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Top Classiques pays de l'est
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Auteur:  traversay [ 23 Oct 2008, 19:50 ]
Sujet du message:  Top Classiques pays de l'est

La période : 1930/1970. Un réalisateur/Un film. Je délaisse volontairement les grands muets soviétiques (Eisenstein, Dovjenko, Poudovkine) et certains qui ont eu leur meilleure période postérieurement : Jancso, Tarkovski, Wajda,....

1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.
2 Zoltan Fabri/Un petit carrousel de fête. Un film païen et poétique comme les paysages hongrois.
3 Kurt Maetzig/Das kaninchen bin ich. De RDA, un film étonnamment subversif.
4 Andrzej Munk/Un homme sur la voie. Un Rashomon polonais (pour la construction). Munk est mort trop tôt.
5 Milos Forman/Les amours d'une blonde. Un vent de liberté flottait sur la Tchécoslovaquie.
6 Sergueï Bondartchouk/Le destin d'un homme. Classique mais efficace. Waterloo puis sa version de Guerre et paix valent aussi le détour.
7 Wolfgang Staudte/Rotation. De RDA encore, le même thème que Les damnés de Visconti et la même force.
8 Dusan Makavejev/L'homme n'est pas un oiseau. L'univers un peu foutraque d'un Yougo qui préfigure Kusturica.
9 Otar Iosseliani/La chute des feuilles. Un géorgien jouisseur (pléonasme) et surréaliste.
10 Jerzy Kawalerowicz/Train de nuit. Connu pour Pharaon et Mère Jeanne des anges, le cinéaste polonais a tourné cet étonnant rail-movie en 59. Un film noir et métaphysique.

Auteur:  Karloff [ 23 Oct 2008, 19:56 ]
Sujet du message: 

Je n'ai pas vu assez de films de cette période pour un top mais je suradore les premiers Milos Forman. Un grand réal que ce Milos.

Auteur:  skip mccoy [ 23 Oct 2008, 20:26 ]
Sujet du message: 

Citation:
1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.

qu'est ce qui te faire affirmer ça ? sa virtuosité moins ostentatoire ?
c'est un beau film mais il manque quand même Tatiana Samoilova.

Auteur:  traversay [ 23 Oct 2008, 21:43 ]
Sujet du message: 

skip mccoy a écrit:
Citation:
1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.

qu'est ce qui te faire affirmer ça ? sa virtuosité moins ostentatoire ?
c'est un beau film mais il manque quand même Tatiana Samoilova.



C'est vrai qu'il manque une héroïne. Je l'ai vu après Le quarante et unième et Ciel pur, ses deux autres films de guerre disponibles en DVD (Ruscico). C'est mon côté midinette qui doit être la cause de mon amour pour Tchoukhraï (je rêve de voir ses autres films) et des mélos bien "torchés". Tant pis, même si je dois être la risée de tous les cinéphiles. Emilio Fernandez, tu connais ? Pareil, j'adore et je dois avoir une quinzaine de ses films chez moi (ah, la photo de Figueroa !). Quant au maniérisme de Kalatozov, il m'ennuie un peu mais il faudrait que je revois le film.

Auteur:  skip mccoy [ 23 Oct 2008, 21:48 ]
Sujet du message: 

traversay a écrit:
skip mccoy a écrit:
Citation:
1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.

qu'est ce qui te faire affirmer ça ? sa virtuosité moins ostentatoire ?
c'est un beau film mais il manque quand même Tatiana Samoilova.



C'est vrai qu'il manque une héroïne. Je l'ai vu après Le quarante et unième et Ciel pur, ses deux autres films de guerre disponibles en DVD (Ruscico). C'est mon côté midinette qui doit être la cause de mon amour pour Tchoukhraï (je rêve de voir ses autres films) et des mélos bien "torchés". Tant pis, même si je dois être la risée de tous les cinéphiles. Emilio Fernandez, tu connais ? Pareil, j'adore et je dois avoir une quinzaine de ses films chez moi (ah, la photo de Figueroa !). Quant au maniérisme de Kalatozov, il m'ennuie un peu mais il faudrait que je revois le film.


Fernandez c'est La red ?
une purge beaucoup trop abstraite à mes yeux. Figueroa si je ne m'abuse avait d'ailleurs photographié le pire film de Ford, Dieu est mort, qui souffre en gros des même défauts que La red.
j'adore les mélos sinon. mon rêve cinéphile du moment serait de découvrir l'oeuvre de Rafaello Matarazzo.

Auteur:  traversay [ 23 Oct 2008, 21:51 ]
Sujet du message: 

skip mccoy a écrit:
traversay a écrit:
skip mccoy a écrit:
Citation:
1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.

qu'est ce qui te faire affirmer ça ? sa virtuosité moins ostentatoire ?
c'est un beau film mais il manque quand même Tatiana Samoilova.



C'est vrai qu'il manque une héroïne. Je l'ai vu après Le quarante et unième et Ciel pur, ses deux autres films de guerre disponibles en DVD (Ruscico). C'est mon côté midinette qui doit être la cause de mon amour pour Tchoukhraï (je rêve de voir ses autres films) et des mélos bien "torchés". Tant pis, même si je dois être la risée de tous les cinéphiles. Emilio Fernandez, tu connais ? Pareil, j'adore et je dois avoir une quinzaine de ses films chez moi (ah, la photo de Figueroa !). Quant au maniérisme de Kalatozov, il m'ennuie un peu mais il faudrait que je revois le film.


Fernandez c'est La red ?
une purge beaucoup trop abstraite à mes yeux.
j'adore les mélos sinon. mon rêve cinéphile du moment serait de découvrir l'oeuvre de Rafaello Matarazzo.



La red oui mais essaie Pueblerina ou Enamorada, c'est du mélo pur pores !

Auteur:  skip mccoy [ 23 Oct 2008, 21:52 ]
Sujet du message: 

traversay a écrit:
skip mccoy a écrit:
traversay a écrit:
skip mccoy a écrit:
Citation:
1 Grigori Tchoukhraï/La ballade du soldat. Un mélo sublime. Bien plus beau que Quand passent les cigognes.

qu'est ce qui te faire affirmer ça ? sa virtuosité moins ostentatoire ?
c'est un beau film mais il manque quand même Tatiana Samoilova.



C'est vrai qu'il manque une héroïne. Je l'ai vu après Le quarante et unième et Ciel pur, ses deux autres films de guerre disponibles en DVD (Ruscico). C'est mon côté midinette qui doit être la cause de mon amour pour Tchoukhraï (je rêve de voir ses autres films) et des mélos bien "torchés". Tant pis, même si je dois être la risée de tous les cinéphiles. Emilio Fernandez, tu connais ? Pareil, j'adore et je dois avoir une quinzaine de ses films chez moi (ah, la photo de Figueroa !). Quant au maniérisme de Kalatozov, il m'ennuie un peu mais il faudrait que je revois le film.


Fernandez c'est La red ?
une purge beaucoup trop abstraite à mes yeux.
j'adore les mélos sinon. mon rêve cinéphile du moment serait de découvrir l'oeuvre de Rafaello Matarazzo.



La red oui mais essaie Pueblerina ou Enamorada, c'est du mélo pur pores !


je vais voir ça, j'ai un pote qui achète ce genre de DVD.

Auteur:  the black addiction [ 23 Oct 2008, 23:01 ]
Sujet du message: 

Pourquoi s'arrêter en 1970 ? Et tu ne mets pas un film suédois ?

Auteur:  traversay [ 23 Oct 2008, 23:11 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Pourquoi s'arrêter en 1970 ? Et tu ne mets pas un film suédois ?



La Suède, dans les pays de l'est ? Tu peux créer un top scandinave !

Auteur:  the black addiction [ 23 Oct 2008, 23:22 ]
Sujet du message: 

Lol quel con je suis, sorry.

Tu peux répondre à la première question quand même...

Je ferai mon top demain.

Auteur:  traversay [ 23 Oct 2008, 23:49 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Lol quel con je suis, sorry.

Tu peux répondre à la première question quand même...

Je ferai mon top demain.



Parce que le début des années 70 marque une explosion des cinémas des pays de l'est (et une plus grande diffusion à l'ouest) avec des nouvelles vagues un peu partout. Skolimovski, Polanski, Petrovic, Szabo, Jancso, Tarkovski, Mikhalkov, Passer, dans un premier temps puis encore d'autres noms à l'aube des années 80. Du coup, ça mérite un autre top avec les Tarr, Kieslovski, Kusturica, Lounguine etc, etc.
Ce serait comme de faire un top Amérique Latine avec Bunuel, Torre Nilsson, Fernandez, Perreira dos santos...aux côtés de Meirelles, Babenco, Salles, Sorin, Burman, Inarritu, Reygadas etc.
Enfin, ce n'est que ma vision des choses.

Auteur:  the black addiction [ 24 Oct 2008, 00:29 ]
Sujet du message: 

Oui en fait c'est un placement comme historien, ce qui est intéressant sous certains aspects mais quand je fais des tops comme ça je privilégie le caractère affectif face aux œuvres, sans forcement compter avec l'histoire des vagues et des grandes ruptures esthétiques... J'aime bien cette confrontation des époques quand on entrevoit la cinématographie d'un pays. Juste un exemple, on en reparlera demain, si on observe le cinéma d'amérique latine, L'Aventurera de Alberto Gout a t il plus sa place dans un top que L'heure des brasiers de Solanas ? Ou pour aller plus loin que Los Muertos de Alonso ? Je ne pense pas, j'ai aimé ses trois films et je les envisage en tant qu'œuvre à part entière, au delà de leur appartenance à une période (même si cela compte dans l'esthétique, bien entendu), pour faire ce genre de top. C'est ce qui me semble le plus sincère... Mais c'est un point de vue.

Auteur:  Arnotte [ 24 Oct 2008, 09:03 ]
Sujet du message: 

HA j'en ai vus quelques-uns, je ferai un top que j'aurai ça sous la main.

Je plussoie d'ores et déjà les premiers Milos Forman.. des petites perles.

Auteur:  the black addiction [ 24 Oct 2008, 09:30 ]
Sujet du message: 

En plus on peut rien mettre avant 1930 ??? Ok ok, c'est toi qui lancé les règles... Zappons les plus grands, d'ailleurs je suis surpris de voir que tu privilégies des trucs comme Kawalerowicz, Bondartchouk ou Makavejev (de toutes façons j'aime pas Kusturica non plus) sans faire apparaitre Eisenstein par exemple... Le fait que les autres apportent un exotisme supplémentaire car ils sont plus méconnus, je le comprends, mais il me semble qu'aucun de ceux là n'arrivaient à la cheville d'un Eisenstein. On appellera ça les péchés de l'historien. :)

Bon je privilégie les films que je trouve beaux à ceux que je trouve important. L'idéal c'est d'avoir les deux bien sur, comme beaucoup de films que tu m'as fait enlever par tes restrictions temporelles.

Pas de classement.

Chronique d’Ana Magdalena Bach. Jean Marie Straub
Anita G. Alexander Kluge
Signes de vie. Werner Herzog
L’as de pique. Milos Forman
Eclairage intime. Ivan Passer
Psaume rouge. Miklos Jancso
Un homme sur la voie. Andrzej Munk (je ne suis pas un gros fan de cette période polonaise en fait, mais lui son cinéma me plaisait bien)
La Terre. Alexandre Dovjenko
Les Chevaux de feu. Serguei Paradjanov
Alexandre Nevski. Serguei Eisenstein.


Tiens je rajoute Le déserteur de Vsevolod Poudovkine, même si je ne l'ai pas vu depuis très très très longtemps. Juste pour t'embêter. :P

Il doit me manquer quelques Fassbinder à voir, des années 60 justement. Il aurait surement fait parti du top.

Edit: Je rajoute "Un été généreux" de Boris Barnet, cinéaste qu'il ne fait pas oublier je crois.

Auteur:  skip mccoy [ 24 Oct 2008, 11:25 ]
Sujet du message: 

j'y connais pas grand-chose en cinéma de l'Est mais circonscrire un top à une période permet d'éviter de mélanger tout et n'importe quoi non ?

par exemple, je t'ai pas entendu râler quand tu as fait ton ton "âge d'or hollywoodien". tu n'y a pas mis Ferrara aux côtés de Nicholas Ray.

pour ce que je connais de l'Est, Eisenstein et Medvedkine d'un côté et Kalatozov et Tchukhraï d'un autre, ça n'a pas gand-chose à voir.
la distinction opérée par traversay a du sens.

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