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42nd Street (Lloyd Bacon - 1933)
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Auteur:  juLILO [ 01 Oct 2007, 08:32 ]
Sujet du message:  42nd Street (Lloyd Bacon - 1933)

Le voila donc le film pierre d'angle de la comédie musicale Hollywoodienne telle qu'on l'a connait... Je n'avais jusqu'à présent vu que la scène finale, morceau de bravoure chorégraphié par un Busby Berkeley de géni... Et en fait en voyant cette scène on a pratiquement tout vu.

Le reste du film (toute la première heure en fait) est tout ce qu'il y a de plus basique, un copié-collé de tous ces films de coulisses qu'on a pu voir dans les années 30. Des filles à jolies jambes et dialogues piquant plus ou moins comiques, un scénario de success story plutôt plat, et des scènes de répétitions filmées en plan fixes en veux-tu en voilà... Ca reste bien sûr tout à fait agréable à regarder et on se délecte devant le côté rétro de la chose accentué par un joli noir et blanc.

Et puis il y a cette fameuse séquence finale, un vrai bijou d'interaction entre la danse et le médium filmique. Busby Berkeley accumule les idées visuelles, et la danse prend d'un seul coup une autre dimension, elle devient un réel élément plastique. Se dire que c'est la première fois que l'on voyait réellement ça au cinéma c'est assez grisant je trouve. Et puis j'aime le côté ironique de la situation, le fait que le film pierre d'angle de la comédie musicale hollywoodienne ne soit pas en fait une comédie musicale à proprement parlé. Je trouve ça génial!

4-5/6

Auteur:  Film Freak [ 09 Fév 2021, 00:25 ]
Sujet du message:  Re: 42nd Street (Llyod Bacon - 1933)

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Un producteur lance ce qui sera son dernier spectacle sur Broadway. Mais au dernier moment, la star de la production doit être remplacée par une simple choriste.

Alors la deuxième phrase de ce synopsis n'arrive qu'après le milieu du film.

En ce moment, je suis dans une vibe musical et je voulais combler mes lacunes en rattrapant quelques classiques et donc en m'inspirant de différentes sources (liste de l'AFI, échos, réputation, envies personnelles, etc.), j'ai établi une liste d'une trentaine de films et j'ai voulu commencer par le commencement ou presque avec ce film dont les numéros ont été mis en scène par Busby Berkeley, chorégraphe dont je connaissais le nom et le travail uniquement via les hommages qui lui sont rendus dans des films comme Indiana Jones et le Temple maudit ou Avé César!.

Le film est, comme beaucoup des premiers du genre, un backstage musical, autrement dit une comédie musicale dont l'action se situe dans le milieu théâtral, mais cette diégétisation va au-delà du simple choix de décor, adoptant le parti-pris de n'avoir AUCUN numéro musical avant le "climax", une succession de quelques chansons du spectacle qui se prépare sous nos yeux tout le long du récit.

Par conséquent, je dois m'avouer un peu décontenancé pour ne pas dire déçu.
J'ai apprécié l'énergie (dans la mise en scène, le montage, l'écriture vaguement screwball comedy des dialogues) de l'ensemble ainsi que l'aspect choral, le récit suivant plusieurs personnages, dressant donc le portrait d'une production de Broadway mais la plongée dans les coulisses demeure relativement superficielle, préférant un simili-marivaudage pas cuit entre les persos de La Nouvelle, La Star et L'Amant (avec un peu de Le Second Couteau et Le Producteur Libidineux dans le bail).

Le film étant pré-Code, ces chassés-croisés amoureux donnent lieu à des sous-entendus réjouissants (voire plutôt des entendus tellement c'est affiché) mais j'ai quand même senti les minutes (alors que ça ne dure qu'1h29) avant de voir ce que je voulais voir.
Mais une fois que le spectacle commence, c'est plutôt kiffant, notamment dès lors que la marque de fabrique de Berkeley intervient, ce moment où le numéro musical permet de s'affranchir de la scène stricto sensu et d'agrandir surnaturellement l'espace, une transgression d'autant plus salutaire qu'elle permet enfin de transcender l'aspect un peu "captation" inhérente à ce type de positionnement narratif (les persos jouent pour le public donc la caméra se place dans l'orchestre et ne filme jamais que de face).

Et puis il y a ces chorégraphies en alignements et en corolles, parfois en plongées divines ou en travellings avant, qui tiennent de l'abstrait dans le ballet de formes et les mouvements synchronisés quasi-militaires. Cette représentation vend davantage l'idée que "tout est possible" sur la 42ème rue que la chanson du même nom.

Cette chorégraphie dont Busby a le secret l'anime.

Auteur:  Déjà-vu [ 09 Fév 2021, 07:21 ]
Sujet du message:  Re: 42nd Street (Llyod Bacon - 1933)

Brisby et le Secret de NIMH ?

Auteur:  Film Freak [ 09 Fév 2021, 07:39 ]
Sujet du message:  Re: 42nd Street (Llyod Bacon - 1933)

Merci.

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