Un vieux est arnaqué par sa logeuse, une mégère qui veut lui piquer sa thune. Heureusement son neveu comédien se déguise pour lui montrer le film Tartuffe et lui faire comprendre qu'il se fait entuber.
Tourné en 1925, entre Le Dernier des Hommes et Faust, Tartuffe est un divertissement qui montre l'étendu du travail de l'ami Murnau, mais qui souffre salement d'une légèreté un peu inintéressante en comparaison des autres œuvres du cinéaste.
J'essaie de voir ce que je peux du cinéaste Allemand depuis le bouleversement humain survenu en moi à la vision de l'Aurore, puis de Faust, déjà convaincu par le dernier des hommes et par l'excellent Nosferatu.
Ici, je ne garde que la scène de tentation entre Tartuffe et la femme d'Orgon, Elmire. où Murnau multiplie les points de vue suggestif, notamment un génial où Tartuffe tapote les seins de madame avec son livre de prière, l'air de rien...Bon, c'est soft de nos jours, mais ça garde son caractère pervers tout de même, et c'est plutôt amusant.
Et puis il y a le film dans le film, ou comment raconter Tartuffe de manière un peu plus écarté de la simple transposition. Mais malgré les idées (discours face caméra, panneau interpellant le spectateur...), je trouve le procédé un peu inintéressant.
A delà de ça, il y a la galerie de gueule qui fait plaisir, notamment la mégère au cœur de l'histoire, qui est vraiment atroce, une championne de la sale gueule.
C'est amusant, mais bon, pas à conserver.
4/6
Et Tabou va suivre, merci la médiathèque!