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28 Semaines plus tard (Juan Carlos Fresnadillo - 2007)
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Auteur:  Film Freak [ 20 Sep 2007, 10:36 ]
Sujet du message:  Re: 28 Semaines plus tard (Juan Carlos Fresnadillo - 2007)

SPOILERS DANS CE TOPIC ET DANS LE PRECEDENT

kiki a écrit:
Par contre le coup de la "réapparition" du virus, les "malheureux" hasards qui se suivent ça passe :
les 2 gamins qui se sauvent zone interdite sans être rattraper avant de retrouver la mère, c'est possible d'imaginer que le gardien a alerté son supérieur qui a avertit un chef, qui a décidé d'envoyer un hélico, le temps de trouver l'appareil dispo et les pilotes... c'est pour ça qu'ils mettent du temps...


Ya genre plusieurs soldats sur le pont (un à chaque extrémité, un au milieu) et le sniper les voit partir dès qu'ils ont franchi le pont. Ils ont tous des radios et y a pas besoin d'alerter le chef pour le demander "he patron, on doit arrêter les deux gosses qui courent dans la zone interdite là?".
Hop, suffit qu'un soldat leur court après 5 secondes "stop les enfants, c'est interdit" et c'est fini...

Citation:
le père mortifié d'avoir abandoné sa femme fait tout pour essayer de se rattraper, normal qu'il s'introduise auprès d'elle et l'embrasse pour pardon/réconcilliation...

Perso j'aime beaucoup l'idée que le virus réapparaisse par le biais de son antidote


C'est pas ça qui me gêne, c'est, comme au-dessus, le fait que les militaires font tout par-dessus la jambe...ils laissent les gamins passer et ils laissent la chambre de la personne la plus importante du monde sans surveillance, ce qui permet à son mari (avec sa carte qui ouvre TOUTES les portes, plus juste celles du bâtiment dont il est "l'électricien", mais aussi celles du LABO DE L'ARMEE et évidemment AUCUNE de ses portes n'est gardée par un soldat - top crédible).

Auteur:  Billy Hayes [ 20 Sep 2007, 10:37 ]
Sujet du message: 

Sans vouloir faire mon chieur je suis étonné par les réactions de certains ne trouvant pas des détails réalistes...on est quand même dans un film de zombie donc le "réalisme" quelque part est un peu à part...

Auteur:  Film Freak [ 20 Sep 2007, 10:42 ]
Sujet du message: 

Billy Hayes a écrit:
Sans vouloir faire mon chieur je suis étonné par les réactions de certains ne trouvant pas des détails réalistes...on est quand même dans un film de zombie donc le "réalisme" quelque part est un peu à part...


Ca ce n'est jamais une excuse...on est pas dans Planète Terreur ou Une Nuit en Enfer ou Shaun of the Dead...on est dans un film où les "zombies" sont traités comme une crise dans un monde réel...et certains détails sonnent faux...je ne remets pas en question par exemple le fait que le virus se propage super-vite une fois que t'es mordu, parce que ça, ce sont les règles que l'univers du film s'impose, et ça change de film en film (dans les Romero, les zombies sont lents et devinnent intelligents de film en film, dans L'Armée des Morts, ils sont rapides, etc) mais tu peux pas dire "dans l'univers de 28 semaines plus tard, l'armée est je-m'en-foutiste"...c'est une question de logique, de bons sens.
Sinon on peut excuser tout dans n'importe quel film dès que c'est un film avec des éléments fantastiques. Ca marche pas comme ça.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 20 Sep 2007, 12:31 ]
Sujet du message: 

Billy Hayes a écrit:
Sans vouloir faire mon chieur je suis étonné par les réactions de certains ne trouvant pas des détails réalistes...on est quand même dans un film de zombie donc le "réalisme" quelque part est un peu à part...


Je ne suis d'accord ni avec toi, ni avec Freak.

Freak: je vois ce que tu veux dire mais ça ne m'a jamais choqué.
Billy: les règles comme quoi le réalisme ne peut pas s'appliquer parce qu'on est dans un film de zombie, c'est de la merde.

Auteur:  Film Freak [ 20 Sep 2007, 12:34 ]
Sujet du message: 

Qui-Gon Jinn a écrit:
Freak: je vois ce que tu veux dire mais ça ne m'a jamais choqué.


Because you're as dumb as those military guys.

Auteur:  Billy Hayes [ 20 Sep 2007, 14:47 ]
Sujet du message: 

Film Freak a écrit:
Sinon on peut excuser tout dans n'importe quel film dès que c'est un film avec des éléments fantastiques. Ca marche pas comme ça.


Non mais je suis d'accord mais je trouve les réactions super pointilleuses (en tout cas plus que d'habitude) pour le coup c'est pour ça...

Auteur:  Film Freak [ 20 Sep 2007, 16:17 ]
Sujet du message: 

Billy Hayes a écrit:
Film Freak a écrit:
Sinon on peut excuser tout dans n'importe quel film dès que c'est un film avec des éléments fantastiques. Ca marche pas comme ça.


Non mais je suis d'accord mais je trouve les réactions super pointilleuses (en tout cas plus que d'habitude) pour le coup c'est pour ça...


Comme le dit Liam, lui ça l'a pas frappé, moi oui et sur un autre film, ce sera peut-être l'inverse...après, ce que je pointe ce sont des détails concrets, objectifs...mais je suis peut-être plus pointilleux sur les films d'horreur où y a très souvent ce genre de connerie...

Auteur:  Jericho Cane [ 20 Sep 2007, 22:03 ]
Sujet du message: 

Bon, je suis pas super emballé...

D'abord, j'ai du mal avec la mise en scène des attaques de zombies, c'est franchement de la bouillie illisible qui ferait passer Greengrass pour Ozu.

Puis, j'ai du mal avec certaines invraisemblances assez stupides qui relèvent carrément du foutage de gueule (exemple : les deux ados qui préfèrent aller se promener tout seuls sans même prévenir leur cher papa adoré qu'ils venaient pourtant de retrouver). Je ne suis pourtant pas un fana de réalisme mais quand je décroche parce que c'est pas crédible, y a un problème.

Ensuite, un défaut récurrent qu'on retrouve souvent dans les films de genre espagnols (et même parfois anglais) et qui m'agace sérieusement : cette complaisance dans les ambiances glauquissimes, cette prétention dans le désir de foutre la trouille à tout prix, comme si la noirceur ou le premier degré ultra-sérieux étaient forcément des qualités inévitables pour faire un film d'horreur intéressant. Les Balaguero, Nacho Cerda, ils m'exaspèrent tous pour cette même raison ! Qu'ils commencent d'abord à écrire des scénarios consistants et à aborder des thématiques personnelles au lieu de faire joujou avec leurs effets de mise en scène censés distiller de la PEEEEEUUUUUR. Putain, j'ai parfois envie de crier à ces gros blaireaux que ce n'est pas parce qu'on tourne dans le noir et qu'on ne comprend pas ce qui se passe que ça fera une bonne scène de flippe, bordel !

Après tout, j'ai l'impression d'être un vieux con quand je revois avec énormément d'admiration les vieux films fantastiques qui n'avaient pas besoin de multiplier les scènes chocs pour être marquants !

2/6

Auteur:  Jericho Cane [ 20 Sep 2007, 22:40 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
Après tout, j'ai l'impression d'être un vieux con quand je revois avec énormément d'admiration les vieux films fantastiques qui n'avaient pas besoin de multiplier les scènes chocs pour être marquants !

Et même concernant les scènes "bourrines" : je ne suis même pas emballé :

- le bombardement : ok, c'est joli, ça pète bien comme il faut, mais jamais on ne se sent impliqué, ça semble vraiment tosgra, d'autant plus que Rose Byrne et les deux morpions y échappent, ce qui est impensable vu l'explosion de la zone.

- l'hélico qui déchiquète les zombies : là, ça fait vraiment incongru, c'est juste là pour remplir un quota "bourrinage". Alors que dans "Brain dead" pour citer une scène similaire, cette fois-ci avec une tondeuse, c'était très fort, très brillant, tout à fait dans le ton décalé du film...

- le baiser de la mort. C'est le genre de scène qui aurait pu être très forte, très intense, mais qui tombe à plat. Déjà, le fait que Carlyle accède à cette chambre non-surveillée, c'est très con. Ensuite, on aurait pu penser que McCormack cherche à se venger de Carlyle qui l'avait délaissé, mais on a bien vu dans l'intro qu'il ne pouvait pas faire autrement, qu'il la croyait morte, qu'il pleurait devant ses enfants. Alors que signifie cette scène? C'est encore une fois tosgra, et juste là pour faire scène-choc. Complètement inconsistant.

- la scène en infra-rouge : désolé de citer à nouveau un autre film pour tenter une comparaison, mais à partir de ce concept, McTiernan en tirait quelque chose de fascinant (de loin la meilleure scène du très bancal "Rollerball")... Ici, c'est juste une idée-gadget pour faire peur parce que les personnages, isolés dans le noir, ne savent pas bien ce qui se passe...

Autant faire un film d'horreur avec des aveugles qui se font attaquer par un serial-killer, avec des scènes dans le noir complet pour adopter le point de vue des victimes, où on n'entendrait que des pas, le bruit du couteau qui rentre dans le ventre et enfin des cris, là, ce serait vraiment ingénieux, n'est-ce pas?

Ou encore des sourds qui se font attaquer par un serial-killer. L'idée, ce serait qu'on n'entende jamais le serial-killer arriver vers eux. Alors on tourne la caméra à 180° autour de la victime sourde jusqu'à ce que le tueur apparaît tout d'un coup dans le champ et éclabousse l'écran avec du sang.

On peut encore avoir des idées à la con, comme ça, pour faire croire qu'on révolutionne le cinéma d'horreur.

Auteur:  oeil-de-lynx [ 20 Sep 2007, 22:45 ]
Sujet du message: 

Ce qu'il y a de bien avec les films de zombie, c'est que le genre est assez ouvert et permet d'imaginer une infinité d'histoires. Pas comme les slashers, par exemple, qui semblent immuables.
La contrepartie, c'est qu'on peut vite faire n'importe quoi et masquer une absence de point de vue en multipliant toutes les péripéties possibles dans une sorte de fuite en avant. 28 jours plus tard, n'y échappait pas complètement d'ailleurs.

Là ça commence bien, en reprenant les bases réalistes du précédent. Le décor européen aidant pour nous autres. Par contre, dès que la situation de crise survient, Jean-Charles Fresnadillo tombe le masque et n'évite plus aucune facilité de scénario pour justifer ses scènes chocs. En cela, je rejoins Film Freak dans tout ce qu'il cite et je surrenchéris d'un spoiler :
enfermer les civils dans une zone même pas sécurisée : bien vu les gars

Après y'a de belles scènes, la lâcheté de Robert Carlyle est super bien amenée : pouf, en une seconde il fait son choix et y'a de la belle destruction. Par contre la scène d'hélico, c'est non : pour moi c'est du Z totalement hors sujet ici. Et les héros ne sont pas vraiment attachants, très fonctionnels.

4/6, ça les vaut quand même.

Auteur:  oeil-de-lynx [ 20 Sep 2007, 22:50 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
- le baiser de la mort. C'est le genre de scène qui aurait pu être très forte, très intense, mais qui tombe à plat. Déjà, le fait que Carlyle accède à cette chambre non-surveillée, c'est très con. Ensuite, on aurait pu penser que McCormack cherche à se venger de Carlyle qui l'avait délaissé, mais on a bien vu dans l'intro qu'il ne pouvait pas faire autrement, qu'il la croyait morte, qu'il pleurait devant ses enfants. Alors que signifie cette scène? C'est encore une fois tosgra, et juste là pour faire scène-choc. Complètement inconsistant.

Je trouve, qu'on voit bien dans la scène d'intro qu'il a abandonné sa femme. Certes il avait peu de chances de la sauver, mais on voit très bien qu'il n'a rien tenté, qu'il ne l'a pas vu se faire mordre et le fait qu'il mente à ses enfants montre qu'il n'a pas la conscience tranquille.

Auteur:  Jericho Cane [ 20 Sep 2007, 22:58 ]
Sujet du message: 

oeil-de-lynx a écrit:
Je trouve, qu'on voit bien dans la scène d'intro qu'il a abandonné sa femme. Certes il avait peu de chances de la sauver, mais on voit très bien qu'il n'a rien tenté, qu'il ne l'a pas vu se faire mordre et le fait qu'il mente à ses enfants montre qu'il n'a pas la conscience tranquille.

Eh ben, putain, c'est encore plus mauvais ce que je pensais... Parce que Juan Carlos adopte un filmage illisible où tout se déroule tellement vite que le perso de Carlyle ne semble pas avoir la possibilité de sauver sa femme... Et puis, quand elle disparait aussi subitement derrière la fenêtre, on pouvait clairement supposer qu'elle s'est faite mordre... Qu'on ne me ressorte pas l'argument de l'image-mensonge, on n'est pas chez Brian de Palma ici....

Auteur:  The Scythe-Meister [ 20 Sep 2007, 23:02 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
Eh ben, putain, c'est encore plus mauvais ce que je pensais... Parce que Juan Carlos adopte un filmage illisible où tout se déroule tellement vite que le perso de Carlyle ne semble pas avoir la possibilité de sauver sa femme... Et puis, quand elle disparait aussi subitement derrière la fenêtre, on pouvait clairement supposer qu'elle s'est faite mordre... Qu'on ne me ressorte pas l'argument de l'image-mensonge, on n'est pas chez Brian de Palma ici....


Quand ils sont dans la chambre c'est quand même clair qu'il ne tente rien.

Auteur:  Jericho Cane [ 20 Sep 2007, 23:06 ]
Sujet du message: 

Super...

Auteur:  The Scythe-Meister [ 20 Sep 2007, 23:13 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
Super...


Elle va chercher le gosse puis l'appelle 4 ou 5 fois. Lui regarde puis se barre.
Faut être sourd pour ne pas comprendre.

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