Comment réunir des êtres aussi dissemblables qu'Odette Saint-Gilles, vieille actrice oubliée dans un centre d'accueil social ; Augustin Dos Santos, garçon de piscine à l'hôtel Ritz ; Bettina Fleischer, héroïne de feuilleton populaire ; et Raphaël, jeune homme à la beauté troublante. Ensemble, auront-ils une dernière chance pour assouvir leurs rêves ?
Nouveau film léger comme une bulle (avec une légèreté voisine d'inconsistance mais bon) d'Anne Fontaine qui mise essentiellement sur l'amour porté à ses acteurs et sur leurs personnages taillés sur mesure. Et même si c'est de la vieille popote (Darrieux en vieille actrice adepte du whisky, Dombasle en diva lunaire...), de ce côté là, ça marche plutôt bien, car le trio Darrieux-Dombasle-Sibertin (à nouveau Augustin après le Roi du kung-fu) assure (plus que le mannequin à gauche qui ne sait pas vraiment jouer).
L'interrogation c'est surtout la forme, une mise en scène qui parait si indigente qu'elle en devient suspecte, pourquoi, comment, et plein de questions qui apparaissent comme par exemple pourquoi ne pas avoir le tact de dédier le film au chef op' vraisembablement mort en début de tournage parce que tout ici est d'une laideur assez incroyable. Certaines scènes, du point de vue de la réalisation (Dombasle et Darrieux qui chantent ensemble dans la chambre) ou de la photo (oula c'est la fête c'est brut de femme dis-donc) sont vraiment à voir pour le croire.
Sinon à noter un royal caméo de
Bizarrement j'ai du mal à ne pas trouver ça attachant malgré ses ellipses de ouf, la forme et certaines maladresses que je ne m'explique pas (la maman japonaise et son "oh les temps sont durs, on n'a presque plus d'argent", c'est forcément parodique..............non?).
3-/6 (ça les mérite pas, peut-être hum)
Bon sinon Arielle Dombasle en vrai, ça le fait (et ça se sent)
