Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Oliver Twist (Roman Polanski - 2005)
https://forum.plan-sequence.com/oliver-twist-roman-polanski-2005-t681.html
Page 1 sur 1

Auteur:  Karloff [ 30 Aoû 2005, 16:47 ]
Sujet du message:  Oliver Twist (Roman Polanski - 2005)

Découverte ce matin de l'adaptation du célèbre roman de Charles Dickens par Polanski.

Je ne vais pas cacher plus longtemps ma légère déception. Le film est très bien filmé, très bien joué (mention à Ben Kingsley) mais les évènements s'enchainent trop vite et ne laissent finalement aucune émotion pointer, hormi sur la fin. Bien sûr, on sent que Roman Polanski glisse des moments de vécu dans le film - il a vécu, caché dans une cave, le temps de la seconde guerre mondiale mais, sauf sur le fil du rasoir, Oliver Twist ne m'a pas franchement touché.

4/6

Auteur:  Jericho Cane [ 18 Oct 2005, 23:11 ]
Sujet du message:  Re: Oliver Twist (Roman Polanski - 2005 / avant-première)

J'ai adoré. Du grand cinéma à l'ancienne, jamais pépère, jamais ringard, où brille avant tout le génie de l'illusionniste sûr de ses effets (à noter un superbe travail sur les décors en studio ainsi que leurs éclairages). Derrière le classicisme épuré, Roman Polanski exprime toujours ses obsessions avec une évidence et une malice irrésistible, en optant pour une distribution très "british". Et toujours fidèle à son style si particulier, il réussit magistralement un grand film pour enfants sans jamais les prendre pour des attardés mentaux.

Voilà, c'est très chouette, c'est hyper-fluide, c'est du plaisir.

6/6

Auteur:  Jack Griffin [ 19 Oct 2005, 21:36 ]
Sujet du message: 

Du roman de Dickens, Polanski et son scénariste expurgent toute l’intrigue concernant le passé mystérieux d’Oliver et le film ne s’ouvre, non pas sur le célèbre passage de sa venue au monde mais directement lors de son arrivée à la paroisse, à l’âge de dix ans. Le début du film, presque muet, enchaîne rapidement les séquences et utilise beaucoup l’ellipse…La mécanique fonctionne bien et je me suis laissé porté facilement. On comprend vite que, à l’instar d’autres Polanski, la mise en scène ne se détachera pas du point de vue d’Oliver et que le spectateur aura peu d’avance sur les événements, le récit nous menant de surprise en surprise.
Du point de vue de la reconstitution, et comme ont l’air de l’annoncer comme notes d’intention les gravures des génériques, chaque plan du film tentera d’atteindre un degré de raffinement très poussé, les décors et les costumes ainsi que les arrières plans retouchés numériquement sont tous réalisés avec beaucoup de soin et donnent au film l’aspect d’un grand livre d’image. La photo, sans originalité particulière, donne également un rendu agréable à l’oeil. Sûrement à cause de contraintes télévisuelles, Polanski ne fait malheureusement absolument rien du format scope et cadre systématiquement ses personnages au centre de l’écran ce qui donne un rendu assez plat au film qui même sans cela, déçoit par son manque d’idées de cinéma...J’ai presque envie de le taxer d’académique.
Quant au casting et à l’interprétation, ils sont tout à fait correct et le cinéaste tente de ne pas livrer un portrait trop manichéen de ses personnages (petit coup de cœur pour Leane Rowe). Fagin, très expressivement joué par Kingsley, passe ici pour un père de substitution aux yeux d’Oliver et leur relation qui se noue par petites touches tout au long du film est peut être ce qu’il y a à retenir de cette adaptation, manquant probablement de relief et de réelles enjeux, sinon décoratifs.
Dans la deuxième partie, l’ensemble s’emballe un peu trop vite, le scénar laisse passer plusieurs incohérences mais j’ai eu l’impression que le film , bien qu’un peu tard, décollait enfin.
Le film se clôt par des gravures nous montrant, a contrario de l’unique paysage du début, les coins sordides de Londres, les miséreux qui la peuplaient et dont nous parlait en préambule Dickens dans son roman, prétendant faire du réalisme pur et dur. Pour un film s’adressant apparemment aux enfants, Polanski n’esquive pas la dureté, la violence et noirceur du roman. On saigne, on bat les femmes, les enfants et les chiens et on crève la dalle, pas de problème de ce côté-là même si comme je l’ai dit auparavant le film laisse une impression de fadeur, bien que joliment fait.

Ps pour la musique: Elle n'est pas géniale et souligne parfois lourdement (c'est à sa présence qu'on a le plus l'impression de se retrouver devant un film pour enfant)

Auteur:  Blissfully [ 24 Oct 2005, 00:27 ]
Sujet du message:  Re: Oliver Twist (Roman Polanski - 2005 / avant-première)

Un peu ce que je craignais: c'est très bien troussé et foutu, mais peu d'émotions et pas mal d'ennui en ce qui me concerne. Cela dit j'aime bien le fait que le film ne cherche pas à adoucir ce qui peut être dur, et la partie finale est meilleure que le reste (perso le début me fait bien souffrir).

3/6

Auteur:  Sim [ 24 Oct 2005, 09:23 ]
Sujet du message:  Re: Oliver Twist (Roman Polanski - 2005 / avant-première)

Blissfully a écrit:
Un peu ce que je craignais: c'est très bien troussé et foutu, mais peu d'émotions et pas mal d'ennui en ce qui me concerne. Cela dit j'aime bien le fait que le film ne cherche pas à adoucir ce qui peut être dur, et la partie finale est meilleure que le reste (perso le début me fait bien souffrir).

3/6

Tout pareil ! Dommage c'est joli bien fait mais trop classique
3/6

Auteur:  Cosmo [ 22 Mai 2006, 15:00 ]
Sujet du message:  Re: Oliver Twist (Roman Polanski - 2005 / avant-première)

Découvert en retard... Pas réellement mauvais (ça reste, comme on dit, du travail bien fait), mais c'est sans vraie personnalité, sans âme, sans saveur. On l'a vu, on l'oublie, on s'en fout. Polanski apparait dans certaines idées et thèmes, mais bon...

2/6

Page 1 sur 1 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/