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Outrages (Brian de Palma - 1989)
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Auteur:  Déjà-vu [ 07 Mai 2020, 19:46 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

Film Freak a écrit:
La maestria des ralentis sur Joe Cocker x13, je l'ai pas vu.

Y a pas de ralentis sur Joe Cocker x13.

Cantal a écrit:
Oui y’a quelques séquences à sauver. Le reste...

Les avis c’est comme les trous de balle.

Auteur:  Film Freak [ 07 Mai 2020, 20:51 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

Sorry, pas ralentis, zooms.

Auteur:  latique [ 07 Mai 2020, 22:14 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

Film Freak a écrit:
La maestria de la scène du billard ou des trente dernières minutes, je l'avais vu, oui.

La maestria des ralentis sur Joe Cocker x13, je l'ai pas vu.

Les vrais savent que le coeur du film est dans les scènes comme celles sur Joe Cocker, et pas dans la scène du billard.

Déjà-vu a écrit:
Carlito’s Way or the highway.

+1

Auteur:  Film Freak [ 07 Mai 2020, 22:20 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

Oui mais c'est un coeur qui ne bat plus.

Auteur:  Vieux-Gontrand [ 07 Mai 2020, 22:41 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

T.Rex a écrit:
J'y étais. Comme toi je ne comprends pas ce choix, bien que je juge moins durement le film. Simplement, si on aime le cinéma de De Palma, je ne pense pas que ce soit en priorité pour ce type de film.
Toujours est-il que le cinéaste a expliqué tenir énormément à ce film, sur un thème qui lui tient à cœur (qu'il poursuivra dans Redacted), à tel point qu'il était régulièrement en larme à l'évocation du drame qui est raconté dans le film. Rien que la musique de Morricone pour le film l'émeut aux larmes.


En même temps la veine pacifiste de De Palma est présente très tôt dans son œuvre, dès Greetings, où ce qui relève de la comédie la contredit et devient ensuite dans son œuvre du formalisme (assumant de manière de plus en plus naître la représentation de la mort). On peut comprendre que de Palma ait tenu personnellement à rendre cette dimension politique plus "sérieuse" autonome avec des films importants pour lui comme Casualties ou Redacted et ait en même temps eu du mal à le faire, ait été confronté à une limite artistique et une perte de son public et de la critique. Ce qui caractérise ce sérieux politique est anti-formaliste : la représentation de la mort n'y est plus assumable.
Le film bascule entre ces deux tendances est peut-être Snake Eyes : le seul contenu de la fiction est la recherche de l'enregistrement du réel. Mais il utte sur une sorte d'impuissance car il n'existe pas deux types de regard différents pour la fiction et pour le document, or c'est cette différence que de Palma recherche.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 17 Déc 2023, 15:17 ]
Sujet du message:  Re: Outrages (Brian de Palma - 1989)

J'avais découvert le film il y a presque 27 ans (!) lors d'une rétro "Guerre du Vietnam" à l'Institut de l'Image à Aix. J'avais le souvenir d'une œuvre à part chez De Palma, mais qui m'avait marquée par son intensité, et son coup de pelle légendaire.

Conformément à mon souvenir, ce film de Vietnam relativement méconnu par rapport à ses illustres prédécesseurs n'a rien à leur envier en terme d'intensité. Putain je me rappelais pas que c'était aussi hardcore. J'ai eu quasiment les larmes aux yeux, c'est révoltant.

En tous cas c'est très étonnant venant de De Palma, ce cinéaste quasi-misanthrope, de faire un film aussi empathique (et emphatique aussi grâce au score lyrique de caro Ennio).

Marrant de retrouver Michael J. Fox dans le rôle de l'éternel héros WASP premier degré de film sur le 'Nam, clone de Charlie Sheen (au moins Matthew Modine dans le Kubrick a un petit air de détachement). Malgré ses efforts, il a son inimitable jeu Fox qui prend le dessus et à plus d'une reprise t'as l'impression qu'il se fait bolosser par Biff. Dans ce rôle justement, Sean Penn semble sorti tout droit de la Viper Room et se prend un peu trop pour De Niro, mais il épate par ses imprévisibles delivery de répliques. Don Harvey par contre en fait des caisses.

Une fois que l'expédition en mode Hamas est finie, le film semble manquer d'un troisième acte. La quête de vérité de Fox est trop courte et la conclusion judiciaire arrive trop vite. (surtout que dans la vraie vie la prophétie de Dale Dye s'est réalisée et les mecs sont tous sortis au bout de quelques années)

Bref, imparfait sur la fin, mais les deux premiers tiers sont dingue, la salle d'ailleurs (Max Linder) semblait captivée.

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