivial au cosmos. Dans Paranoid Park, c’est le contraire, c’est le cosmos qui se replie dans un skate, un fait divers crapoteux. Chez les Coen, ce n’est plus le polar comme grande récapitulation du cinéma et de l’Amérique, type Miller’s Crossing, l’idée d’un code universel, d’un joujou universel. Dans No Country for Old Men, le code américain n’est plus universel. On revient à un pays particulier, un pays bizarre. Un pays impossible (No Country), non plus un pays universel. Cela pourrait être ça, le mineur américain de cette sélection : voir en quoi le code américain n’est plus universel.

Cyril Neyrat : Ce détour revitalisant par le mineur ne concerne pas que les Américains, mais aussi celui dont on craignait le plus l’enflure, le penchant à la démesure et la mystique du grandiose : Béla Tarr. Mal reçu ici, comme si L’Homme de Londres devait marquer la fin de la surestimation du Hongrois. C’est le contraire, et c’est parce qu’il adapte Simenon, qu’il se donne le petit territoire d’une ville portuaire et renonce aux masses et aux perspectives, que Béla Tarr réussit un des meilleurs films de la compétition.D’autant plus étrange qu’il partage avec certains mauvais films les ingrédients d’une recette du moment : production et casting international, auteurisme chic, mondialisé. Wong Kar-wai et Assayas se perdent et tournent en rond dans ce non-espace, Béla Tarr arrive bizarrement à y retrouver la densité terrienne de ses meilleurs films. On retrouve les Américains : le passage par le mineur est aussi le choix de lieux et de temps mesurés.

Auteur:  Zad [ 26 Mai 2007, 18:17 ]
Sujet du message: 

et à Télérama, ils ont pété un câble (fatigue?) :

Citation:
Le second : Ne me dis pas que tu as aimé le Naomi Kawase…

Le premier : La Forêt de Mogari ? Il y a deux beaux plans. Mais, euh, le reste, c’est juste pas possible…

Le second : Tu veux qu’on rejoue la scène de la poursuite ? Quand le vieillard fuit dans la campagne, qu’il est poursuivi par l’infirmière… Rappelle-toi : il lui rappelle son fils, elle lui rappelle sa mère…

Il part en courant maladroitement.

L’autre le suit en agitant les bras, et en criant d’une voix suraigüe : "Shigeki-san ! Shigeki-san !..."

Auteur:  Noony [ 26 Mai 2007, 19:14 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
et à Télérama, ils ont pété un câble (fatigue?) :

Citation:
Le second : Ne me dis pas que tu as aimé le Naomi Kawase…

Le premier : La Forêt de Mogari ? Il y a deux beaux plans. Mais, euh, le reste, c’est juste pas possible…

Le second : Tu veux qu’on rejoue la scène de la poursuite ? Quand le vieillard fuit dans la campagne, qu’il est poursuivi par l’infirmière… Rappelle-toi : il lui rappelle son fils, elle lui rappelle sa mère…

Il part en courant maladroitement.

L’autre le suit en agitant les bras, et en criant d’une voix suraigüe : "Shigeki-san ! Shigeki-san !..."


:shock:

10 jours de festival, ça te flingue n'importe quel critique de ciné. Elles sont tellement fragiles ces bebetes là!

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