Pierre Collier est mort... Assassiné chez le sénateur Henri Pages au cours d'un week-end de villégiature.
Sa femme, Claire, est la coupable désignée. Elle a été arrêtée un revolver à la main à côté de la victime. Sans doute a-t-elle des raisons d'avoir voulu se venger de son mari volage.
Pourtant, les apparences peuvent être trompeuses. L'arme n'est pas celle du crime, et chaque invité devient un suspect potentiel.
Bon ça se voyait dès la bande annonce que c'était une commande sans élan et que les comédiens étaient là pour payer leur troisième tiers (sauf la rare Miou Miou, qui compose quelque chose avec un net détachement), mais Iron Man était complet, et il restait 420 places pour celui-là. Pour le reste, loin des comédies grinçantes de ses débuts dont la qualié n'avait fait que décroître, Bonitzer ne tente rien niveau mise en scène, englue son film dans une molesse qui ne laisse aucune chance d'exister à sa pléthore de personnages caricaturaux, et achève une nouvelle dimension dans le j'm'en foutisme dans les dernières minutes de la révélation finale. Triste, triste film, qui ferait presque ricaner les participants d'un épisode d'Avocats et associés.
0/6