En panne de voiture, David et Amy, un jeune couple au bord du divorce, se retrouvent obligés de passer la nuit dans un motel miteux éloigné de tout.
Et c'est mieux de savoir que ça en fait. Dès le générique psycho-herrmannoïde, le film s'installe dans son décor archétypal de motel américain, comprendre l'endroit où tu finis toujours par en chier et où il vaut mieux ne pas tomber en panne.
Est-ce que ça révolutionne quoi que ce soit? Non. Et ça rendra pas Luke Wilson crédible en acteur sérieux. Est-ce que ça marche? A fond. C'est de la petite série B aux oignons, 1h24 n'en jetez pas plus, avec un soin formel comme il faut, une gestion de l'espace parfaite (on sait toujours où on est et pour la tension telle qu'elle est menée ici, c'est une vraie qualité), quelques passages bien tendus, des jolis masques, pas trop de conneries et une Kate Beckinsale qui tient bien la maison (à l'origine ça devait être Sarah Jessica Parker, je sais pas ce que ça aurait donné).
Il y a 2-3 raccourcis, un détail final qui j'aime pas trop (rien de gênant mais ça amène une morale un peu molle) mais sinon c'est nickel.
4/6