Le Flop 2023 - aka les séances de la souffrance: (sans ordre)
Deux blockbusters:
- Barbie. A mes yeux un ratage honteux, un coup marketing d'une lourdeur folle et d'un vide embarrassant. Ya rien qui va, sauf la DA et Gosling. Mais j'ai bien souffert.
- Astérix et Obélix, L'Empire du Milieu. Canet n'a pas retenu la leçon du naufrage que fut Astérix aux Jeux Olympiques. Gênance extrême, énorme gâchis.
Des films français passés inaperçus et c'est bien normal:
- Juste Ciel! Laurent Tirard a fait (en bon faiseur) des trucs corrects et des trucs bien, mais aussi des merdes comme celle-ci, film sorti tout droit de la manne à nanar des années 70. Inconcevable..
- Divertimento. Marie-Castille Mention-Schaar a fait des trucs bien mais aussi des merdes comme celle-ci, sorti tout droit d'un ChatGPT.
- Un Coup de maître. Rémi Bezançon a fait un ou deux bons films mais là c'est de la merde. Ya rien qui va, et c'est particulièrement douloureux de voir des acteurs que j'aime se démener (sans y croire et ça se voit) dans cette histoire indigente.
Un film belge:
- Ailleurs si j'y suis. François Pirot avait fait le très sympathique Mobile Home. Plus de dix ans plus tard il nous pond cette daube où rien ne va. Gênance.
Un OVNI:
- Conann. Je le mets à part. Même si ce fut la plus grande souffrance de l'année, je respecte car ça reste du cinéma, qui plus est avec une certaine ambition, une vision, une direction artistique, une liberté, une audace… Mais en soi c’est pratiquement irregardable pour moi, je trouve ça profondément hideux et ennuyeux dès la deuxième minute. Bref, à des années lumière de ce qui me plaît, mais je ne crache pas dessus et comprends que ça peut plaire.
Les plus grandes déceptions:
5. L'Ile Rouge. Après 120 BPM, j'en attendais beaucoup de Robin Campillo, qui se retrouve étriqué dans un égo-trip qui peine a déborder du cadre de ses souvenirs d'enfance. C'est superbement réalisé mais bon, c'est complètement so what.
4. Le Livre des Solutions de Gondry. J'en attendais peut-être trop. Là aussi une espère d'autopsy qui fait figure d'éo-trip assez cheap et pas très intéressant au final (même si je ne déteste pas le film, loin de là). Reste Pierre Niney, parfait.
3. The Whale. Je savais bien qu'avec Aronofsky c'était quitte ou double (ou plutôt "1 sur 2") donc il y avait un vrai risque, mais, je sais pas, je le sentais bien. Mais non, c'est d'une lourdeur sans nom.
2. Une année difficile de Toledano/Nakache. Celle-là a fait mal car je suis plutôt client du duo. Étonnement, ils ne traitent pas leurs (nombreux) sujets et foirent, hélas, leur satire. Clairement leur moins bon film.
1. Babylon. Horrible déception, ayant aimé ou adoré ses films précédents. Chazelle gâche ici son talent dans une surenchère grossière d’hystérie, d’orifices et de fluides, qui sonne mais jamais ne résonne.
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