Chengdu, aujourd'hui. L'usine 420 et sa cité ouvrière modèle disparaissent pour laisser place à un complexe d'appartements de luxe : "24 City". Trois générations, huit personnages: anciens ouvriers, nouveaux riches chinois, entre nostalgie du socialisme passé pour les anciens et désir de réussite pour les jeunes, leur histoire est l'Histoire de la Chine.
Un mois après je ne me souviens déjà plus que d'un jeu batard entre faux doc à interviews de visages inconnus (mais acteurs... ou non *shake ton mystère*) en plan fixe dans des bus et ruptures fiction avec du Joan Chen, entrecoupé de transitions architecturo-kinétiques. J'avoue que l'exercice de style, qui fait assez mal dégrossi, comme si ce qui était montré était un jet brut, m'a largement laissé à quai et ne tient jamais la comparaison, sur un sujet assez voisin, avec Still Life (que je vénère pas non plus pour autant). Bon je demande pas forcément des farandoles sur des boules disco et des danses du dragon à chaque fois mais ces 110 minutes d'austérité concentrée m'ont tuer.
Bref...
