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Planète terreur (Robert Rodriguez, 2007)
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Page 6 sur 7

Auteur:  the black addiction [ 23 Aoû 2007, 12:35 ]
Sujet du message: 

C'est Guiraudie que je n'aime pas. Pour moi le mauvais côté de l'influence Bresson.

Auteur:  Cosmo [ 23 Aoû 2007, 12:46 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
je dirais : au moins important pour 2007, ce qui n'est déjà pas si mal.

Desplechin, je pense aussi qu'il a apporté des choses, et parfois même des mauvaises, souvent contre son grè. Toute une clique de mauvais films français, d'un naturalisme mou, se réclame de son héritage (comme d'autres de Pialat ou de Truffaut...).


Oui mais je ne suis pas certain que ce soit un héritage spécialement de Despléchin et encore plus particulièrement de La Sentinelle. Pour moi, c'est l'héritage de toute une génération (qui a entre autre bossé sur les premiers Desplechin, effectivement).

Parler de Desplechin dans un topic sur Rodriguez... N'importe quoi !

Auteur:  the black addiction [ 23 Aoû 2007, 12:53 ]
Sujet du message: 

Citation:
Parler de Desplechin dans un topic sur Rodriguez... N'importe quoi !


:lol: c'est clair

Auteur:  Zad [ 23 Aoû 2007, 12:56 ]
Sujet du message: 

Cosmo a écrit:
Zad a écrit:
je dirais : au moins important pour 2007, ce qui n'est déjà pas si mal.

Desplechin, je pense aussi qu'il a apporté des choses, et parfois même des mauvaises, souvent contre son grè. Toute une clique de mauvais films français, d'un naturalisme mou, se réclame de son héritage (comme d'autres de Pialat ou de Truffaut...).


Oui mais je ne suis pas certain que ce soit un héritage spécialement de Despléchin et encore plus particulièrement de La Sentinelle. Pour moi, c'est l'héritage de toute une génération (qui a entre autre bossé sur les premiers Desplechin, effectivement).


tout à fait d'accord.

je suis très surpris, sinon, que tu n'aimes pas Guiraudie, tba... tu peux expliquer?

Auteur:  Cosmo [ 23 Aoû 2007, 13:07 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
je suis très surpris, sinon, que tu n'aimes pas Guiraudie, tba... tu peux expliquer?


Tu peux me rappeler sa filmo, à lui, stp ?

Auteur:  the black addiction [ 23 Aoû 2007, 13:08 ]
Sujet du message: 

Du soleil pour les gueux, pas de repos pour les braves, ce vieux rêve qui bouge, voici venu le temps

Auteur:  Zad [ 23 Aoû 2007, 13:09 ]
Sujet du message: 

alors son prochain s'appelle : On a volé mon adolescence. Ce qui veut donc dire deux choses : 1. ouf, il tourne à nouveau ; 2. il s'est pas foulé sur le titre.


Voici venu le temps (2005)
Pas de repos pour les braves (2003)
Ce vieux rêve qui bouge (2001)
Du soleil pour les gueux (2001)
La Force des choses (1997)
Tout droit jusqu'au matin (1994)
Jours perdus (1993)
Les Héros sont immortels (1990)

Auteur:  Cosmo [ 23 Aoû 2007, 13:14 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
Pas de repos pour les braves (2003)


C'est ce titre-là que je cherchais... C'était mignon, comme film.

Auteur:  the black addiction [ 23 Aoû 2007, 13:19 ]
Sujet du message: 

C'est pas inintéressant hein, mais c'est son univers théorique sans âme ni matière réelle qui me dérange.
Le premier film que je suis allé voir de lui j'étais à fond, le nom de Bresson fusait de partout, dans la presse et dans les interviews, et c'est clair qu'il aime Bresson. Justement je pense qu'il l'aime trop et cela bloque son univers car refaire de Bresson est, à mon sens, impossible.
Ce n'est pas non plus exactement ce qu'il cherche à faire, il cherche à s'approprier sa matière et en faire autre chose, mais il reste au stade du théorique alors que Bresson est le cinéaste le plus sensoriel et affecté qui existe. Cela me fait penser au cinéma de Philippe Ramos mais en plus réussi quand même.
Cele me fait penser également à Jarmush, avec "Broken Flowers", qui caricature involontairement, par trop de passion, le cinéma libre de Jean Eustache.
Un cinéaste comme Bonello va plus loin, il créer un univers qui dépasse le simple signe présent dans la représentation. Bresson lui sert de point de départ si tu préfères. Guiraudie ne part jamais à mon sens. Mais il essaye, pas comme Ramos.

Auteur:  Zad [ 23 Aoû 2007, 13:25 ]
Sujet du message: 

je suis pas du tout d'accord.
et pour tout dire, quand je regarde Voici venu le temps, mais même Pas de repos pour les braves, d'ailleurs, je ne ressens absolument pas le poids Bressonien dont tu parles. Précédemment, sans doute que oui. Mais désormais, Guiraudie s'est façonné un univers propre et surtout (chose rarissime chez Bresson, quand même, non?) un humour singulier, à froid, et souvent très drôle (les petites boules rouges...).

Auteur:  Jericho Cane [ 23 Aoû 2007, 13:26 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Cele me fait penser également à Jarmush, avec "Broken Flowers", qui caricature involontairement, par trop de passion, le cinéma libre de Jean Eustache.

Euh, j'ai jamais pensé qu'il essayait de faire du Eustache... "Broken Flowers" est très très jarmuschien, au contraire.

Auteur:  Zad [ 23 Aoû 2007, 13:27 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
the black addiction a écrit:
Cele me fait penser également à Jarmush, avec "Broken Flowers", qui caricature involontairement, par trop de passion, le cinéma libre de Jean Eustache.

Euh, j'ai jamais pensé qu'il essayait de faire du Eustache... "Broken Flowers" est très très jarmuschien, au contraire.


hum... je crois que c'est dans le "cahier des charges" des intentions de Jarmush sur ce film. :wink:

Auteur:  the black addiction [ 23 Aoû 2007, 13:28 ]
Sujet du message: 

On est d'accord pour l'humour :lol: , mais pour le reste je ne démords pas, c'est une caricature involontaire de fan. Peut être suis je trop fan de Bresson. :(

Auteur:  Jericho Cane [ 23 Aoû 2007, 13:28 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
je suis pas du tout d'accord.
et pour tout dire, quand je regarde Voici venu le temps, mais même Pas de repos pour les braves, d'ailleurs, je ne ressens absolument pas le poids Bressonien dont tu parles. Précédemment, sand doute que oui. Mais désormais, Guiraudie s'est façonné un univers propre et surtout (chose rarissime chez Bresson, quand même, non?) un humour singulier, à froid, et souvent très drôle (les petites boules rouges...).

Tout à fait d'accord... Je ne vois même pas en quoi ses films cherchent à être "bressonniens". Ils existent très bien en tant que tels.

Auteur:  Jericho Cane [ 23 Aoû 2007, 13:32 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
hum... je crois que c'est dans le "cahier des charges" des intentions de Jarmush sur ce film. :wink:

Mouais, Jarmusch reconnait avoir été marqué par la mélancolie sentimentale des films d'Eustache (d'où la dédicace et cela se ressent dans le portrait de ce don juan incarné par Murray) mais ça reste dans un style très personnel. Je ne vois vraiment pas où est la caricature involontaire...

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