Forum de FilmDeCulte https://forum.plan-sequence.com/ |
|
Top John Woo https://forum.plan-sequence.com/top-john-woo-t7541-15.html |
Page 2 sur 2 |
Auteur: | Film Freak [ 15 Aoû 2015, 12:54 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Je ne suis pas Tom, j'ai mieux à foutre. Fais-le toi-même. |
Auteur: | rotary [Bot] [ 15 Aoû 2015, 14:58 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Ok. C'est quoi, le bon topic ? |
Auteur: | Film Freak [ 15 Aoû 2015, 14:59 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
T'es sérieux là? |
Auteur: | rotary [Bot] [ 15 Aoû 2015, 14:59 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Oui. |
Auteur: | Film Freak [ 15 Aoû 2015, 15:10 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Le topic du film. Dans la section Vos critiques. AKA le premier endroit où t'aurais dû chercher avant de poster ton avis. |
Auteur: | rotary [Bot] [ 15 Aoû 2015, 15:11 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Exact. Désolé. |
Auteur: | Massinfect [ 15 Aoû 2015, 23:21 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Vous êtes durs avec Broken Arrow. Je lui mets 1 point par crash d'hélico. 4/6 |
Auteur: | Postscriptom [ 07 Juin 2021, 08:56 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
Moi je mets 6/6 à tous ses films (y compris Dragon Tamers !) ![]() Et sinon une superbe vidéo sur A Toute Epreuve par Steroïds... ![]() https://www.youtube.com/watch?v=Xw8Imu1S27I&t=1s |
Auteur: | Film Freak [ 24 Mai 2024, 11:27 ] |
Sujet du message: | Re: Top John Woo |
1974 : Les Jeunes Dragons (The Young Dragons, 铁汉柔情, Tie han rou qing) Ça tient encore la route dans les combats, grâce à une mise en scène et un montage dynamiques (et pas le nombre parodique de zooms) mais n'offre rien pour se distinguer, avec son intrigue prétexte où germent toutefois ses figures de prédilection. 1974 : Le Maître de Taekwondo (The Dragon Tamers, 女子跆拳道群英会, Nu zi tai quan qun ying hui) Le film a a une intrigue un peu plus efficace et une vague philo des arts martiaux mais des combats lassants (décors et chorés répétitifs). Woo déréalise l'action (+ de ralentis, de câbles), creuse ses dynamiques masculines (et un joli méchant féminin) mais c'est pas fou. 1975 : Princesse Chang Ping (Princess Chang Ping, 帝女花, Dinü hua) Une vraie souffrance. Un opéra filmé avec 3-4 mouvements de caméra pour zarma dynamiser mais ça reste 1h42 de gens qui miaulent/pleurnichent dans un récit où y a globalement trois scènes looooongues. Respect pour le virage à 180° et les costumes et décors 1976 : Shing, le fantastique Mandchou (Hand of Death, 少林门, Shaolin Men) Prenant la lutte entre Han et Qin en toile de fond, le film s'incarne davantage que les précédents films de kung fu de Woo. Persos plus définis et attachants, toujours en bravade et honneur wooiennes, méchant faible. Combats parfois mous mais plus de variété dans les chorés. 1977 : Les As de la cambriole (Money Crazy, 发钱寒, Fa qian han) Première de nombreuses comédies virtuellement inconnues écrites et réalisées par Woo, c'est une potacherie '70s type aux gags bas de plafond à la Bud Spencer & Terrence Hill (même si le tandem s'inscrit dans la dynamique wooienne) qui ne s'anime que...dans l'action 1978 : Follow the Star (大煞星与小妹头, Da sha xing yu xiao mei tou) Plus cartoon, le film suit un tandem pas wooien (starlette & garagiste) et des bras droits au CV rejeté par le SPECTRE dans une intrigue prétextissime à des bastons qui tentent l'humour inventif mais l'exécution est si cheap et la réa si paresseuse que ça tombe à plat. 1979 : La Dernière Chevalerie (Last Hurrah for Chivalry, 豪侠, Hao xia) Le Woo le plus abouti à ce stade, exploitant mieux ses figures-clé pour traiter de ses thèmes récurrents en leur donnant un relief politique sur l'exploitation des classes inférieures et un sens du mélo annonçant ses films d'action contemporains. 1979 : Millionnaires d'un jour (From Riches to Rags, 钱作怪, Qian zuo guai) Ça ressemble à un cadavre exquis tant la comédie vire dans une nouvelle direction toutes les 20min sans jamais être drôle, jusqu'à un final improbable dans un asile de fous zombifiés parodiant 2001 et THE DEER HUNTER. Reste un fil rouge sur l'argent corrupteur. 1980 : La Course à l'emploi (八彩林亚珍, Ba cai Lin Ya Zhen ) Ça rappelle PSYCHO de Gus Van Sant. Peut-on refaire THE KID 60 ans après en couleurs, sonore, 1.85? Pourquoi les mêmes gags slapstick ne marchent pas? Nul doute que Dean Chek n'est pas Chaplin et le son entame l'épure. Et sinon, c'est encore une histoire de pauvres. 1981 : Rendez-vous avec le diable (To Hell with the Devil, 摩登天师, Mo deng tian shi) L'imagerie chrétienne chère à Woo apparaît pour la première fois dans ce film qui plagie FANTASMES de Stanley Donen pour une énième comédie morale mais rappelle surtout l'hystérie bas du front et l'humour puéril des ANGES GARDIENS. On retiendra le final nawakesque. 1982 : Plain Jane to the Rescue (Plain Jane to the Rescue, 滑稽时代, Hua ji shi dai) Le film se fait plus social que jamais, avec sa mégacorporation hégémonique qui déloge des pauvres, mais reste une comédie gag de merde-driven, 3e aventure de l'héroïne maladroite (et toujours Ricky Hui en amoureux transi). Et encore un climax assez délirant. 1984 : Les Larmes d'un héros (Heroes Shed No Tears, 英雄无泪, Ying xiong wei lei) Un bon brouillon des futurs Woo encore timide formellement (gunfights sans choré) mais bien découpé (troquer les combats pour la vitesse d'une balle force à être +impactant). Chaque mort est iconisée (dans le sens religieux, chaque perso devient martyr). 1984 : Run Tiger Run (两只老虎, Liang zhi lao hu ) On rejoue le slapstick de pauvres vs. riches en s'inspirant du PRINCE ET DU PAUVRE mais avec une direction artistique à la PEE WEE. L'approche fantaisiste infantile pourrait faire passer la pilule mais le huis-clos répétitif éreinte. Et à la fin, on nous pisse dessus. 1985 : The Time You Need a Friend (笑匠, Xiao jiang ) Première comédie dramatique de Woo, le film est raté mais possède une qualité méta (un ancien comique de vaudeville est brouillé avec son binôme passé qui va mourir) et met le thème de l'amitié au 1er plan, comme s'il enterrait sa carrière d'avant pour évoluer. 1986 : Le Syndicat du crime (A Better Tomorrow, 英雄本色, Ying huang boon sik) Dès l'intro, c'est un incroyable glow up. Woo se trouve enfin en updatant ses histoires d'honneur et de fraternité mis à l'épreuve par la corruption des puissants et en humanisant ses archétypes (Chow me fait chialer). Bullet ballet encore naissant mais incarné. 1987 : Le Syndicat du crime 2 (A Better Tomorrow II, 英雄本色II, Yinghung bunsik II) Cette suite remplace la ligne dramaturgique claire du premier par deux intrigues un peu inertes au pathos un peu surfait qui ne se rejoignent que tardivement et laborieusement mais compense par une surenchère d'action, Woo prenant de plus en plus ses marques baroques. 1989 : The Killer (喋血双雄, Dié xuè shuāng xióng) Le film rejoue A BETTER TOMORROW en confinant la simplicité du postulat à sa puissance iconique, avec ses persos yin/yang, post-LE SAMOURAÏ proto-HEAT. Romantisme de chaque instant, de la choré & scénographie de l'action, à la subversion de l'amour par la chevalerie masculine. 1989 : Just Heroes (义胆群英, Yi dan qun ying) Tourné à 60% seulement par Woo afin de gagner de l'argent pour la retraite de Chang Cheh ![]() 1990 : Une balle dans la tête (Bullet in the Head, 喋血街头, Dié xuè jiē tóu) Le film jouit d'une propulsion narrative folle amplifiant le parcours sisyphéen tragique de persos pas encore gangsters et la réalité politique donne une autre couleur à cette nouvelle histoire de fraternité mise à l'épreuve de la corruption. Désespéré et puissant. 1991 : Les Associés (Once a Thief, 纵横四海, Zòng héng sì hǎi) Le film change de décor (Paris!) et de persos (voleurs) mais délaisse le potentiel dramaturgique (la fraternité aurait dû être mise à l'épreuve de l'amour). Woo recycle des idées comiques en l'intégrant mieux à l'action mais les gunfights restent + élaborés que les heists. 1992 : À toute épreuve (Hard-Boiled, 辣手神探, Làshǒu shéntàn) Moins touchant dans sa dramaturgie que les précédents Woo, même si les persos sont cool as fuck, ce film reste la culmination de 8 ans d'action avec 3 ex-tra-or-di-naires set-pieces qui redoublent d'inventivité esthétisée, exploitant le décor dans ses moindres accessoires. 1993 : Chasse à l'homme (Hard Target) C'est dans la lignée des Woo sur la prédation des pauvres par les riches et ce que la société fait des héros déchus, et le regard d'un expat qui joue des codes du western, le genre US par essence. Mais action tardive et émotion absente à cause de persos inintéressants. 1996 : Broken Arrow Le film partage plein d'éléments avec THE ROCK et MISSION : IMPOSSIBLE sortis la même année et vastement supérieurs. Intro sympa mais dramaturgie sous-cuite ensuite avec Slater miscast et Travolta pas encore assez fou. Gunfights rares et bof, action pas inspirée, film mou. 1997 : Volte-face (Face/Off) En plein âge d'or du high concept, le film érige le grotesque au rang d'art, animé par la foi de Woo dans sa fable yin/yang, iconisant son Diable et utilisant la SF pour raconter la trajectoire christique de son héros, campés par un Cage maximaliste. Touchant même dans l'intime. 2000 : Mission impossible 2 (Mission: Impossible II) Le plus faible de la série mais clairement pas le plus impersonnel. C'est du Woo de bout en bout, un film emphatique sur la figure du héros et le méchant qui veut être lui. 2002 : Windtalkers : Les Messagers du vent (Windtalkers) Trouvé moyen à sa sortie mais le Director's Cut plus violent, plus dramatique, plus tragique donc plus Woo est un vrai bon film, pas fin, mais qui continue le jeu de miroirs entamé avec ses 2 précédents et renoue avec le thème de la fraternité supplantant la fonction. 2003 : Paycheck C'est la version Asylum de MINORITY REPORT. Le scénario ne fait rien de son pitch dickien génial alors que Woo expatrié est en pleine interrogation identitaire, préférant une chasse au trésor inversée d'abord ludique puis répétitive et de l'action fonctionnelle. 2008 : Les Trois Royaumes (赤壁, Chì bì) Le dyptique étend les obsessions de Woo à une échelle nationale, les héros n'étant plus des individus contre un bandit mais des représentants de royaumes. Le thème de la fraternité devient plaidoyer politique pour l'union et cérémonial et stratégies égalent les batailles épiques. 2014 : The Crossing (太平轮, Tàipíng lún) Ça voudrait être TITANIC mais ça finit pire que PEARL HARBOR. 1er film trop choral pour avoir le temps de dépasser ses clichés et 2nd film incompréhensiblement mi-previously, mi-scènes coupées du 1er avant de torcher le naufrage attendu. Un mélo épique léché mais raté. 2017 : Manhunt Woo revient à ce qu'il sait faire mais peine à incarner ce qui s'apparente à une redite de ses meilleurs films, ses thèmes étant réduits à des motifs. Action solide mais avec son complot pharma qui tourne à la SF vulgos et son image vidéo, grosse vibe DTV. 2023 : Silent Night Quand l'heure n'est plus aux palabres mais à l'action. Le parti-pris est pertinent mais l'exercice de style n'est que rarement inspiré, s'éternisant dans la 1ère partie et souffrant de la comparaison avec ses successeurs dans la 2nde. Et ça raconte globalement R. 1. Volte/Face 2. Une balle dans la tête 3. The Killer 4. A toute épreuve 5. Red Cliff 6. A Better Tomorrow 7. Mission : Impossible - 2 8. Windtalkers 9. Last Hurrah for Chivalry 10. Hard Target 11. A Better Tomorrow II 12. Once A Thief 13. Heores Shed No Tears 14. Hand of Death 15. Just Heroes 16. The Dragon Tamers 17. The Young Dragons 18. Silent Night 19. Paycheck 20. Manhunt 21. Broken Arrow 22. Laughing Times 23. The Time You Need a Friend 24. Money Crazy 25. The Crossing 26. To Hell With the Devil 27. Plain Jane to the Rescue 28. Follow the Star 29. From Riches to Rags 30. Run Tiger Run 31. Princess Chang Ping |
Page 2 sur 2 | Heures au format UTC + 1 heure |
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group http://www.phpbb.com/ |