Ces dialogues sont aussi super bien écrit, dans ce film comme dans les amants réguliers. Par moment, j'ai l'impression de m'entendre.
Pour moi c'est l'acteur français de la jeune génération, loin devant.
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| La frontière de l'aube (Philippe Garrel, 2008) https://forum.plan-sequence.com/frontiere-aube-philippe-garrel-2008-t9790-60.html |
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| Auteur: | Tonton [ 21 Oct 2008, 23:28 ] |
| Sujet du message: | |
Gerry a écrit: J'en ai 5-6 à te filer (notamment les insurpassables Le Révélateur et Elle a passé tant d'heures sous les sunlights [quel titre!]), passe à l'appart' dans les jours à venir.
Rendez-vous est pris. Sinon, en ce qui concerne Garrel, je trouve que c'est sa voix qui joue pour beaucoup. L'intonation, les accents (ou non), etc... On dirait du naturel retravaillé, c'est chelou, ça emporte l'adhésion ou ça laisse de côté. |
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| Auteur: | El Topo [ 21 Oct 2008, 23:37 ] |
| Sujet du message: | |
Ces dialogues sont aussi super bien écrit, dans ce film comme dans les amants réguliers. Par moment, j'ai l'impression de m'entendre.
Pour moi c'est l'acteur français de la jeune génération, loin devant. |
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| Auteur: | Jericho Cane [ 21 Oct 2008, 23:38 ] |
| Sujet du message: | |
Je le trouvais déjà génial dans les films d'Honoré... |
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| Auteur: | El Topo [ 21 Oct 2008, 23:40 ] |
| Sujet du message: | |
Aussi, mais c'est autre chose. Ca me parle peut être moins. |
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| Auteur: | DPSR [ 29 Oct 2008, 21:26 ] |
| Sujet du message: | |
La simplicité et l'évidence font son apparition dans le cinéma de Garrel et elles doivent beaucoup à Laura Smet. Autrement ça reste du Garrel donc on ne sera pas surpris du dénouement et paf le chien que je pressentaos à des kilomètres à la ronde, et le miroir avec ses apparitions Nosferatu sous respirateur peuvent en effet prêter à sourire. 3/6 |
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| Auteur: | Blissfully [ 31 Oct 2008, 01:28 ] |
| Sujet du message: | |
Rapidement car il est temps de reposer ces cernes: j'ai été vraiment bluffé, moi qui suis habituellement hermétique au ciné de Garrel, et là emporté par la bile mélancolique qui submerge le film, cette histoire d'amour obsessionnelle et autiste, dressant à peine son décor, concentré sensuel et cinématographique de peau magnifiée par la photo et de fermetures d'iris, à la frontière d'un fantastique qui est certainement le truc trop fun à souère des projections cannoises (il vous faut pas grand chose) - moi c'est ce que j'ai trouvé de plus sublime dans le film, dans la pureté de son geste, cet amour hanté depuis le début et qui déborde là à l'écran, cet à travers le miroir dont le démon apparaît le temps d'un plan, récit d'âmes damnées où Laura Smet apparaît comme un diamant brut, magnétique, titubante, à fleur de peau - à l'image du film. Ca m'a, dans un tout autre style, évoqué la puissance poétique que pouvait avoir un autre Cannois malheureux en amour, le Two Lovers de Gray. 5/6 |
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| Auteur: | the black addiction [ 31 Oct 2008, 08:55 ] |
| Sujet du message: | |
Je suis quand même étonné de ta grande sévérité avec les autres, ce n'est pas tant différent que ça. Celui là est plus centré sur son sujet, c'est vrai. |
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| Auteur: | Noony [ 31 Oct 2008, 09:09 ] |
| Sujet du message: | |
Ma prise de responsabilité a payé. Le film a été allumé par le Masque et la plume sinon. |
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| Auteur: | Karloff [ 31 Oct 2008, 09:18 ] |
| Sujet du message: | |
Blissfully a écrit: Rapidement car il est temps de reposer ces cernes: j'ai été vraiment bluffé, moi qui suis habituellement hermétique au ciné de Garrel, et là emporté par la bile mélancolique qui submerge le film, cette histoire d'amour obsessionnelle et autiste, dressant à peine son décor, concentré sensuel et cinématographique de peau magnifiée par la photo et de fermetures d'iris, à la frontière d'un fantastique qui est certainement le truc trop fun à souère des projections cannoises (il vous faut pas grand chose) - moi c'est ce que j'ai trouvé de plus sublime dans le film, dans la pureté de son geste, cet amour hanté depuis le début et qui déborde là à l'écran, cet à travers le miroir dont le démon apparaît le temps d'un plan, récit d'âmes damnées où Laura Smet apparaît comme un diamant brut, magnétique, titubante, à fleur de peau - à l'image du film.
Ca m'a, dans un tout autre style, évoqué la puissance poétique que pouvait avoir un autre Cannois malheureux en amour, le Two Lovers de Gray. 5/6 tu en fais la critique pour le site ? Histoire d'avoir un magnifique dossier Cannes à présenter ? |
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| Auteur: | Arnotte [ 31 Oct 2008, 09:39 ] |
| Sujet du message: | |
Putaaaain il faut que je voie ce film....  Sans doute en été 2009 à l'Ecran Total... Enfin j'espère.
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| Auteur: | Blissfully [ 31 Oct 2008, 11:09 ] |
| Sujet du message: | |
the black addiction a écrit: :D
Je suis quand même étonné de ta grande sévérité avec les autres, ce n'est pas tant différent que ça. Celui là est plus centré sur son sujet, c'est vrai. Je sais pas. Je trouve ceux que j'ai vus atrocement, mornement désincarnés alors que celui-ci, au contraire, est plein jusqu'à la gueule, à mes yeux. |
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| Auteur: | Blissfully [ 31 Oct 2008, 11:10 ] |
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Karloff a écrit: tu en fais la critique pour le site ? Histoire d'avoir un magnifique dossier Cannes à présenter ?
Yep yep. |
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| Auteur: | Jericho Cane [ 31 Oct 2008, 11:22 ] |
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Blissfully a écrit: Ca m'a, dans un tout autre style, évoqué la puissance poétique que pouvait avoir un autre Cannois malheureux en amour, le Two Lovers de Gray.
Oui, pendant le festival, j'ai aussi beaucoup pensé à ce rapprochement entre ces deux films... Et pas seulement parce qu'il y a une blonde et une brune. |
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| Auteur: | Tonton [ 31 Oct 2008, 12:53 ] |
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Noony a écrit: Le film a été allumé par le Masque et la plume sinon.
Mais qui écoute encore cette émission pour avoir des avis ? 
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| Auteur: | Noony [ 31 Oct 2008, 13:02 ] |
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oncletom a écrit: Noony a écrit: Le film a été allumé par le Masque et la plume sinon. Mais qui écoute encore cette émission pour avoir des avis ? Oui c'est fascinant. Y'a toujours la même vieille qui vient dire ses trucs totalement inintéressants. Sinon sur l'émission, je l'écoutais quand j'étais plus petit. Mais là, je suis retombé dessus par hasard dans la bagnole et c'est dramatique : la culture du bon mot. Les mecs comme Neuhoff ou Murat n'ont strictement rien à dire et ne pensent qu'à étaler leur culture ciné (sans aucune perspective... on est tellement dans le name dropping souvent). Y'a Heymann qui vient jouer son rôle de petite vieille dynamique... Non y'a guère que Michel Ciment qui a des choses intéressantes à dire. Le reste fait froid dans le dos. |
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