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Still life (Jia Zhang Ke - 2006)
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Auteur:  the black addiction [ 01 Nov 2009, 19:11 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

Oui mais j'aime Jia Zhang Ké en général, et Hou Hsiao Hsien, et je t'emmerde. :)

Auteur:  alexandra [ 03 Nov 2009, 18:52 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

C'est surprenant de voir autant de commentaires plutôt négatifs. J'ai trouvé ce film magnifique. De la lenteur, oui, un manque d'émotion, oui,mais ça me semble révélateur de l'âme chinoise.
Une recherche longue et patiente pour arriver à une vérité, une autre, patiente aussi, pour des retrouvailles partielles à travers une photo.... L'émotion est quand même là, on la devine.
Les longueurs font partie du dépaysement, si elles choquent notre mentalité d'occidental pressé; c'est le charme du film.
6/6

Auteur:  Bub [ 04 Nov 2009, 14:17 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

alexandra a écrit:
C'est surprenant de voir autant de commentaires plutôt négatifs. J'ai trouvé ce film magnifique. De la lenteur, oui, un manque d'émotion, oui,mais ça me semble révélateur de l'âme chinoise.
Une recherche longue et patiente pour arriver à une vérité, une autre, patiente aussi, pour des retrouvailles partielles à travers une photo.... L'émotion est quand même là, on la devine.
Les longueurs font partie du dépaysement, si elles choquent notre mentalité d'occidental pressé; c'est le charme du film.
6/6

Nan mais attends, la lenteur, c'est pas un mal en soi, hein... L'ile nue fait parite de mon top 10 forever.

Le problème, c'est le vide, là.

Auteur:  the black addiction [ 04 Nov 2009, 14:20 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

Non mais, Alexandra, Bub et l'immanence ne font pas bon ménage, il faut du DISCOURS. Épargne toi ce qu'il dit sur HHH.

:twisted:

Auteur:  Bub [ 04 Nov 2009, 14:23 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

Immanence, je vois trop pas le rapport. L'immanence n'est pas muette. Il faut qu'elle donne à voir, au moins. Là, rien...


(A part ça, j'ai juste écrit deux mémoires sur l'immanence)

Auteur:  the black addiction [ 04 Nov 2009, 14:28 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

Lol le gars qui prend au sérieux. Still Life je ne me prononce pas car je ne m'en souviens pas, mais devant Millenium Mambo tu m'avais bien dit qu'il te manquait un discours. Enfin bref, je m'en tape, si le film de HHH ne donne pas à voir y a pas grand chose qui donne à voir.

Auteur:  Bub [ 04 Nov 2009, 14:30 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

the black addiction a écrit:
Lol le gars qui prend au sérieux. Still Life je ne me prononce pas car je ne m'en souviens pas, mais devant Millenium Mambo tu m'avais bien dit qu'il te manquait un discours. Enfin bref, je m'en tape, si le film de HHH ne donne pas à voir y a pas grand chose qui donne à voir.



Non, je t'ai dit que "j'en retiens des gros plans à la lumière bleue sur une chinoise sur de la musique techno". Tu en as conclu qu'il me manquait un discours. Je vois pas comment j'aurais pu vouloir un discours, parce qu'il est évident qu'il n'aurait pu porter sur rien. Après j'ai même jamais dit qu'il y avait rien à voir dans Millenium Mambo. J'ai juste dit que j'avais pas vu.

Auteur:  alexandra [ 04 Nov 2009, 19:20 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

Bub a écrit:
Le problème, c'est le vide, là.

Oui; le vide existentiel.

Filmer le vide existentiel, c'est déjà une performance.

Jia Z. a réussi à filmer le vide existentiel. Celui qui apparait quand le barrage de l'ancienne civilisation craque sous la pression de la modernité.

Auteur:  Bub [ 04 Nov 2009, 19:34 ]
Sujet du message:  Re: Still life (Jia Zhang Ke - 2006)

alexandra a écrit:
Bub a écrit:
Le problème, c'est le vide, là.

Oui; le vide existentiel.

Filmer le vide existentiel, c'est déjà une performance.

Jia Z. a réussi à filmer le vide existentiel. Celui qui apparait quand le barrage de l'ancienne civilisation craque sous la pression de la modernité.



Mais trop pas. Le vide, c'est son échec à le filmer, justement. C'est un peu facile, ça. "je filme rien, mais c'est le réel qu'est tout vide"... Bah faut en rendre compte, mon bonhomme!


Pour creuser un peu, s'il avait voulu rendre compte du vide dans le craquement de l'ancienne civilisation, il y aurait des changements de ton, d'expression, de forme entre les moments de démolition où les bâtiments sont encore en place et ceux où ils disparaissent. Là, il filme tout sur le même ton, c'est juste de la superficialité. Pour rendre compte de l'effet existentiel d'une telle démolition, faut axer le ressenti du vide sur l'événement, et faire ressentir le lien entre les deux. Là, c'est pas le cas du tout.

Faut pas confondre vide existentiel et superficialité. Un vide existentiel, c'est oppressant. Still life, ça oppresse même pas. Ca en touche une sans faire bouger l'autre, et encore, sans toucher la première, en fait.

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