Forum de FilmDeCulte :: Escape from New York / Escape from L.A. (John Carpenter, 1981 / 1996) : Vos critiques

En un sens (je me suis revu le premier Terminator aussi, et les phases Stan Winston ont pris un coup dans la gueule) j'aime ces films avec leurs rides et leurs imperfections, pas uniquement par nostalgie, aussi et surtout parce que les 'trucs' déployés fonctionnent pour peu qu'on fasse le saut de foi.

J'ajouterais même que ça leur donne un petit supplément d'âme.

Je préfère qu'ils reprennent le pitch et qu'ils partent sur une autre histoire, avec un autre perso etc. Le film va sur ses 30 ans, c'est con de juste transposer.

Pas totalement d'accord, ce n'est pas un plus quand même... parce que lorsque tu vois les SFX de The Thing, ils sont à tomber... Rob Bottin éclate la rondelle du monstre du Pacte des Loups par exemple... et The Thing c'est un an après NY 97 et deux avant Terminator, c'est dans un mouchoir de poche. Et y en a qui sont hyper datés, et d'autres qui tiennent clairement toujours la route. Donc pas de nostalgie ni de supplément d'âme, mais plutôt cette profonde gratitude d'avoir été les pionniers de ce genre d'SFX.

Z a écrit:

Je préfère qu'ils reprennent le pitch et qu'ils partent sur une autre histoire, avec un autre perso etc. Le film va sur ses 30 ans, c'est con de juste transposer.

En même temps, le pitch, sans le perso, c'est Banlieue 13.
Snake est INDISPENSABLE.

Je suis bien d'accord, et c'est vrai que les SFX de The Thing, même aujourd'hui, c'est une grosse claque. Mais ce que je voulais dire, c'est qu'un film, quand il fonctionne malgré un aspect vieillot et des trucages pourris, ça lui donne du caractère en plus. On se dit qu'il existe pour ses qualités cinématographiques, qu'elles ont résisté à l'usure du temps et qu'elles nous rendent indulgents sur le reste. D'où l'expression "un supplément d'âme". C'est pas du tout un truc nostalgique...

Snake est INDISPENSABLE.

Film Freak a écrit:

Snake est INDISPENSABLE.

Alors Russell est indispensable, tout comme Fort pour Indy ou Weaver pour Ripley.

Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant.

L'antre de la folie!!!

Je suis d'accord. Comme pour ton autre message plus haut, mais je vis avec mon temps (comme la meuf dans la pub là, haha) et malheureusement, c'est comme ça.

Vu qu'une fois mais souvenir d'un truc terrifiant le vrai film qui te fout les jetons avec RIEN. Peur de le revoir et d'être déçu du coup. 5/6 de mémoire.

Tiny Tears a écrit:

Ghosts of Mars!!

Un scénario d'étudiant, une mise en scène de papy, un budget de film amateur, de jolis maquillages, un propos pas con. 1,5/6

Auteur:	Tetsuo [ 26 Mar 2007, 23:46 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Z a écrit: En un sens (je me suis revu le premier Terminator aussi, et les phases Stan Winston ont pris un coup dans la gueule) j'aime ces films avec leurs rides et leurs imperfections, pas uniquement par nostalgie, aussi et surtout parce que les 'trucs' déployés fonctionnent pour peu qu'on fasse le saut de foi. J'ajouterais même que ça leur donne un petit supplément d'âme. J'aime bien le fait que la suite utilise des trucages rétros, à une époque où fleurissaient les images de synthèse.

Auteur:	Z [ 26 Mar 2007, 23:54 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Tetsuo a écrit: J'ajouterais même que ça leur donne un petit supplément d'âme. Pas totalement d'accord, ce n'est pas un plus quand même... parce que lorsque tu vois les SFX de The Thing, ils sont à tomber... Rob Bottin éclate la rondelle du monstre du Pacte des Loups par exemple... et The Thing c'est un an après NY 97 et deux avant Terminator, c'est dans un mouchoir de poche. Et y en a qui sont hyper datés, et d'autres qui tiennent clairement toujours la route. Donc pas de nostalgie ni de supplément d'âme, mais plutôt cette profonde gratitude d'avoir été les pionniers de ce genre d'SFX.

Auteur:	Film Freak [ 27 Mar 2007, 00:07 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Z a écrit: Je préfère qu'ils reprennent le pitch et qu'ils partent sur une autre histoire, avec un autre perso etc. Le film va sur ses 30 ans, c'est con de juste transposer. En même temps, le pitch, sans le perso, c'est Banlieue 13. Snake est INDISPENSABLE.

Auteur:	Tetsuo [ 27 Mar 2007, 00:51 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Z a écrit: Pas totalement d'accord, ce n'est pas un plus quand même... parce que lorsque tu vois les SFX de The Thing, ils sont à tomber... Rob Bottin éclate la rondelle du monstre du Pacte des Loups par exemple... et The Thing c'est un an après NY 97 et deux avant Terminator, c'est dans un mouchoir de poche. Et y en a qui sont hyper datés, et d'autres qui tiennent clairement toujours la route. Donc pas de nostalgie ni de supplément d'âme, mais plutôt cette profonde gratitude d'avoir été les pionniers de ce genre d'SFX. Je suis bien d'accord, et c'est vrai que les SFX de The Thing, même aujourd'hui, c'est une grosse claque. Mais ce que je voulais dire, c'est qu'un film, quand il fonctionne malgré un aspect vieillot et des trucages pourris, ça lui donne du caractère en plus. On se dit qu'il existe pour ses qualités cinématographiques, qu'elles ont résisté à l'usure du temps et qu'elles nous rendent indulgents sur le reste. D'où l'expression "un supplément d'âme". C'est pas du tout un truc nostalgique...

Auteur:	Z [ 27 Mar 2007, 01:23 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Film Freak a écrit: Z a écrit: Je préfère qu'ils reprennent le pitch et qu'ils partent sur une autre histoire, avec un autre perso etc. Le film va sur ses 30 ans, c'est con de juste transposer. En même temps, le pitch, sans le perso, c'est Banlieue 13. Snake est INDISPENSABLE. Bof, c'est Absolum 2022 aussi... Snake apporte beaucoup, mais ne me dis pas que c'est le seul élément qui, d'après un pitch aussi fort, fait tenir la baraque... Bref, c'est comme discuter de avec ou sans Ripley pour Alien. C'est évidemment ce qui fait la force des films de Carpenter, Scott et Cameron... mais le pitch est déjà monstrueusement simple et efficace. Je pense que justement, pour les futurs films il faut débusquer des pitchs aussi forts que ces deux franchises, et soit continuer avec le même perso, soit tout changer. Pas de remake quoi... Regarde Pitch Black, c'est l'association parfaite de NY 97 (anti-héros pire racaille de l'univers) et d'Alien (slasher dans l'espace). Le mec crée sa propre mythologie, son propre perso principal, pas besoin d'aller chercher les anti-héros des 80's... Les mecs nous ont montré comment faire, on a la recette, plus de moyens etc., et on est pas foutus de continuer à créer des franchises, faut qu'on remake les anciennes... c'est trop con.

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Escape from New York / Escape from L.A. (John Carpenter, 1981 / 1996) https://forum.plan-sequence.com/escape-from-new-york-escape-from-john-carpenter-1981-1996-t6305-15.html	Page 2 sur 3

Auteur:	Z [ 27 Mar 2007, 01:28 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Tetsuo a écrit: Je suis bien d'accord, et c'est vrai que les SFX de The Thing, même aujourd'hui, c'est une grosse claque. Mais ce que je voulais dire, c'est qu'un film, quand il fonctionne malgré un aspect vieillot et des trucages pourris, ça lui donne du caractère en plus. On se dit qu'il existe pour ses qualités cinématographiques, qu'elles ont résisté à l'usure du temps et qu'elles nous rendent indulgents sur le reste. D'où l'expression "un supplément d'âme". C'est pas du tout un truc nostalgique... Moui, je vois. Dans le même genre d'idée (mais fausse celle-ci) on voit souvent dans le SFX artisanal de cette époque un mec seul, passionné, hyper doué, que l'on respecte et qui a passé sa vie sur le projet etc., et dans le SFX par ordinateurs d'aujourd'hui une myriade d'informaticiens clonés à l'usine qui ne font qu'appuyer sur des boutons. Ca a moins de charme, forcément. Et bien sur les deux clichés sont faux. Par contre on rend plus facilement gloire au réalisateur d'un Pixar curieusement, comme s'il était seul à créer son univers... c'est assez paradoxal... et on crache sur Lucas dont on dit qu'il sous-traite chaque scène de son film et qu'il n'apporte aucune personnalité etc...

Auteur:	Mister Zob [ 27 Mar 2007, 07:11 ]
Sujet du message:
Le 1er est absolument zobculte en ce qui me concerne. C'est pas si souvent que le cinéma parvient à créer un univers aussi réussi et surtout un héros aussi charismatique, qui devient instantanément légendaire. Comme le dit Z, le dernier en date (à mes yeux) c'est Riddick... et on sent l'influence de Snake ! Le 2nd supporte mal la comparaison avec le 1er (quand on les a vus dans l'ordre) mais est pour moi absolument jouissif. Le plaisir qu'on dû prendre les 2 lascars à tourner cette suite/remake est carrément palpable.

Auteur:	Film Freak [ 27 Mar 2007, 09:13 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Z a écrit: Film Freak a écrit: Snake est INDISPENSABLE. Alors Russell est indispensable, tout comme Fort pour Indy ou Weaver pour Ripley. Je suis d'accord. Comme pour ton autre message plus haut, mais je vis avec mon temps (comme la meuf dans la pub là, haha) et malheureusement, c'est comme ça.

Auteur:	Tiny Tears [ 27 Mar 2007, 09:54 ]
Sujet du message:
Noony a écrit: Voila. Je vais explorer plus en avant les Carpenter maintenant. Ghosts of Mars!!

Auteur:	Mufti [ 27 Mar 2007, 10:09 ]
Sujet du message:
L'antre de la folie!!!

Auteur:	Film Freak [ 27 Mar 2007, 13:47 ]
Sujet du message:
Tiny Tears a écrit: Ghosts of Mars!! Un scénario d'étudiant, une mise en scène de papy, un budget de film amateur, de jolis maquillages, un propos pas con. 1,5/6 Mufti a écrit: L'antre de la folie!!! Vu qu'une fois mais souvenir d'un truc terrifiant le vrai film qui te fout les jetons avec RIEN. Peur de le revoir et d'être déçu du coup. 5/6 de mémoire.

Auteur:	Z [ 27 Mar 2007, 14:45 ]
Sujet du message:	Re: Escape from New York/from L.A. (John Carpenter, 1981/199
Film Freak a écrit: Je suis d'accord. Comme pour ton autre message plus haut, mais je vis avec mon temps (comme la meuf dans la pub là, haha) et malheureusement, c'est comme ça. Un jour on verra débouler le remake ou la préquelle de Pulp Fiction, tu verras... Ils referont Platoon, Le Parrain, Le Bon, la brute et le truand...

Auteur:	Le Cow-boy [ 27 Mar 2007, 15:57 ]
Sujet du message:
Film Freak a écrit: Vu qu'une fois mais souvenir d'un truc terrifiant le vrai film qui te fout les jetons avec RIEN. Peur de le revoir et d'être déçu du coup. 5/6 de mémoire. Le scénar tue toujours, le rythme est bon (le film est court !)... Quelques effets faciles de mise ens scène, mais largement un de ses meilleurs, tu peux te laisser re-tenter. Sam Neill est énorme. LA FIN est énorme. Sinon tout pareil sur Ghosts of Mars. Le film d'un gars qui a vu trop de Carpenter, mais pas un original. C'EST PAS POSSIBLE.

Auteur:	Cosmo [ 27 Mar 2007, 18:20 ]
Sujet du message:
Film Freak a écrit: Tiny Tears a écrit: Ghosts of Mars!! Un scénario d'étudiant, une mise en scène de papy, un budget de film amateur, de jolis maquillages, un propos pas con. 1,5/6 Euh... 28M$ de budget, hein.

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