Matsu, surnommée Sasori, est une prisonnière rebelle, haïe et maltraitée par le directeur de la prison. En rentrant d'une journée de travaux forcés, Mastsu s'échappe en compagnie de quelques autres prisonnières. Le directeur de la prison fera tout pour les retrouver, mortes ou vives.
Splendeur baroque et lyrique que cette cavalcade girly où Meiko Kaji, mère fatale de la mariée vengeresse de Tarantino, tue tout en ombre muette et ange de la mort, plus nihiliste tragique que féministe vu que, des femmes prisonnières veules (dont une qui a la subtilité de jeu d'un beat de Cascada) aux matons littéralement castrés à coup de tronc d'arbre, tout le monde en prend pour son joyeux et ultra graphique grade. Je retiens par-dessus tout les scènes oniriques dans les bois, l'apparition de la vieille et la rupture visuelle *façon Cell-Block Tango à Hokkaido*, j'ai juste une réservouille sur le ralentissement dans la décharge mais le reste est de toute bôôôté.
5-6/6
