Dicky est un enfant très pauvre. Son père, ouvrier dans le bâtiment, se saigne pour lui offrir une éducation dans une école privée réputée. L’enfant est la risée de ses riches camarades et traverse une période difficile... jusqu’au jour où son père lui ramène de la décharge un bien curieux cadeau. Une boule verte venue de l’espace qui se transforme rapidement en un nouveau compagnon, objet de convoitise et de fantasme, d’évasion et de différence…
Ouh que c'est tout faible. Si Crazy kung fu et Shaolin soccer jouait sans complexe la carte du cartoon régressif déjanté à l'humour gras, le nouveau Stephen Chow ne cible pas plus haut que les moins de cinq ans avec cette fable tartignole où la découverte d'une boule de poil au corps vert fluo qui lui facilitera la vie grâce à des inventions comme des lunettes à la m:i iii pour tricher en cours ou des chaussures fusées, est prétexte à une morale assez gnangnan sur la pauvreté et les valeurs, avec des moments délirés beaucoup plus balisés qu'habituellement, et ce malgré cinq scénaristes.
1/6