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Aviator (Martin Scorsese - 2004)
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Auteur:  Jack Griffin [ 22 Aoû 2005, 09:50 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
Jack Griffin a écrit:
Zad a écrit:
Lormkissen a écrit:
ça marche chez moi ! ! ! tu n'as qu'à copier l'adresse sur la barre de naviguation et appuyer sur entrée, enfin rentre directement l'url dans windows media playe r!!

DEUXIEME VIDEO : celle de la cuillère maudite !!:
http://membres.lycos.fr/incurable/aviator.wmv


en l'occurrence, c'est surtout la main de dicaprio qui déconne, là... :lol:


:?:


bah si, regarde où est sa main sur le siège de la nénétte avant et après le raccord.


Bah on peut penser qu'elle a légèrement bougé entre les deux plans. Ce n'est pas ce que j'appelle un faux raccord :?

Auteur:  Lormkissen [ 22 Aoû 2005, 14:23 ]
Sujet du message: 

c'est un faux raccord dans le mouvement !! prend mon expression entière ! on peut penser quand 0,5 s elle est posé la cuillère et ravançé son bras :shock: . Enfin bon c'est evident, on va aps epiloguer la dessus :P

Auteur:  Jack Griffin [ 22 Aoû 2005, 14:56 ]
Sujet du message: 

Lormkissen a écrit:
c'est un faux raccord dans le mouvement !! prend mon expression entière ! on peut penser quand 0,5 s elle est posé la cuillère et ravançé son bras :shock: . Enfin bon c'est evident, on va aps epiloguer la dessus :P


Non Zad parlait de la main de Dicaprio et pas de la cuillière

Auteur:  Lormkissen [ 22 Aoû 2005, 19:26 ]
Sujet du message: 

ha oui pour ça, oui tu as raison, ça chose beacoup moins, mais comme c'est pas une scène tourné en multicam ce decalage est pardonnable, mais je c pas si on monte en virtuel ou pas, mais avec un logiciel de montage virtuel tel que Vegas de sony ou premiere pro, on peu aisement raccorder au mouvement prêt, la cela ne semble pas extremement précis à ce niveau.

Auteur:  Film Freak [ 18 Fév 2010, 00:47 ]
Sujet du message:  Re: Aviator (Martin Scorsese - 2004)

La grande classe.

Putain après l'agréable surprise de la revision de Gangs of New York, j'ai presque cru que j'allais revoir celui-ci à la hausse également tant les 25 premières minutes (et par extension la première heure) sont fortes.

Mais finalement non, je reste globalement sur la même impression que lors de ma première et unique vision il y a 5 ans...enfin disons que j'ai davantage situé ce que j'aimais et ce qui me gênait dans le film...

En fait, je trouve le film remarquable du point de vue de la photo, du montage et de l'étalonnage.
J'aime beaucoup le choix de suivre l'évolution de la couleur, de ce rouge/turquoise bichrome au Technicolor...y a vraiment tout le long une esthétique à tomber...même les SFX, parfois un peu lisses, sont bien intégrés dans cette imagerie d'époque...y a eu un vrai travail de reconstitution et d'hommage qui fonctionne à merveille...

...mais voilà, comme je le signalais déjà pour New York, New York, quand les réalisateurs cherchent trop à rendre hommage, parfois ils s'effacent derrière ce style.
D'où l'impression d'avoir, effectivement, une mise en scène relativement académique de la part de Scorsese.

Disons que si ce n'était pour le travail de Schoonmaker et Richardson, fidèles au poste, y a de longs bouts de film où ça pourrait tout aussi bien être James Mangold derrière la caméra.
J'exagère sans doute un peu mais malgré la classe et un rythme bien soutenu sur plus de 2h30 de films, je ne retrouve pas vraiment le Scorsese que j'admire dans la mise en scène de ce The Aviator.

Ca se réveille par moments (l'intro, qui rappelle celle du précédent et même celle du suivant, en commençant par l'enfance), ça redevient même parfois fiévreux (tout le passage où Hughes s'enferme dans sa salle de projection) et la touche finale est une fois de plus poignante ("The way to the future...the way to the future...") mais le reste du temps...je sais pas...c'est plus sage...j'irai pas jusqu'à faire ma mauvaise langue et dire qu'avec ces deux films, Gangs of New York et The Aviator, Scorsese s'est vraiment mainstreamisé pour gagner son Oscar (et quelque part, je suis content qu'il l'ait gagné pour un film plus Scorsese! en tout cas plus comme je les aime) mais bon, voilà, à l'époque, je me rappelle avoir pensé qu'avec ces deux films, Scorsese commençait à s'orienter vers la catégorie des réalisateurs RAS (style Brian de Palma sur Femme Fatale et The Black Dahlia...si si), qui est limite pire que la catégorie des réalisateurs RIP (salut McT, c'était bien Gérardmer?).

Au final, il n'en est rien, et Scorsese nous est revenu en forme.
Après, il faut avouer que malgré certains thèmes communs et l'évidente admiration du réalisateur pour Hughes, on a connu Scorsese plus investi.
Je doute pas que le projet lui parle (c'est pas parce qu'il a récupéré le bébé des mains de Mann qu'il est pas impliqué, Spielberg a récupéré Catch Me If You Can des mains de Crowe, Hallstrom et Verbinski et c'est un de ses films les plus personnels au final et Scorsese lui-même a longtemps refusé de faire Raging Bull) mais bon voilà, je sens moins la passion ici que dans Casino.

Après, je trouve quand même le film très bien...ça commence avec un désir d'exhaustivité puis finalement ça s'en détache et l'évolution du parasitage grandissant de Hughes par les TOCs est finement gérée...les scènes avec Hepburn témoignent d'une véritable alchimie entre les acteurs (Blanchett est géniale et c'est sans doute le meilleur rôle de DiCaprio), j'adore aussi le perso d'Odie, son mécano...
Ca retombe un peu par moments, au milieu (les scènes avec Ava Gardner/Kate Beckinsale...bof) mais l'audience et l'envolée finale remontent la pente.

4,5/6 même note qu'à l'époque.


Allez, plus qu'un!

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