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TOP 2006 - Définitif
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Auteur:  Film Freak [ 28 Déc 2006, 20:13 ]
Sujet du message: 

Mon top. En long, en large, en travers.

Chaque titre est accompagné d’un plan, le plus marquant et/ou le plus représentatif du film, de son ambiance, de son esprit, de ses thèmes, de ses intentions, etc (surtout pour les 10 premiers en fait). Il peut s’agir de plans " spoilers " étant donné qu’il s’agit souvent du dernier plan ou d’un plan de la dernière séquence du film, donc je prends les précautions nécessaires.



1. Munich (US)
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Un dernier plan lourd de sens. A la fois concernant l’histoire du film elle-même, ce cycle interminable de violence, telle une conclusion on ne peut plus pertinente, mais également la filmographie même de son auteur pour qui la dernière séquence servait jusqu’alors de note d’espoir finale, même pour ses films les plus sombres. Ce n’est plus le cas ici. Au contraire.

2. Superman Returns (US)
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" Ceci n’est pas une fantaisie ". Du moins, ce n’est pas " juste " un film d’action en tout cas. Et l’enjeu dramatique au cœur du film n’est pas lié à un quelconque méchant (au plan foireux) mais, comme le signalait très justement Singer avant même le tournage, à un obstacle contre lequel même Superman ne peur rien : le passage du temps et ce qui s’est passé en son absence. Il revient et constate que la seule chose qui le liait à ce monde étranger a fait sa vie sans lui. Il redevient plus seul que jamais, le poids du monde sur ses épaules. Mais revient à la vie lorsqu’il se découvre un lien encore plus intime à cette Terre en la personne d’un fils. J’aurai pu prendre l’un des multiples plans où Superman est dans l’espace, prend la pose du Christ, d’Atlas, etc…probablement plus " marquants ", mais celui-là est plus symbolique de ce qu’il y a au cœur du film.

3. Casino Royale (US/UK)
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Un dernier plan ici aussi, qui vient mettre en évidence le fond de toute l’entreprise qui a précédé, à savoir conter la naissance d’un héros connu de tous en un chapitre séminal qui peut alors oser le changement, tout en restant familier. Un plan iconique, interdit presque tant il est over-the-top (Craig regarde presque la caméra), une réplique culte et un thème enfin abouti. Fini les fins en " Oh James… ". The name’s Bond…James Bond.

4. The Departed (US)
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Un des tout premiers plans, pour changer, extrait d’une longue séquence d’exposition, tout simplement exemplaire, qui voit le personnage de Nicholson, autour duquel gravitent les autres protagonistes et intrigues du film, évoluant dans l’ombre, tel le marionnettiste qu’il est. De profil, il avance, et le plan a beau être entrecoupé par d’autres, les années passent, la progression de Nicholson ne s’arrête jamais. Le film n’existe que par son personnage et une fois qu’il disparaît, il emmène tout le monde avec lui.

5. Jarhead (US)
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Déjà dans les deux précédents films de Mendes, la pluie accompagnait le drame. La mort de Lester dans American Beauty. La mort de Paul Newman dans Road to Perdition. Ici, la pluie est noire, de pétrole, et vient entacher le monde tout blanc des jeunes troufions en quête de destinée, les condamnant à affronter l’enfer vide de leurs propres vies. Un basculement à mi-film qui vient transformer le foireux rêve des soldats en cauchemar bien trop réel. Descente aux enfers, dira-t-on pour tomber dans le cliché. Mais c’est vrai.

6. The Prestige (US/UK)
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Sous la scène, à l’insu de son public qui applaudit son nom, l’artiste tire sa révérence. Et c’est là tout le propos du film, évoquant tour à tour sacrifice au nom de l’art et soif de succès, toute la frustration qu’il y a à subir dans la création et la performance artistique, dans une très jolie parabole sur le cinéma par le biais de la magie. " It was the look on their faces " dit le personnage de Jackman avant de mourir. Pour son art.

7. Le Labyrinthe de Pan (E/M)
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Pour un film situé entre deux mondes, évoquant sans cesse la notion de transition, entre imagination et réel, entre l’enfance et l’âge adulte, entre deux époques historiques, il s’imposait d’en prendre sa plus belle illustration. Une image si sublime qu’elle s’est même imposée en affiche. Il s’agit bien sûr du plan qui voit la jeune Ofelia passer de la lumière aux ténèbres de sa propre chimère par le biais d’une matrice (" Look, look, Little Goyer. Vaginas. Everywhere ! ") qui accouchera d’une promesse d’un avenir meilleur.

8. Children of Men (US/UK)
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Le plan le plus marquant de ce film, c’est évidemment pour moi le plan-séquence de la voiture. A l’instar de celui de La Guerre des Mondes, il symbolise cette même idée de continuité à laquelle il ne faut entraver. Peu avant, le film s’est transformé en road movie, suivant une fuite vers le futur et POUR le futur. Pour qu’il y ait une chance. Déjà le film avait acquis une véracité sans pareille de par son approche formelle, la plus réaliste possible pour un film d’anticipation, et ce plan-séquence (comme tant d’autres dans le film) est également le plus beau représentant de cette direction artistique.

9. Lady in the Water (US)
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Warning banalité : le cinéma de Shyamalan a toujours su marier fantastique et quotidien. Et outre ses scénars plus ou moins malins, ça passe avant tout par une mise en scène sobre. Ou plutôt, épurée. Pure même. Ce plan, c’est ça. Toute la poésie du film, de son histoire, de son conte, résumée en un plan sous-marin qui préfère voire d’un œil trouble le climax du film plutôt que de la sublimer. Parce que parfois c’est plus fort que le spectacle. Et c’est tant mieux.

10. Le Nouveau Monde (US)
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Un plan pour parler d’une séquence entière en réalité. Je parle évidemment du crescendo vers l’arrivée des colons, de l'ouverture avec la voix off, en passant par le générique pour culminer avec cette séquence muette où " L’Or du Rhin " monte, monte, s'amplifie, augmente en intensité jusqu'à son paroxysme alors que les indiens découvrent les bateaux qui arrivent... Le cœur qui enfle, prêt à éclater...


11. The Fountain (US)
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Une quête enfin aboutie, un destin enfin accompli, la métamorphose et l’accession à un état ultérieur…lui précède un silence et lorsqu’il éclate, il résonne dans tout le corps. Alors c’est du trip pur, cosmique, méga premier degré, outrancier mais c’est jusqu’au-boutiste dans son délire cosmique et à ce moment-là c’est juste une fois de plus magique. Onirique.

12. X-Men – The Last Stand (US)
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Le film est assez simple voire creux. Il n’a pas grand chose à dire. Donc trouver une image " représentative ", à moins de prendre Angel en vol et dire " il symbolise la liberté à laquelle ont droit les mutants ", c’est pas possible. Je préfère prendre l’image la plus marquante, la plus jouissive, dans ce film qui ne parle qu’à moi (ou presque) et c’est celle de Wolverine qui, bien ou mal traité, sera toujours LA figure tragique des X-Men même quand il fait face à une autre. Et dans cette scène, tout, de la musique (Powell ressort le thème du Dark Phoenix en grandes pompes) au SFX (Wolverine qui s’en prend plein la gueule et se régénère immédiatement), culmine en une apogée de jubilation geek, un frisson tant est qu’on soit un peu impliqué dans l’histoire et ses enjeux.

13. Brick (US)
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Là aussi, une image tellement forte qu’elle fut également l’affiche du film. Une main, laissée à l’abandon, et tout en découle. Elle trouble le courant de la vie du héros et laisse derrière elle une traînée d’indices qu’il devra alors remonter pour résoudre le mystère qu’elle symbolise.

14. World Trade Center (US)
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Un plan simple (Sam Raimi haha…hem). Un simple plan, à l’épaule, durant la première moitié (la seule qui compte) du film. Celle où, " soudain, c’est le drame " (façon Michel Creton). Une simple image. Une simple icône : ces deux tours. Et la fumée. L’image, on la connaît tous aujourd’hui. On se rappelle tous où on était quand on a appris la nouvelle. Il n’y a aucune image qui ait autant de force pour moi que celle-là. Je parle pas du film mais de ce qui cristallise ce jour. Et pour le coup, la force du film (du moins, de cette première heure), c’est de réussir à canaliser toute cette force dans la mise en scène. D’évoquer l’événement en réveillant la tragédie chez le spectateur. Chez certains, c’est plus Vol 93. Moi c’est la première heure de World Trade Center.

15. Mission : Impossible III (US)
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La capture d’écran ne fait pas " honneur " à la teneur du plan. Premier plan du film, il annonce d’entrée la couleur. Et l’approche formelle d’Abrams. Ca va être sale, ça va être nerveux. Ca transpire, ça bougeote. C’est pas forcément beau à voir ou agréable à regarder. Alors ça peut énerver les plus réticents mais pour peu qu’on accroche à ce style, c’est diablement réussi. Et ce premier plan, caméra à l’épaule, en gros plan, longue focale, est une des meilleures entrée en matière qui soient.

16. Silent Hill (F)
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J’aime ce film principalement pour son visuel et outre la mise en scène, c’est toute l’imagerie horrifique du film que j’adore. Certains plans sont gravés à jamais dans mon esprit comme le pire fantasme cauchemardesque qu’on puisse imaginer. Chaîne, chair et sang et autres goresques clivebarkereries (et là Scythe-Meister va me sauter dessus parce que je cite n’importe comment son nom). Et l’image la plus marquante reste pour moi celle de ce croque-mitaine impossible qui arrache les fringues puis la peau de sa pauvre victime sur les marches de l’Eglise, avec les sirènes résonnant. Le cauchemar pur.

17. Pirates des Caraïbes : Le Coffre du Mort (US)
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Le seul film de la liste pour lequel le plan ne m’est pas venu tout de suite à l’esprit. Parce qu’en fait il n’y en a pas. J’ai pourtant vu le film deux fois mais j’ai dû me remater la bande-annonce pour me rafraîchir la mémoire. J’ai choisi ce plan non pas pour ce qu’il est en soi (pas particulièrement " marquant ") mais parce qu’il représente bien ce que j’aime dans le film : son côté blockbuster over-the-top qui prime le spectacle sur le reste.

18. Miami Vice (US)
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Là aussi un premier plan, le plus brutal qui soit. A peine le logo Universal déroulé, l’image explose à l’écran, sans fondu, brut de décoffrage. Pareil pour le son, enfin la chanson, prise en plein cours. Une fois de plus, on nous annonce d’emblée de quoi il va retourner, quelle va être l’intention première du réalisateur. Et le reste du film, froid, dur, violent, sans concessions (envers les producteurs ou les spectateurs, qui devront faire avec ce film atypique) vient entériner l’idée amorcée par ce premier plan. Parce qu’un premier plan ne doit pas être anodin.

19. V pour Vendetta (US)
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Adaptation d’une bande-dessinée qui brille surtout pour quelques moments forts et en voici un, caractérisé par ce plan, cette case, cette icône, celle d’une naissance, d’une révélation, d’une accession à un état supérieur. Par deux fois on le verra dans le film, propageant la même notion d’épanouissement, les bras ouverts, embrassant son destin, à travers les flammes ou sous la pluie. Le film n’est jamais aussi bon que quand il ose ce genre d’images renvoyant à l’art d’origine.

20. Hostel (US)
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Bon bah je crois que plus ou moins pour tout le monde, c’est là LE plan marquant du film, LE truc dégueu qu’attendaient les assoiffés de gore et c’est clair qu’on tient là une image représentative de l’entreprise. Le film aurait mérité de pousser plus loin ce goût pour le répulsif mais quand il en arrive à ce moment-là, c’est d’autant plus jouissif. Epidermique. C’est le moment où tout le monde dans la salle se tortille sur son siège et fais " Hsssssssssss ! " en aspirant de l’air à travers ses dents serrées. Et c’est là tout Eli Roth. Vivement le 2 !




Sinon, en ce qui concerne le top en soi, j’ai eu du mal à l’ordonner. Les trois premiers sont indétrônables et dans cet ordre. Vu Munich 4 fois, Superman 6 fois, Casino Royale 4 fois…la question ne se pose pas.

Pour les trois qui suivent, ça a pas mal bougé. Ca bouge selon les jours et surtout, selon lequel j’ai vu en dernier…après réfléxion, je les classe comme ça mais c’est pas forcément gravé dans la pierre quoi…c’est de l’ex æquo ou presque. Peut-être le Scorsese se retrouve-t-il devant parce que je ne m’attendais vraiment pas à le voir même dans les vingt.

Les deux mexicains côte-à-côte. C’est beau. Eux aussi, ils bougent pas. Ils sont pas super hauts mais ils sont là et bougeront pas.

C’est ensuite que ça se corse.

Brick c’est le petit film coup de cœur. X-Men c’est le gros film coup de cœur. Le film dont je suis conscient des défauts mais ça me parle tellement que voilà. Mais j’ai des scrupules à mettre ces films-là devant d’autres, objectivement meilleurs, comme le Malick et le Aronofsky. Le truc c’est que ces derniers, aussi beaux qu’ils soient, je sais que je ne les reverrais pas. Il y a parmi ce que j'ai vu de plus beau cette année dans ces films mais je décroche sans cesse pendant que je les regarde.
En gros, entre les places 9 et 13, c’est un peu interchangeable aussi…

Le Stone…je l’ai un peu oublié. En sortant de la salle, il était tout en haut. Quatrième. Ouais. Mais même si je persiste à dire que la première heure est juste…parfaite, la deuxième partie est bien moins convaincante et du coup, le film a chuté grave dans le top. D’autant plus que, comme d’autres, il s’agissait d’une expérience de salle. Je sais pas trop si ça a appelle à être revu. Sur une télé, qui plus est.

Suivent alors les quelques blockbusters de l’année (et là aussi, leurs places sont interchangeables) : un M :i :III très sympathique, un Pirates boursouflé mais trippant, un Gans visuellement sublime qui serait peut-être plus haut si je l’avais revu, un Mann décevant, un sous-Matrix avec quelques scènes très fortes et un petit film dégueu pour arrondir à 20. Je les aime bien ces derniers et je les revois allègrement mais voilà, c’est là leur place.

Au final, une grande majorité d’américains, des pseudo-britanniques, un pseudo-français, un vrai hispanique et je parlerai dans mon cas d’année moyenne…pas faible, pas forte…beaucoup de films que j’aime, pas mal que j’aime bien mais très peu que j’adore. Je crois que je préférais 2005. Mais je préfère 2006 à 2004 (et 2007 s’annonce faible).

Auteur:  DPSR [ 28 Déc 2006, 22:06 ]
Sujet du message: 

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15. Transylvania, de Tony Gatlif

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14. Braqueurs amateurs, de Dean Parisot

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13. Bamako, d'Abderrahmane Sissako

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12. Block Party, de Michel Gondry

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11. La mort de Dante Lazarescu, de Cristi Puiu

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10. Lady Chatterley, de Pascale Ferran

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9. Vol 93, de Paul Greengrass

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8. Le prestige, de Christopher Nolan

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7. Dans Paris, de Christophe Honoré

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6. Le caïman, de Nanni Moretti

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5. Jarhead: la fin de l'innocence, de Sam Mendes

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4. M : i III, de JJ Abrams

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3. The host, de Joon-ho Bong

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2. Brokeback Mountain, d'Ang Lee

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1. La science des rêves, de Michel Gondry

Auteur:  Zad [ 28 Déc 2006, 22:13 ]
Sujet du message: 

YEEES! MORTAL KOM-BACK!

voilà, le forum a eu son cadeau de nawël :D

Auteur:  The Scythe-Meister [ 28 Déc 2006, 22:39 ]
Sujet du message: 

Film Freak Returns a écrit:
Chaîne, chair et sang et autres goresques clivebarkereries (et là Scythe-Meister va me sauter dessus parce que je cite n’importe comment son nom).


Bah non, Gans dit lui-même dans l'interview de Dvdrama que Silent Hill est "à mi-chemin entre la SF, les livres de Clive Barker et l'horreur hardcore". C'était déjà un peu dans le visuel du jeu, mais le seul monstre inventé par le film de Gans, le ballayeur, est du pur Barker autant dans le design que dans la pose. Par contre sur le fond ca n'a pas grand chose à voir, à part avec Hellraiser. Surtout le deuxième en fait, qui fait un peu office d'ancêtre à Silent hill d'ailleurs.
J'espère que le succès de Silent Hill permettra de voir enfin Tortured souls.

Auteur:  The Scythe-Meister [ 28 Déc 2006, 22:46 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
voilà, le forum a eu son cadeau de nawël :D


Qu'il prenne de bonnes résolutions au premier de l'an et qu'il reparte d'où il vient...

Auteur:  Le Pingouin [ 28 Déc 2006, 22:59 ]
Sujet du message: 

The Scythe-Meister a écrit:
Qu'il prenne de bonnes résolutions au premier de l'an et qu'il reparte d'où il vient...


Pas mieux...

Auteur:  Film Freak [ 28 Déc 2006, 22:59 ]
Sujet du message: 

Trop de haine...

Auteur:  Le Pingouin [ 28 Déc 2006, 23:01 ]
Sujet du message: 

Film Freak Returns a écrit:
Trop de haine...


Non, c'est vrai, tu as raison, c'était juste en réaction amusé à la réponse de Scythe...
Il y a de la place pour tout le monde ici...

Auteur:  Film Freak [ 28 Déc 2006, 23:09 ]
Sujet du message: 

Le Pingouin a écrit:
Film Freak Returns a écrit:
Trop de haine...


Non, c'est vrai, tu as raison, c'était juste en réaction amusé à la réponse de Scythe...
Il y a de la place pour tout le monde ici...


Ouais vous gâchez ma belle page de top là...

Auteur:  Noony [ 29 Déc 2006, 00:55 ]
Sujet du message: 

Sur les 140 long-métrages vus.

15. Coeurs, Alain Resnais (France)

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Au niveau réal, Resnais plane assez largement au dessus de tout son petit monde avec ce film aux apparences légères mais d'une force et d'un désespoir rare. L'énorme surprise de cette fin d'année.

14. Casino Royale, Martin Campbell (USA)

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Un gros coup de coeur pour ce Bond pas vraiment Bond. Une vraie séance avec le sourire pendant tout le film. Eva Green crève l'écran.

13. Les amitiés maléfiques, Emmanuel Bourdieu (France)

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L'autre énorme surprise du "cinéma intello français". Et pourtant c'était ultra casse gueule (les péripéties d'étudiants en littérature) Là encore, c'est très intelligent dans l'écriture et dans le scénario. Le casting des jeunes est au poil et ça donne envie de lire Ellroy. Que demande le peuple?

12. Clerks II, Kevin Smith (USA)

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Encore une découverte, étant vierge de Smith jusqu'alors. Je regrette de pas l'avoir vu à Cannes vu le compte rendu des gars présents. Comédie débile, assez vide, maladroite quand elle va chercher l'émotion (mais touchante de sincérité) mais terriblement jouissive, notamment dans une scène qui entre dans la légende du gras.

11. The Fountain, Darren Aronofsky (USA)

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Il me reste bizarrement plus grand chose du film "dans le fond". Mais il est là. Voila.

10. Lord of War, Andrew Niccol (USA)

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Film roublard. Mais ça fonctionne parfaitement.

9. Bled number one, Rabah Ameur-Zaïmeche (France)

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Film qui a du couté peau de balle mais qui prouve la vitalité qu'il peut encore exister en France. Le film n'est pas un documentaire, ni une fiction. Il se situe entre les deux et navigue souvent involontairement, et tend parfois vers l'expérimental. Ma plus belle scène de l'année est ici.

8. Brokeback Mountain, Ang Lee (USA)

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Très beau film. :D

7. Munich, Steven Spielberg (USA)

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Le film n'est pas forcément brillant et ultra judicieux dans son propos mais ça reste de la reconstitution hollywoodienne de très très haute facture.

6. OSS 117 Le Caire nid d'espions, Michel Hazanavicius (France)

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La comédie française qui fait plaisir. Elle joue sur un registre assez fragile et très casse gueule. Mais le talent est bien là, tant dans l'écriture que dans la réalisation. Et ça emporte le morceau largement.

5. Babel, Alejandro Gonzalez Inaritu (Mexique/USA)

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Le film vieillit pas forcément hyper bien mais reste solidement ancré dans le top 5 de l'année. Le scenario est assez "gadget" mais l'important n'est pas là. Il est dans ce mariage mexicain, dans cette discothèque japonaise, dans ces jeux d'enfants sur les montagnes de l'atlas.

4. La jeune fille de l'eau, M. Night Shyamalan (USA)

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Pas grand chose à dire sur ce splendide conte. C'est pas forcément ultra profond ou quoi que ce soit, mais voila, Shy est un conteur hors pair.

3. Children of men, Alfonso Cuaron (Mexique/USA)

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Là encore, énorme surprise inattendue. Et la grosse baffe venue du Mexique. Tout est virtuose ici. C'est recherché au niveau de la réalisation, c'est saisissant d'un point de vue visuel et au niveau du rendu, il est effrayant.

2. Le vent se lève, Ken Loach (GBR)

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Je comprends difficilement les gens qui font la fine bouche ici ou là sur le film. Séance très éprouvante et qui est restée.

1. Le Nouveau monde, Terrence Malick (USA)

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Assez largement au dessus de tout ça. Malick plane sur l'année 2006 avec ce film rare et prodigieux. La seconde vision est encore plus jouissive.

Une bien belle année perso. 140 long-métrages vus.

Auteur:  Ozymandias [ 29 Déc 2006, 10:04 ]
Sujet du message: 

Mon toooooooooop à moooooooooooiiiiiiiiiiiiiii, il me parle d'aventuuuuuuuuuuuuuuuureeuuuuuuuuuuuuuuuuu...

Pardon.

1. Le nouveau monde
2. Babel
3. Les fils de l'homme
4. Les infiltrés
5. Mémoires de nos pères
6. Le secret de Brokeback Mountain
7. Miami Vice
8. Le labyrinthe de Pan
9. Casino Royale
10. Happy Feet

Auteur:  Mister Zob [ 29 Déc 2006, 10:21 ]
Sujet du message: 

1. Le nouveau monde
2. Les fils de l'homme
3. Arrivederci amore ciao
4. Black book
5. The devil's rejects
6. Miami vice
7. Family portraits
8. Bubba Ho-tep
9. Munich
10. Le dahlia noir
11. Babel
12. La colline a des yeux
13. Hostel
14. Good night, and good luck
15. Scoop

Auteur:  Zad [ 29 Déc 2006, 11:31 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
12. Clerks II, Kevin Smith (USA)

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Encore une découverte, étant vierge de Smith jusqu'alors. Je regrette de pas l'avoir vu à Cannes vu le compte rendu des gars présents. Comédie débile, assez vide, maladroite quand elle va chercher l'émotion (mais touchante de sincérité) mais terriblement jouissive, notamment dans une scène qui entre dans la légende du gras.


c'est 2007, nan?

Citation:
9. Bled number one, Rabah Ameur-Zaïmeche (France)

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Film qui a du couté peau de balle mais qui prouve la vitalité qu'il peut encore exister en France. Le film n'est pas un documentaire, ni une fiction. Il se situe entre les deux et navigue souvent involontairement, et tend parfois vers l'expérimental. Ma plus belle scène de l'année est ici.


laquelle? la scène de la mer?

Auteur:  jiko [ 29 Déc 2006, 15:42 ]
Sujet du message: 

Zut, j'm'a trompé, le l'ai mis dans le top progressif, alors je le copie aussi ici.
Et EDIT comme ça j'en ai 15.

Mon petit top 15 donc :

Dans Paris
Lady Chaterley
The Host
Pirates des Caraïbes 2
Le Caïman
Un couple Parfait
Vers le Sud
Ca Brûle
Truman Capote
Oss 117.
The departed
Bled number one
La Trahison
Paprika
munich

Le tout dans le désordre.

Auteur:  Film Freak [ 29 Déc 2006, 16:10 ]
Sujet du message: 

jiko a écrit:
40 ans toujours puceau



Sorti le 9 novembre 2005.

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