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TOP 2011 - Définitif
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Auteur:  Arnotte [ 06 Jan 2012, 12:58 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Good job, pal.

Auteur:  Karloff [ 06 Jan 2012, 13:25 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Un bien beau top. Et comme on a des goûts assez partagés, je vais essayer de rattraper les manques, là.

Auteur:  Arnotte [ 06 Jan 2012, 14:28 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Il faut que je voie le Bela Tarr - s'il trouve un jour un distributeur belge.. Mon boss a le dvd mais faut voir ça en salle si j'ai bien compris.

Auteur:  Karloff [ 06 Jan 2012, 14:35 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

C'est conseillé, oui.

Auteur:  Tetsuo [ 06 Jan 2012, 14:37 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Et en 3D !

Auteur:  Baptiste [ 06 Jan 2012, 22:41 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Ok, je vais essayer de me prévoir une petite séance du Cheval de Turin ce week-end s'il passe toujours...

Edit: d'ailleurs on a pas mal de films en commun, mon cher Art Core! (mais grosse faute de goût avec L'Appolonide :P)

Auteur:  elmomo [ 07 Jan 2012, 15:05 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Bon allez, je me livre aussi puisque j'ai rattrapé le crocro et que Hors Satan ne passe pas dans le rattrapage 2011 de MK2. Faudra que m'en tape un ou deux du top d'Art Core aussi :
(Je précise que j'ai revu mon top 3 il y a peu pour être sûr). A titre d'info : 57 films vus, moyenne 4, écart type 1.

1. The Tree of Life, Terrence Malick

Ce film mérite tellement sa première place. C'est d'une richesse... Autant sur le plan thématique que cinématographique. La Création, la Vie, Dieu, la Parenté, l'Enfance, la Fraternité, la Mort,... il y a un peu de tout. Et à chaque fois, c'est traité de manière vraiment particulière, avec une grâce réelle. Et que dire du niveau cinématographique... c'est beau à pleurer, tout en ellipses (géométriques, pas narratives^^), la lumière est fantastique... On pourra lui reprocher un symbolisme parfois un peu grossier, mais pas tant que ça au final.


2. Melancholia, Lars Von Trier

C'est presque drôle tant ces deux premières places sont occupées par des films entre lesquels on peut faire de multiple parallèles. Thèmes (vie et mort), couleurs (chaudes et froides), mise en scène (mobile et fixe). Si Melancholia est ici c'est d'abord pour son coté obsédant, hypnotisant, malgré quelques longueurs (enfin, c'est pas encore le Cheval de Turrin :mrgreen: ). Pour ses choix esthétiques. Pour sa beauté froide, pareille à celle d'une statue antique... Bref, c'est très subjectif. Mais on ne peut qu'avouer que ce film est superbe. Rematez-vous l'introduction si vous n'en êtes pas convaincus. Avec le son très fort de préférence.


3. J'ai rencontré le Diable, de Kim Jee Woon

Ce n'est qu'à la deuxième vision que je me suis aperçu du point auquel ce film est horrible, malsain, glauque. On a droit à tout, on est malmenés. Au cinéma, j'avais été subjugué, entraîné dans cette danse mortelle avec des passages quand même incroyablement bien réalisés (le taxi ! Ou encore la scène d'action dans la maison... et dans la serre, aussi). En re-vision, je me suis dit que c'était quand même impitoyablement hardcore comme film. Mais ça reste un peu grand-guignolesque, presque léger, et c'est la seule chose qui fait qu'au final le film passe. Ou pas, d'ailleurs. En tout cas, le film confirme que Choi Min Sik est un très, très, très grand acteur.


4. Drive, de Nicolas Winding Refn

cf Art Core ? :D . Je rajouterai un peu plus sur Gosling qui est magnétique et incroyablement charismatique dans un rôle pourtant très casse-gueule de l'homme sans passé...

5. The Murderer, de Hong Jin Na

La place a été disputée mais j'ai décidé que les films d'action coréens et leur ultraviolence a fleur de peau méritaient un peu plus d'exposition. Ce film est fou. Sa déconstruction de l'homme vers la bête est magnifique. Et il y a une telle énergie... Le film est en effet épuisant, ça ne s'arrête jamais. Les combats à l'arme blanche sont tout simplement époustouflants. et ces types qui se batent pour leur survie alors que leurs corps n'est qu'un amas de blessure... c'est vraiment le film de l'animalité.


6. Black Swan, De Darren Aronofsky

Bon ça fait un peu longtemps... Mais je me souviens très bien que sur tout le final, j'étais accroché à mon siège, je tremblais presque, j'étais complètement en transe... Et ça ne m'arrive pas souvent. Aronofsky a réussi à faire une petite merveille sur la névrose, la paranoïa et finalement la schizophrénie, tout en maintenant un doute salutaire. Les acteurs sont tous excellents, et si la mise en scène n'est pas merveilleuse elle passe quand même très bien, non ?


7. La Piel que Habito, de Pedor Almodovar

Almodovar change de registre et fait quand même du Almodovar. Ce passage au thriller le transcende. Tout en se permettant quelques délires purement personnels et une fin très classique, il livre un film d'une horreur glaçante et insidieuse, très bien construit, évident sans trop l'être, et remarquablement interprété par un Banderas que l'on croyait perdu pour le cinéma mais non, en fait.


8. Carnage, de Roman Polanski

Je salue ici le huis-clos, le film purement théâtral, mais remarquablement bien adapté, bien rythmé et, au final, juste bien fait, qui permet à ces quatre acteurs de s'éclater (on a l'impression que tous s'amusent comme des petits fous quand même). Et puis ces dialogues, ils sont géniaux !


9. Les Aventures de Tintin, de Steven Spielberg (et Peter Jackson alors ?)

Depuis quand n'avions nous pas vu un bon film d'aventure au cinéma ? Ajoutons à cela Tintin, bien réinterprété par un Spielberg qui ne s'embarrasse pas de prétendues contraintes d'hommage en réglant la question dès les premiers plans. Et puis c'est magnifique. C'est tout le temps en mouvement, les scènes de combat entre La Licorne et le bateau de Rackham sont tout simplement ahurissantes (le morphing du désert... mon Dieu). Alors pourquoi n'est-il pas plus haut ? Question de goûts personnels, je suppose.


10. Les Crimes de Snowtown, de Justin Kurzel.

Film pétri de défauts mais tellement impressionnant... Des scènes d'une barbarie incroyable, la meilleure scène de meurtre que j'ai jamais vue, un acteur principal génial... Un film, qui contrairement au côté un peu grand guignol coréen, reste d'une froideur impénétrable, avec un mal banalisé, invisible mais intégré. Coup de poing.

11. L'Exercice de L'Etat, de Pierre Schoeller

Film tout d'abord ultra bien documenté (j'ai eu l'occasion de demander à un directeur de cabinet ce qu'il en pensait, et il a trouvé ça très réaliste). Film surprenant par certains abords (l'aspect un peu fantastique) mais très ancré dans les réalités actuelles. Film on ne peut plus politique, qui décrit tellement bien la vie de ces hommes de pouvoir qui n'ont plus que ça, sacrifiant le reste dans une quête infinie de survie dans un milieu de requins affamés.


12. L'Apollinide, Souvenirs de la Maison Close de Bertrand Bonello

Un film esthétisé à l'extrême, ce qui fait sa force. C'est très beau. C'est très sensible... Le portrait collectif est réussi, mais il me semble qu'on perd un peu quelque chose au passage, on a du mal à se passionner pour le film. Je relis ma critique de l'époque et je m'apperçois que je suis incapable de conclure sur ce film.


13. Animal Kingdom, de David Michôd

Et ben qu'est-ce qui se passe en Australie ? Un film sur le même thème que le précédent (Snowtown), finalement, la banalité du mal, la fuite éperdue, un héros transparent plus témoin qu'acteur (sauf sur la fin) qui supporte des ignominies... Un film très sec, avec un plan d'introduction effroyable, qui accuse un certain faux rythme mais reste d'une force inébranlable.


14. I'm Still here, de Casey Affleck

Comédie qui n'en est pas une, cette histoire de la lente déchéance d'un homme qui a pris d'énormes risques pour ce qui n'est au final qu'une vaste blague, dans un film qui n'est drôle qu'avec beaucoup de recul, ou Phoenix enchaîne les énormités et/ou absurdités. On ne sait pas trop qui sait et qui ne sait pas et ça rajoute encore un peu un grain de folie au film. Et au final, cet aveu terrible de Phoenix, qui n'a qu'une envie : disparaître. Heureusement qu'il ne l'a pas fait.

15. Into Eternity, de Michael Madsen (qui, précisons-le encore, n'a rien à voir avec Michael Madsen)

Documentaire surréaliste sur le projet finlandais d'enfouissement des déchets nucléaires, avec en trame de fond cette question : comment faire pour que les hommes du futur, à supposer qu'il y en aie, n'aillent pas fouiller là-dedans en se demandant quels trésors peut bien contenir ce trou. Fascinante étude sur la finitude de la civilisation, sur la permanence - ou pas - des symboles, sur le désir inconscient d'immortalité au niveau d'espèce. Et belle réflexion sur le nucléaire, accessoirement.


Les films qui auraient pu y être mais dommage :
Shame, X-Men First Class, La Grotte des Rêves Perdus, Colorful, Pater, Polisse.

Les films qui auraient pu y être mais que j'ai pas vus et que je me fouette en repentir :
Incendies, Une Séparation, Fighter, Tomboy, Hors Satan, Restless, Michael, Troll Hunter.

Auteur:  Quezak [ 07 Jan 2012, 15:42 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Me gusta.

Auteur:  _ZaZaZa_ [ 09 Jan 2012, 20:46 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Je pense pas que j'en verrai d'autres alors le voici, le voila, y'en a que 13 (sur 82):

13 - Balada triste de trompeta d'Alex de la Iglesia (4.5/6)
12 - The Murderer de Hong-jin Na (4.5/6)
11 - La Piel que Habito de Pedro Almodovar (4.5/6)
10 - Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2 de David Yates (5/6)
09 - Une Séparation d'Asghar Farhadi (5/6)
08 - La Planète des singes : les origines de Rupert Wyatt (5/6)
07 - Habemus Papam de Nanni Moretti (5/6)
06 - J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Woon (5/6)
05 - X-Men: Le commencement de Matthew Vaughn (5/6)
04 - Thor de Kenneth Branagh (5.5/6)

Et le podium *tadaaaaaammmm*

3 - Et maintenant on va où ? de Nadine Labaki (5.5/6)
2 - Drive de Nicolas Winding Refn (5.5/6)
1 - Black Swan de Darren Aronofsky (6/6)

Auteur:  Alabama [ 09 Jan 2012, 21:27 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Quelques cinés sont encore prévus d'ici dimanche avec 1 ou 2 films encore susceptibles de modifier mon top (mais j'éditerai en cas de besoin).

1 The Tree of Life (6/6)
2 Drive (5.5/6)
3 Black Swan (5.5/6)
4 Another Earth (5/6)
5 X-Men: Le commencement (5/6)
6 Incendies (5/6)
7 La Piel que Habito (5/6)
8 Polisse (4.75/6)
9 Fighter (4.75/6)
10 The Artist (4.75/6)
11 True Grit (4.75/6)
12 Une Séparation (4.75/6)
13 Super 8 (4.5/6)
14 Never Let Me Go (4.5/6)
15 Sucker Punch (4.5/6)

Auteur:  elmomo [ 10 Jan 2012, 01:47 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

_ZaZaZa_ a écrit:
Je pense pas que j'en verrai d'autres alors le voici, le voila, y'en a que 13 (sur 82):

12 - The Murderer de Hong-jin Na (4.5/6)
06 - J'ai rencontré le diable de Kim Jee-Woon (5/6)


Bien, bien. (même s'ils sont un peu plus hauts dans mon classement, chacun sa sensibilité)

Plus de films sud-coréens !

Auteur:  Tetsuo [ 10 Jan 2012, 08:52 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Oui, Hong Sang-soo !

Auteur:  Arnotte [ 10 Jan 2012, 09:46 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Tetsuo a écrit:
Hong Sang-soo !

...Qui?

comprenne qui pourra(ve)

Auteur:  Tetsuo [ 10 Jan 2012, 09:57 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

En effet.

Auteur:  Marlo [ 10 Jan 2012, 10:26 ]
Sujet du message:  Re: TOP 2011 - Définitif

Tetsuo a écrit:
En effet.


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