"New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boîte de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit. Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amanda est au courant : son frère, Joseph et son père, Burt sont des membres éminents de la police new-yorkaise... Lorsqu'il apprend que son frère est la cible de la mafia russe, il ne peut plus rester dans l'ombre. D'abord précieux informateur, il risque sa vie en passant d'un clan à l'autre. Mais très vite il doit choisir son camp..."
C'est de toute bôôôôté. Titre insolent quand on sait que dans ce film noir, les hommes appartiennent plus à la nuit que l'inverse, et tout l'art lyrique de Gray réside là-dedans. Ou le trajet d'un personnage pour sortir des ténèbres et trouver la lumière, parsemé de scènes d'anthologie au premier rang desquelles une scène d'infiltration tu la sens ma grosse tension et une poursuite en voitures hallucinante. Le scénario est une pure perfection de clarté, de fluidité, d'intelligence, et l'utilisation de la zik de Kilar fait merveille.
Très grande classe. Et dès les premières notes de Heart of Glass, tu sais que tu es entre de bonnes mains.
5/6
