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Les Proies (Gonzalo Lopez-Gallego - 2008)
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Auteur:  Blissfully [ 20 Juil 2008, 00:19 ]
Sujet du message:  Les Proies (Gonzalo Lopez-Gallego - 2008)

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Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu'il tente d'échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar que lui. Méfiants l'un envers l'autre, ils décident néanmoins d'unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale et semer leurs poursuivants.

Ca commence par du survival qui devient rapidement ennuyeux. C'est à dire, pour faire une comparaison bidon (je préviens) juste parce qu'ils viennent du même pays, de la même année, et qu'ils sont voisins de genre, un film comme L'Orphelinat, je trouve, a une mécanique qui fait qu'il laisse pendre un cordon devant toi et qu'il te donne envie (dans mon cas en tout cas) de tirer dessus et de voir peu à peu ce qu'il cache, ce qui s'y rattache. Là, globalement, on a des pantins pas très passionnants, un récit mené à coup de main de dieu (ça tire d'en haut, de temps à autre), action répétitive, réaction répétitive, pas beaucoup de tension, pas beaucoup d'implication... ben on peut te faire pendre le cordon devant les yeux, j'ai jamais vraiment envie de le tirer.

Le film se réveille aux deux tiers avec un virage. Le premier truc que tu vois apparaître accroché à ton cordon que tu t'es finalement décidé à tirer. Malheureusement, le film n'en fait pas grand chose, je trouve.

C'est des gamins... et? Et je veux bien qu'on puisse dire ça de tous les films, ajouter un "... et?" dès qu'on ne te fait par une dissert' complète à l'écran, mais là j'ai juste l'impression qu'on essaie de donner du corps à du désincarné avec une astuce pas exploitée réellement ensuite


Mais j'aime le dernier quart (ça en fait des bouts), quand le film se transforme en jeu vidéo (les plans à la Doom/Half Life et cie), le décor de village abandonné, la carte, etc... là je trouve que le film commence à nourrir quelque chose de plus consistant.

C'est dommage parce que c'est la fin, d'une part, et que la mise en image est pas forcément dégueu.

2/6

Auteur:  Blissfully [ 20 Juil 2008, 00:24 ]
Sujet du message:  Re: Les Proies (Gonzalo Lopez-Gallego - 2008)

Sinon je trouvais le titre original, Le Roi de la montagne, plus joli, et plus logique surtout.

vu que les proies, ben globalement on s'en fout

Auteur:  F-des-Bois [ 23 Juil 2008, 15:31 ]
Sujet du message: 

Et l'affiche est monstrueusement cool je trouve. Genre Histoires Naturelles meets Délivrance.

Auteur:  Jericho Cane [ 23 Juil 2008, 15:36 ]
Sujet du message: 

J'ai vu une tagline sur une affiche française qui disait en substance : "Evitez d'aller en Espagne pour vos vacances!"

Bizarre, y a pas eu de plainte pour antisémitisme.

Auteur:  .. [ 27 Juil 2008, 10:59 ]
Sujet du message: 

Ah j'ai justement trouve ca moins lourd que L'Orphelinat ou La Zona, on n'essaie a aucun moment de te faire passer un retournement de situation sencer densifier le film. L'emotion et les thematiques ne sont jamais servis a la louche ce qui rend le peu de moments vraiment touchants assez efficaces.
La mort des deux gamins et l'abandon de la fille dans son trou.

Et j'ai trouver le scenario assez malin, il t'emmene dans des fausses pistes qui te font craindre le pire a plusieures reprises mais qui finalement respectent bien le principe mis en place au debut. Effectivement le film manque peut etre un peu de corps dans son denouement mais on evite tellement le lourdingue discours sur les jeux videos que j'ai trouve ca sympas.
Bref un film pas pretentieux, sans gras autour et bien foutu.
4/6
Ils font reference a Shadow Of The Colossus a un moment ou j'ai reve?

Auteur:  Anton Chigurh [ 13 Aoû 2008, 12:07 ]
Sujet du message: 

Première partie efficace et sans fioriture, mais bordel, pourquoi ne pas avoir gardé ce cap tout le long ? Passée la surprise de la révélation et en dépit du dernier acte plastiquement superbe, le réalisateur se vautre, avec l'impression de ne pas y toucher, dans une morale simpliste. Pour moi, la deuxième partie manque de cohérence avec la première, ne serait-ce qu'au niveau du style de mise en scène.

Auteur:  the black addiction [ 22 Déc 2008, 16:48 ]
Sujet du message: 

Mon dieu quelle bouse, j'ai trouvé ce film d'une bêtise confondante. Presque aussi puant que Eden Lake dans le fond (presque hein, je le pense imbattable) mais sans la grande maîtrise technique qui faisait illusion dans le film anglais. Là c'est pas du z, c'est de bonne facture dans la mise en scène, mais c'est d'une bêtise scénaristique affreuse, le choix de la dichotomie brutale comme tremplin... Y a vraiment rien dans ce film je crois.
Bon finalement je sauve que Rovdyr dans les survivals récents, le seul qui respecte l'essence du genre, qui rétablit l'aspect anthropologique qu'il doit y avoir dans ce genre de film pour que ça fonctionne, en tous cas sur moi.

0.5/6

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