C'est classique, mais on aurait pu avoir un truc linéaire façon "Dreamgirls", justement. Cache-misère ? Je trouve que le film a d'autres atouts.

Ca donne une espèce d'illusion de complexité complètement gratuite en fait. Ca m'enerve.

Je trouve que, rien que pour l'histoire de , c'est un des gros points noirs du film justement. Ca tente de casser la linéarité mais sans que rien ne fasse écho à autre chose et en plaçant des trucs (ça, donc) à des endroits totalement maladroits selon moi.

Vous pensez vraiment qu'en reprenant le film et en mettant tout en ordre, c'est mieux ???

On ne le saura jamais. Mais on le pense, oui.

Inimitable AICN:

So my week with gay Paris on film continues with the almost appropriately titled La Vie En Rose (AKA La Mome), the story of legendary French singer Edith Piaf. Although named for one of her most famous songs, a more appropriate title might have been La Vie En Merde, as this film couldn't be more of what we Americans consider stereotypically French if it tried. You can almost see writer/director Olivier Dahan peering out from beneath a black beret with a filterless Gitanes hanging from his lips as he mutters "Life is shit. All life. Shit. All art. Shit. And I mean show that on film through the life of one of our biggest stars."

Le film, lui est lourd lourd, long long, gros gros, gnagnagna... J'aime bien les films où on ne se dit pas à chaque instant : là la maquilleuse a bien travaillé... là le monteur a bien monté... là l'actrice fait une vraie composition c'est incroyable... comme elle a l'air vieille... c'est elle qui chante au fait ? là le mouvement de caméra est vraiment incroyable, ils ont dû répéter pendant des jours et des jours... tout ça...
Là c'est pas bien. Au bout d'une heure L lisait le journal en regardant d'un oeil, et moi je lui disais : mais attends je suis sûr que ça va s'arranger. Mais non. J'ai versé quelques larmes (il faut dire qu'elle a pas eu une vie marrante) (enfin c'est la thèse du film : sa vie est pas marrante du début à la fin) (un peu comme Rémi sans famille, ou Heidi) et puis elle a un don (c'est l'autre thèse : c'est un génie du chant, qui a à peine eu besoin de travailler, sauf pour le placement de ses mains... avec Marc Barbé, très bien d'ailleurs)...
Alors après, le vrai problème, c'est les dialogues. Tout y est archi dit et souligné. "Ah... Coquatrix, elle est bien, hein, la môme..." (voix de Depardieu) ou "Qu'en pensez vous, Canetti ?" et bon là c'est juste le name dropping, mais chaque action est commentée... on nous prend pour des cons quoi.

c'est peut etre a cause de la surmediatisation, je sais pas.