Le festival Un État du monde… et du cinéma est un lieu de débats et de rencontres autour de l’actualité telle que le regard des cinéastes nous propose de la voir et de la questionner. Cette première édition est placée sous le double parrainage d’Hubert Védrine, ancien porte-parole de l’Élysée et ancien ministre des Affaires étrangères, et du cinéaste malien Abderrahmane Sissako.

Interrogeant son pays ravagé par le tsunami de 2004, le réalisateur thaïlandais Aditya Assarat, dans son film Wonderful Town, choisit singulièrement de fi lmer un temps suspendu. Loin du spectaculaire, de l’événement, un autre regard s’installe, à côté du spectacle. Ce décalage s’applique également à la Sélection 2008 du festival qui se propose d’une part de redonner leur juste place à certains films sortis trop rapidement l’année passée du circuit des salles, et d’autre part d’en faire découvrir d’autres révélés dans les festivals. Cette sélection soulève des questions d’actualité et rencontre une trajectoire commune : une trame narrative dont les protagonistes sont à la croisée des chemins entre histoire individuelle et histoire collective.
Par ailleurs, vingt ans après la chute du mur de Berlin, le cinéma nous rappelle que d’autres murs, qu’ils soient de béton, d’argent, ou simplement symboliques, sont toujours debout ou en construction. Autour de dix films (Joint Security Area de Park Chan-wook, Intervention divine d’Elia Suleiman...) évoquant les frontières en Corée, au Mexique, en Israël, mais aussi les questions liées aux mouvements migratoires et bien évidemment le mur de Berlin (One, Two, Three de Billy Wilder), le festival offre un espace de débat avec géographes, philosophes et cinéastes.
Pour cette première édition, le festival souhaite mettre à l’honneur le jeune cinéma transalpin. En effet, la cinématographie italienne a vu naître depuis une dizaine d’années de talentueux cinéastes indépendants dont les fi lms s’ancrent dans la réalité géographique, sociologique ou politique de l’Italie. Des films récents, des avant-premières et une table ronde sont proposés afin de comprendre pourquoi les regards de ces jeunes réalisateurs composent une véritable radiographie de leur pays.
Et des coups de cœur du Forum des images ponctuent, en avant-premières, la programmation : Nulle part, terre promise d’Emmanuel Finkiel ; Z32 d’Avi Mograbi ; 24 City de Jia Zhang Ke ; La Fille du lac d’Andrea Molaioli ; Teza de Haïlé Gerima ; 9.99 $ de Tatia Rosenthal ; Sonetaula de Salvatore Mereu

hey, the second civil war sur grand écran, ça tue.

voilà voilà.

y'a andalucia sinon.

Le Billy Wilder méconnu est très, très drôle.

Il a de l'avenir ce nouveau.

Han, Jericho, ça m'aurait pas plu...