Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Gentleman Jim (Raoul Walsh, 1942)
https://forum.plan-sequence.com/gentleman-jim-raoul-walsh-1942-t4270.html
Page 1 sur 1

Auteur:  Jericho Cane [ 02 Sep 2006, 15:56 ]
Sujet du message:  Gentleman Jim (Raoul Walsh, 1942)

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]


J'ai un peu oublié, mais Errol Flynn y était vraiment excellent (c'est avec ce film que je l'ai découvert).

D'ailleurs, un autre film de Raoul Walsh est ressorti cette semaine en copie neuve : They drive by night. J'en garde un très bon souvenir donc je te le recommande (y a quand même George Raft, Ida Lupino et Bogie... )

Auteur:  Mister Zob [ 03 Sep 2006, 01:09 ]
Sujet du message: 

Vu y a quelque temps déjà et j'avais beaucoup aimé...
Vivement le DVD que je puisse me le refaire pour confirmer cette impression.

Auteur:  ZDC [ 12 Juin 2009, 22:55 ]
Sujet du message:  Re: Gentleman Jim (Raoul Walsh, 1942)

Allez hop, j'ajoute ma pierre à l'édifice!

Lu sur ZDC:

Errol Flynn sautille pour sa troisième collaboration avec Walsh. Inspiré de faits réels (la vie et l’œuvre du boxeur James J. Corbett), Gentleman Jim est un de ces films admirés par une frange importante de cinéphiles qui ne trouvent leur salut et leur bonheur que dans l’âge d’or hollywoodien. Après tout cette affection est difficilement blâmable, tant les talents de Walsh et de son acteur fétiche sont visibles au premier coup d’œil dans cette œuvre de 1942.

Le rêve américain et toute la symbolique qui s’y rattache occupe une bonne part du propos de Gentleman Jim. Un beau parleur d’origine irlandaise et employé de banque souhaite coûte que coûte s’élever socialement. La boxe est un moyen pour parvenir à cette fin. Après s’être très habilement fait accepter au sein du très huppé Olympic Club de San Francisco, Corbett parvient, combat après combat, à susciter l’admiration et ainsi obtenir la gloire et la fortune. Jim ne perd jamais cette éternelle et si délicieusement irritante confiance en lui. Mais son principal combat se déroule ailleurs que sur un ring. L’amour de la fille de son employeur, Miss Ware, est un tout autre objectif. La “partie” est rude tant la jeune femme se montre particulièrement excédée par l’effronterie et la roublardise de son soupirant. L’opposition entre Errol Flynn et Alexis Smith (bien qu’un peu pâlote) est à ce propos tout à fait savoureuse.

Film épique. La très sobre caméra de Walsh n’en est pas moins virtuose dans l’art de l’image saisie à vif, pleine de nervosité. Gentleman Jim nous donne à voir un Errol Flynn parfait et est l’occasion pour le cinéphile de retenir deux ou trois scènes aussi remarquables qu’inoubliables. Difficile en effet de ne pas s’extasier devant la scéance d’entrainement pour riches ventrus ainsi que pour l’épique combat sur les docks. Un film majeur dans les carrières de Flynn et Walsh que Lourcelles, toujours bien inspiré, ne manque pas de résumer ainsi: “Sans doute le film le plus heureux de Walsh et, à chaque vision nouvelle, on reste émerveillé par l’énergie qui s’en dégage, par sa vivacité et sa jeunesse miraculeuse”. Tout est dit.

Page 1 sur 1 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/