Forum de FilmDeCulte

1958 : Une balle dans le canon (coréalisation avec Charles Gérard)
1961 : Ce soir ou jamais (également coscénariste)
1962 : Adorable Menteuse (également scénariste)
1963 : À cause, à cause d'une femme (également producteur et coscénariste)
1963 : L'Appartement des filles (également coscénariste)
1964 : Lucky Jo (également coscénariste)
1966 : On a volé la Joconde
1966 : Martin soldat
1967 : Tendres requins
1968 : Benjamin ou les Mémoires d'un puceau
1969 : Bye bye, Barbara (également coscénariste)
1970 : L'Ours et la Poupée (également coscénariste)
1971 : Raphaël ou le Débauché (également coscénariste)
1973 : La Femme en bleu
1974 : Le Mouton enragé
1977 : L'Apprenti salaud (également dialoguiste et scénariste)
1978 : Le Dossier 51 (également scénariste)
1980 : Le Voyage en douce (également scénariste)
1981 : Eaux profondes (également scénariste)
1982 : La Petite Bande
1983 : Les Capricieux (TV)
1985 : Péril en la demeure (également dialoguiste et scénariste)
1986 : Le Paltoquet (également scénariste)
1988 : La Lectrice (également scénariste)
1990 : Nuit d'été en ville
1992 : Toutes peines confondues
1993 : Aux petits bonheurs
1996 : La Divine Poursuite (également scénariste)
1999 : La Maladie de Sachs (également scénariste)
2002 : Un monde presque paisible
2005 : Un fil à la patte

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

3.5/6 : Adorable Menteuse (également scénariste)
3/6 : L'Ours et la Poupée (également coscénariste)
6/6 : Raphaël ou le Débauché (également coscénariste)
3/6 : Le Mouton enragé
5/6 : Le Dossier 51 (également scénariste)
6/6 : Péril en la demeure (également dialoguiste et scénariste)
3/6 : Le Paltoquet (également scénariste)
5/6 : La Lectrice (également scénariste)
2/6 : Nuit d'été en ville
3/6 : Toutes peines confondues
3/6 : Aux petits bonheurs
5/6 : La Maladie de Sachs (également scénariste)
4/6 : Un monde presque paisible
2/6 : Un fil à la patte

J'ai énormément d'estime pour ce cinéaste, dont je trouve certains films merveilleux et incroyablement bien mis en scène. Formellement c'est souvent superbe, avec une nette préférence pour Péril en la demeure. Sa fin de carrière est là aussi assez triste, son dernier film étant déprimant (malgré son rythme soutenu), mais il y a de véritables perles dans une filmo élégante et ludique. Même un film aussi moyen que Aux petits bonheurs recèle de bons dialogues. Il faudrait que j'en vois plus, mais certains sont paraît-il très mauvais (Martin soldat par exemple).

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est marrant, je parcourais justement sa filmo y a 3 jours !
Rien vu, of course, je suis une bille en cinéma français. J'ai la Maladie de Sachs qui traîne, que je vois que tu notes bien haut. C'est une bonne intro, tu penses ?

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Vraiment un cinéaste du "milieu" tombé totalement dans l'oubli.
Découvert La lectrice hier soir et pas follement emballé même si c'est audacieux et singulier.

_________________
CroqAnimement votre

Contrairement à un Pialat ou un Truffaut, ou même un Sautet ou Tavernier, personne ne s'en réclame, personne ne le cite comme référence. J'ai l'impression qu'il n'a pas "d'élève". Alors que la sortie de l'intégrale DVD a fait l'événement...

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'ai beaucoup aimé ceux que j'ai vus: La Maladie de Sachs avec un magnifique Dupontel, Dossier 51 avec un concept génial. J'ai aussi vu et aimé Péril en la demeure, mais il y a trop longtemps, et j'avoue n'en garder quasi aucun souvenir.
Pas vu grand chose donc mais j'ai l'impression que c'est un cinéaste assez inventif et toujours stimulant d'une manière ou d'une autre.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La Femme en bleu: stupéfaction en découvrant ce film à la fois ludique et élégant, comme le dit Cosmo sur Deville. Il y a notamment une magnifique scène qui utilise le trio de Schubert deux ans avant Kubrick pour Barry Lyndon! Rien que pour ça, voyez-le.

Péril en la demeure: thriller à partir de rien, un scénario bien ficelé. Deville est bon en érotisme, l'amante du héros est absolument à manger dans le film.

Dossier 51: gros morceau du cinéma d'espionnage, tour de force formel, un de ces films typiquement français mais ô combien intense.

En fait pour moi c'est un sans faute pour l'instant. Faut que j'en voie plus.

J'aime bien (presque beaucoup) Péril en la demeure et Eaux Profondes. Formellement, c'est brillant comme Lucky Jo, ça tourne un peu à vide, mais je lui sais gré de ce sillon un peu rare en France d'un formalisme pur, qui comprend mise en scène et narration : c'est une espèce post-moderne à qui la vraisemblance importe guère. C'est souvent infiniment moins ringard qu'un Tavernier ou qu'un Sautet, moins surestimé qu'un Chabrol, totalement différents par ailleurs, plus proche d'un Godard au fond, mais sans le tempérament politique et in.

C’est exactement ce que je me disais en y repensant : il y a du Godard là-dedans qui tourne un peu à vide.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Eaux profondes, une adaptation d’un roman de Patricia Highsmith avec Trintignant et Huppert : mon préféré, de loin, parmi les Deville que j’ai vus. Ça raconte une guerre, celle que se mène un couple, en pleine crise conjugale, dont l’enjeu est la conservation ou l’éclatement de leur famille. Mais ce n’est pas une guerre spectaculaire, à la manière par exemple de celle que se mènent Douglas et Turner dans le film de De Vito, non ici c’est plutôt du genre guerre froide, avec victimes collatérales. Comme dans une partie d’échecs (l’un des passe-temps du personnage principal) où les deux protagonistes déclinent chacun leur stratégie moins pour supprimer l’adversaire que pour le neutraliser. Un jeu évidemment parfaitement amoral.

Huppert y est très bien mais Trintignant lui est GENIAL. Son jeu est l’un des plus neutres qui soient (le personnage l’exige), presque évanescent comme les parfums qu’il confectionne, ce qui confère du coup aux rares explosions de l’acteur, un coefficient d’anxiété maximum.

Très belle utilisation de la musique classique, ce qui est un peu la marque de fabrique de Deville, en l’espèce un concerto pour clavecin d’un compositeur espagnol Manuel de Falla dont les accents dissonants collent parfaitement au côté tordu de l’histoire.

Ah tu donnes envie! Je vais tenter de me le procurer.



Je suis d'accord sur certaines séquences.

Plus proche en fait de ce que j'imagine du Ne tirez pas sur le pianiste de Truffaut que je n'ai pas vu.
Oui le Falla sur Eaux Profondes c'est une des meilleures utilisations d'un morceau - superbe - du répertoire classique au cinéma.

Ne vois pas le Truffaut, tu vas être déçu de ton imagination

Je l'ai vu à l'époque donc très peu de souvenirs (et j'ai lu le livre depuis donc je confonds). je conseillerais plutôt de commencer par Péril en la demeure, Le Dossier 51 (dans un autre genre), ou les films écrits avec Nina Companeez.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Merci !

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."