Loved by Mandy,
Loved by Mandy,
Loved by Mandy Laaaane!
hal5 a écrit:
J'adore cette affiche :
Moi aussi.
Et j'ai beaucoup aimé le film aussi, comme si, toutes proportions gardées, Sofia Coppola relisait Tobe Hooper (il y a d'ailleurs un côté contrefaçon 70's que je trouve très réussi, un peu à l'image du remake de Massacre à la tronçonneuse), tout ça en mode mineur mais très excitant. Levine filme sa Mandy, comme l'indique Hal5, à la façon d'une nymphe mythologique, échouée non pas dans un lycée aux personnages de jeu de cartes (le footballeur bombe, la pom-pom girl qui mâche ses chewing gum comme ses mecs) mais une marée de lambdas, meufs accrochées à leurs médocs et mecs à problèmes de virilité. Du décalage naît la tension sexuelle du film, douchée par le soleil ou traînée dans la boue, où toutes les afféteries formelles participent à une atmosphère hypersensible autour de cette fille à dévorer, et qui disperse comme une obsession morbide derrière elle, voir le prologue qui installe déjà son étrangeté. Ca aurait pu aller plus loin (même si j'aime bien comment le lyrisme ado de la fin est cyniquement bousculé)
... mais Mandy Lane fait plaisir en sortant du film de genre congelé, même si ça lui coûte sa sortie en salles dans globalement le monde entier, et qui aurait été 100.000 fois méritée (mais je sais pas si c'est la première question qui se pose).
Les choix musicaux sont parfaits, et en l'absence d'un Tarantino, c'est ce que j'ai vu de meilleur cette année (l'utilisation de Bedroom Walls pour la première séquence-cliché, ce morceau des Go-Go's sous la lumière du stade, la fin sur Sealed with a Kiss, ARGL).
5/6
La propriété du film a appartenu à la famille d'Hilary Duff.
