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 Sujet du message: Hal Hartley
MessagePosté: 10 Juin 2016, 13:31 
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longs-métrages
L'Incroyable vérité (1989)
Trust (1990)
Simple Men (1992)
Surviving Desire (1993)
Amateur (1994)
Flirt (1995)
Henry Fool (1997)
The Book Of Life (1998)
No Such Thing (2001)
The Girl from Monday (2005)
Fay Grim (2006)
Meanwhile (2011)
La Commedia (2014)
My America (2014)
Ned Rifle (2014)

courts-métrages
Kid (1984)
The Cartographer's Girlfriend (1987)
Dogs (1988)
Theory of Achievement (1991)
Ambition (1991)
Flirt (1993)
Iris (1994)
Opera n°1 (1994)
NYC 3/94 (1994)
The Other Also (1997)
The New Math(s) (2000)
Kimono (2001)
The Sisters of Mercy (2004)
The Apologies (2010)
Implied Harmonies (2010)
Adventure (2010)
Accomplice (2010)
A/muse (2010)


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 10 Juin 2016, 14:04 
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Cinéaste injustement oublié aujourd'hui.

L'Incroyable vérité (1989)
Petit film indépendant au ton original, entre froideur et humour.

Trust (1990)
J'adore, je ne m'en lasse pas, les dialogues, les acteurs, la mise en scène... Le faire découvrir aux gens est un plaisir. Aimant à gonzesses, au passage.

Simple Men (1992)
Un peu moins bien que le précédent, plus froid, moins agréable.

Surviving Desire (1993)
Theory of Achievement (1991)
Ambition (1991)
Triple programme diffusé un samedi soir sur Arte, ma première approche du réalisateur, un vrai choc, j'ai immédiatement adoré.

Amateur (1994)
Oups, ça commence à baisser de niveau. Le style se fait plus froid, plus lourd aussi. J'avais aimé mais on perd le charme des précédents.

Flirt (1995)
Aucun intérêt dans sa version cinéma.

Henry Fool (1997)
Prix du scénario à cannes totalement immérité. C'est pas trop mal, mais ampoulé, parfois chiant, très long (2h30) et l'acteur principal n'a pas le charisme de Martin Donovan.

Fay Grim (2006)
Deuxième partie de la trilogie "Henry Fool". Hartley se lance dans le polar. Ca devient n'importe quoi.

Ned Rifle (2014)
3ème partie. Je suis curieux de le voir mais les échos ne sont pas tops. J'ai quand même acheté le tee-shirt vendu sur le site du réalisateur :)

J'en ai quelques uns en divx, mais ses films deviennent tellement pauvres.


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 10 Juin 2016, 16:53 
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Des vieux souvenirs, excellents cela dit, il y en a un certain nombre que je reverrais bien, bien qu'il y ait la peur d'être déçu. Par exemple, je l'avais été en revoyant Trust même si j'y avais retrouvé les qualités qui m'avaient fait aimer le film et le cinéma de Hartley en général.

L'Incroyable vérité (1989)
Mes souvenirs en font l'un des meilleurs; l'art de la litote y est déjà consommé. La précision des cadrages est magnifique.

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Ah putain, ça donne envie de le revoir.

Trust (1990)

Ma porte d'entrée. Comme dit plus haut, déçu à la révision, mais toutes les qualités sont là, mise en scène au cordeau, mélancolie, apartés des personnages quasi théâtraux. Les scènes marquantes sont nombreuses (le monologue de Shelly sur l'enfant, son ex-benêt en tenue de football américain, le concours de boisson, etc). C'est presque aussi austenien que du Stillman.

Theory of Achievement (1991)

L'essence de son cinéma résumé en 10 minutes; c'est l'existentialisme d'un Charlie Kaufman sans les fioritures et les prétentions.

Simple Men (1992)

Le film est célèbre à cause de sa scène de danse en référence à Bande à Part sur du Sonic Youth, un groupe qui me laisse indifférent. C'est pas très réussi mais intéressant à cause du thème qui rejoint celui d'A Bout de Course de Lumet ou d'un film de Christian Petzold. Les acteurs sont excellents, comme d'hab, une des qualités du cinéma de Hartley est de les rendre aimables. Pas très envie de le revoir.

Surviving Desire (1993)

Moyen métrage sublime qui fait regretter qu'il n'y ait pas plus de film de ce format. Martin Donovan bloque sur un passage de Dostoïevski et perd la tête à cause d'une étudiante.

Amateur (1994)

Le début de la fin. De bonnes idées de scénario, mais vraiment trop artificiel, avec Huppert qui n'aide pas.

Flirt (1995)

Nul. Ce qui est drôle, c'est qu'on y trouve deux acteurs des Harmonies Weckmeister dans le rôle d'ouvriers de chantier.

Henry Fool (1997)

Pour moi, c'est son chef d’œuvre. S'il avait donné l'impression de faire du surplace avec ses précédents films voire même de ne plus avoir rien à dire, c'est plus le cas du tout ici. Comme Stillman, il introduit des éléments triviaux dans son cinéma, le rend un peu plus adulte, moins asexué. J'adorais l'antinaturalisme des dialogues, ces personnages qui parlent souvent de manière directive. Parker Posey est super sexy dedans.

The Book Of Life (1998)

Film réalisé à l'occasion de l'an 2000 pour Arte comme le Last Night de Don McKellar qui a excellente réputation mais que je n'ai toujours pas vu. Je crois que c'est filmé avec une caméra numérique dégueulasse qui est propice aux expérimentations formelles (il y a un petit côté Chungking Express ou Wonderland de Winterbottom mais peut-être ma mémoire me trompe). On retrouve le format moyen-métrage. J'avais beaucoup aimé, j'aime bien ses histoires à la Ernesto Sabato qui évoquent la possibilité que le messie revienne sur terre incognito et que plus personne ne le reconnaisse. Même si c'est peut-être pas ça. A revoir donc. Il y a une bande-son à fond nineties avec un peu tout et n'importe quoi, de la drum'n'bass, des trucs comme ça.

No Such Thing (2001)

Le monologue d'introduction sur fond de paysages islandais est superbe! (à voir sur youtube). Grosse réussite tardive et sous-estimée avec Sarah Polley qui se fond parfaitement dans son univers.

The Girl from Monday (2005)

Un monde où l'amour n'existe plus et les humains sont devenus des codes barres. Une extraterrestre arrive sous la forme d'un mannequin. C'est l'époque où Hal Hartley commence à tout filmer en dutch angles en numérique dégueu. Le postulat n'est pas mauvais mais le film est nul à chier, pas faute d'avoir essayé plusieurs fois.

Fay Grim (2006)

J'aime bien l'idée qu'il s'autorise autant de libertés mais ça part en couille. A l'incompréhension initiale a succédé une impression d'à quoi bon, car je vois à peu près ce qu'il veut faire. Il y a un gag honteux avec Parker Posey qui met son portable dans sa culotte car elle n'a pas de poche, ce qui a l'effet d'un vibromasseur dans les situations les moins propices. No comment. Le film est intégralement filmé en dutch angles.

Meanwhile (2011)

Retour en forme. Film sympathique même si c'est pas grand-chose. Ce Dj Mendel est lui-aussi plutôt endearing tout comme l'histoire (un type un peu paumé mais bricoleur qui a la faculté de venir en aide à tout un tas de personnes au gré des rencontres). C'est aussi un moyen.

Ned Rifle (2014)

J'avais filé 30 dollars pour celui là mais c'est mauvais. L'autoparodie, reproche formulé assez tôt dans sa carrière à son encontre, devient difficile à justifier.


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 12 Juin 2016, 22:54 
Caribou a écrit:

Simple Men (1992)

C'est pas très réussi mais intéressant à cause du thème qui rejoint celui d'A Bout de Course de Lumet


Je vois pas bien le rapport...


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 13 Juin 2016, 08:59 
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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 14 Juin 2016, 20:57 
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Jerzy Pericolosospore a écrit:
Caribou a écrit:

Simple Men (1992)

C'est pas très réussi mais intéressant à cause du thème qui rejoint celui d'A Bout de Course de Lumet


Je vois pas bien le rapport...

Les deux films n'ont-ils pas comme point commun de parler du terrorisme de gauche sous l'angle familial ou vice versa, avec des pères recherchés par la police et donc forcés de vivre dans la clandestinité? Ou bien ma mémoire flanche?


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 15 Juin 2016, 15:46 
Ah oui, le père est, dans le Hartley, un "anarchiste" de gauche. Dans le Lumet, le père et la mère sont des "activistes" de gauche. Recherchés par le gouvernement. Hors de ce point commun, notable il est vrai mais contingent dans l'histoire, la thématique me semble complètement différente, voire inverse.

- Dans le Lumet, le perso principal, jeune pianiste surdoué, ne veut plus fuir avec sa famille (très unie dans la fuite) mais s'inscrire dans un conservatoire prestigieux. Ce qui lui sera accordé. Un Lumet vraiment pas terrible, en passant...

- Dans le Hartley, deux frères paumés recherchent leur père disparu depuis 20 ans, et dont ils ignorent l'identité.


Dernière édition par Jerzy Pericolosospore le 15 Juin 2016, 16:27, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 15 Juin 2016, 16:06 
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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 15 Juin 2016, 16:11 
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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 15 Juin 2016, 18:57 
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Jerzy Pericolosospore a écrit:
Ah oui, le père est, dans le Hartley, un "anarchiste" de gauche. Dans le Lumet, le père et la mère sont des "activistes" de gauche. Recherchés par le gouvernement. Hors de ce point commun, notable il est vrai mais contingent dans l'histoire, la thématique me semble complètement différente, voire inverse.

- Dans le Lumet, le perso principal, jeune pianiste surdoué, ne veut plus fuir avec sa famille (très unie dans la fuite) mais s'inscrire dans un conservatoire prestigieux. Ce qui lui sera accordé. Un Lumet vraiment pas terrible, en passant...

- Dans le Hartley, deux frères paumés recherchent leur père disparu depuis 20 ans, et dont ils ignorent l'identité.


Ce sont des rapports lointains mais présents ainsi que tu le notes et pas si fréquents dans le cinéma americain de la fin des eighties et du début des nineties. Libre à toi de ne pas les voir.
La mémoire joue son rôle, j'avais complètement oublié que le personnage de River Phoenix était un pianiste surdoué, ce que je trouve un peu bête mais au fond très hollywoodien.


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 17 Juin 2016, 12:35 
Caribou a écrit:

Ce sont des rapports lointains mais présents ainsi que tu le notes et pas si fréquents dans le cinéma americain de la fin des eighties et du début des nineties. Libre à toi de ne pas les voir.


Un peu de rigueur, Caribou.
J'ai dit que je ne voyais pas le rapport en première instance. En deuxième instance, après ta précision, j'ai dit "ah oui", et simplement précisé que ce rapport (un seul, pas "des"), bien que notable, est contingent (je n'ai pas dit "lointain") et ne permet pas d'affirmer que le Hartley rejoint le thème du Lumet : l'histoire et la thématique de ces films n'ont en effet aucun rapport. Ce qu'il est difficile de contester.


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 17 Juin 2016, 13:28 
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Plus de rapport que Henry Fool et sa suite Fay Grim, si tu préfères, dont les personnages sont pourtant les mêmes.
Mais ok, rapport contingent, ça me va. J'aurais dû employer "humeur" plutôt que "thème", et voilà.


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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 19 Juin 2016, 11:26 
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L'Incroyable vérité (1989)
Vu après Trust, et même Simple Men il me semble, et du coup, il n'y a pas eu le choc de la découverte de son ton. Aujourd'hui, je trouve que tout est déjà présent et parfaitement agencé (6/6).

Trust (1990)
Le film qui m'a sauvé la vie (7/6)

Simple Men (1992)
Il n'a pas la force des deux précédents, mais je l'aime beaucoup (5/6).

Surviving Desire (1993)
Theory of Achievement (1991)
Ambition (1991)

Surviving Desire est vraiment excellent (5/6), je l'ai revu plusieurs fois, les deux autres m'avaient plu, sans plus.
Triple programme diffusé un samedi soir sur Arte, ma première approche du réalisateur, un vrai choc, j'ai immédiatement adoré.

Amateur (1994)
Il y a certainement redite, mais j'ai pleuré les trois fois que je l'ai vu (5/6).

Flirt (1995)
Exercice de style sympathique (4/6).

Henry Fool (1997)
Trop long, mais quelques séquences sublimes, comme le "voyage" de l'enfant (4/6).

The Book Of Life (1998)
Une légère mise en danger, intéressant (4/6).

Fay Grim (2006)
Hum (2/6)

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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 23 Juin 2016, 16:39 
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L'Incroyable vérité (1989)
Trust (1990)
Simple Men (1992)


6/6 (6+/6 aux 2 premiers, 6-/6 au troisième).

Voilà un cinéma qui m'a parlé quand je suis tombé dessus. C'était "beau". Les acteurs et actrices l'étaient, la mise en scène l'était, la lumière, le propos, entre légèreté et sérieux (sérieux sur le fond, léger sur le traitement), la touche d'absurde et de folie, la retenue des sentiments... J'avais l'impression de voir ce que j'aimais, en littérature, en musique, s'incarner sous la caméra d'Hartley. Coup de foudre immédiat de ma vingtaine.

Et puis Amateur est sorti et au casting Huppert. La chute. La déception. Outre que je n'aimais pas trop Huppert à l'époque (et sans doute pas plus aujourd'hui), cette irruption d'une actrice française dans cet univers si particulier me sembler être de nature à le pervertir. L'intrusion du vulgaire (vulgaire au sens de "commun") dans un monde imaginaire et qui devait le rester. Bref, j'ai refusé de le voir.

Et ensuite, je n'ai plus rien vu d'Hartley. Pas de TV, pas de cinéma qui passait ses films là où j'habitais, bref... Et aujourd'hui, plus envie. J'ai fait voir L'incroyable vérité à ma fille aîné qui a adoré. Mais j'hésite à revoir ses 3 merveilles. Peur d'être déçu... Comme voir Burke, d'une beauté mâle, douce et hiératique, dans un film avec Statham...


Dernière édition par Azuma le 23 Juin 2016, 22:07, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Hal Hartley
MessagePosté: 23 Juin 2016, 17:36 
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Je trouve ça bizarre qu'on aime autant trois films pour se cantonner finalement à quatre films du réalisateur.


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