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 Sujet du message: Dune (Denis Villeneuve, 2021)
MessagePosté: 15 Sep 2021, 01:22 
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Entre les progrès technologiques, le temps qui passe et la frilosité des studios à financer des blockbusters qui ne soient pas des marques connues, on vit une époque où les projets que l'on a longtemps cru infaisables, suites inespérées ou arlésiennes, sont devenus la quasi-unique composante du cinéma à grand spectacle hollywoodien. En 2008, personne n'aurait parié sur le MCU. Aujourd'hui, ils règnent en maître sur le box-office. C'est ce climat qui rend possible une nouvelle adaptation de l’œuvre culte de Frank Herbert après l'adaptation polarisante qu'en a fait David Lynch en 1984. Par chance, le projet a traîné assez longtemps, passant entre les mains de Peter Berg et Pierre Morel, pour qu'un autre auteur digne de ce nom puisse s'y atteler. Il faut dire que le récit original était taillé sur mesure pour Denis Villeneuve, lui permettant d'explorer une nouvelle fois certaines de ses thématiques de prédilection, comme la nécessité de mettre un terme au cycle de la violence ou de déchiffrer sa propre histoire de manière à la comprendre. Toutefois, c'est surtout d'un point de vue formel que le cinéaste s'approprie le matériau, avec une direction artistique inattendue mais en réalité totalement adéquate et une mise en scène majestueuse, convoquant un genre de spectacle devenu rare au cinéma. Toutefois, si le world-building est à la hauteur, l'écriture laisse le spectateur sur sa faim...

Dès ses premières secondes, avant même que le logo de la Warner n'apparaisse, une voix d'outre-tombe nous interpelle d'un message cryptique. Juste après, la première des nombreuses visions qu'a Paul Atréides et qui rythment le récit viendra immédiatement rappeler celles de Premier contact. Des jumeaux enquêtant sur le passé de leur mère au Réplicant cherchant à prouver ce qui le rend spécial en passant par les interrogations du protagoniste d'Enemy, le personnage villeneuvien, souvent un enfant, essaye de remonter le fil de son destin, de recoller les morceaux, de résoudre le jeu de pistes qui donnera à son parcours le sens qui lui semble faire défaut. "Le chaos est un ordre qui n'a pas encore été déchiffré" nous avertissait Enemy et cette maxime peut s'appliquer au jeune héritier de la Maison Atréides. Dans Blade Runner 2049, Villeneuve subvertissait déjà le cliché de "l’Élu" et Dune poursuit sur la lancée de cette déconstruction, montrant son héros non pas comme un jeune qui-en-veut mais comme un potentiel Messie créé de toutes pièces, un white savior manufacturé, sa destinée décidée pour lui avant même sa naissance, une fatalité qui s'ajoute à celle qui lui incombe déjà en tant que fils du duc. C'est lorsqu'il s'attarde sur ce poids et cette confusion que le film est le plus intéressant narrativement. Si la nature politique de l'intrigue est bien là, dans cette guerre qui charrie avec elle le spectre du colonialisme et l'enjeu écologique, elle peine à prendre corps au-delà de péripéties qui tendent à se faire quelque peu fonctionnelles, comme des passages obligées du préambule à l'éveil de Paul, celui qui amènera la fin de cet ancien monde.

Si Dune évoque Premier contact, c'est aussi pour la solennité et la magnificence presque effrayante avec laquelle le réalisateur filme ses décors et ses vaisseaux. Des pyramides brutalistes ou bunkers dépouillés qui servent de palais aux véhicules anguleux favorisant vraisemblablement la fonction à la forme, s'érigeant des océans, imposants, réduisant l'humain à l'état de nain, l'univers dépeint par Villeneuve n'est pas sans rappeler celui de son Blade Runner : un monde gris et mécanique où l'industrialisation a tué toute vie. Même les armures font des hommes des robots. Les parti-pris de direction artistique qui laissaient dubitatif face aux premières images s'avèrent donc complètement justifié et si le film serre les dents, cette théâtralité sert également le propos de Villeneuve, cinglant un empire-mausolée où le cérémonial froid a handicapé toute chaleur humaine. Malheureusement, malgré un casting cinq étoiles au diapason (notamment Chalamet, Ferguson et...Momoa!), ce choix s'accompagne d'un déficit d'émotion plutôt regrettable. La seule chose plus intimidante et redoutable que les constructions humaines dans le film, ce sont les vers de sable, filmés non pas comme un monstre de science-fiction mais davantage comme ce qu'ils sont, mi-animaux (les dents-fanons, superbe idée), représentants de la faune locale donc inévitables et véritables occupants des lieux, mi-dieux, punissant les vulgaires mortels qui osent miner leur terre. Jamais le metteur en scène ne perd de vue l'ampleur leanienne nécessitée par son récit, même dans l'action donc. Outre les apparitions des vers géants, on retiendra également cette attaque nocturne presque expressionniste où Villeneuve préfère figurer l'affront davantage par la façon dont les explosions et les flammes viennent dévorer la nuit que par des combats à l'épée, moins excitants lorsqu'ils sont montrés bien que solides.

Ainsi la narration visuelle abat-elle le gros du travail en termes d'exposition et de caractérisation de l'univers, une image valant mille mots et palliant la progression laborieuse de l'intrigue. Le film se termine alors que l'on commence, à l'instar de Paul, à comprendre comment interpréter ses rêves , et achève l'impression de ne voir qu'une moitié d'histoire. En l'état, Dune n'est donc pas un slam dunk mais la créativité séduisante au service de la création d'Herbert et la mise en scène colossale offrent un voyage indéniable.

J'espère que la deuxième partie viendra composer un tout plus convaincant.

J'espère que la deuxième partie se fera surtout.

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MessagePosté: 15 Sep 2021, 08:54 
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La presse US est parait-il dythyrambique, ce qui n'est pas très signe.

Je ne sais pas si Dune fait un bon script pour le ciné au final, c'est assez lourd comme intrigue et lourdement symbolique..


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MessagePosté: 15 Sep 2021, 09:00 
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Pour un gamin de 7 ans c'est tendu ou pas ?


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MessagePosté: 15 Sep 2021, 13:00 
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Azazello a écrit:
La presse US est parait-il dythyrambique, ce qui n'est pas très signe.

Je ne sais pas si Dune fait un bon script pour le ciné au final, c'est assez lourd comme intrigue et lourdement symbolique..

Positive mais pas dithyrambique. J'ai lu plusieurs critiques qui évoquent les mêmes qualités et défauts que la mienne.

Cantal a écrit:
Pour un gamin de 7 ans c'est tendu ou pas ?

En termes de violence? Non.
En termes de rythme et divertissement ? Je sais pas.

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MessagePosté: 15 Sep 2021, 13:16 
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Film Freak a écrit:
(...) Par chance, le projet a traîné assez longtemps, passant entre les mains de Peter Berg et Yannick Morel, pour qu'un autre auteur digne de ce nom puisse s'y atteler.


Quelle réussite pour Wave!


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MessagePosté: 15 Sep 2021, 17:39 
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Oui, pas tant sur la violence que sur la complexité de l'intrigue et une certaine lenteur du film. Pas sûr qu'il s'y amuse beaucoup.

Pour ma part j'ai adoré. Je n'ai pas lu les livres et gardait un peu comme tout le monde un souvenir très mitigé pour ne pas dire pire du film de Lynch. Là j'ai trouvé que c'était un véritable modèle de narration. L'intrigue est assez complexe mais tout est très clair, très bien exposé, sans lourdeur, sans voix off qui t'explique tout (à part pour les deux premières minutes). Du coup c'est un vrai plaisir de découvrir cet univers riche et assez complexe sans que ce soit un gloubi boulga indigeste. Et c'est là que tu vois à quel point Star Wars (mais pas que) s'est inspiré du bouquin de Herbert.

Visuellement j'ai adoré la proposition de Villeneuve qui m'a semblé totalement à contre courant de l'époque. Là où le CGI règne et le spectaculaire d'un film se mesure à ses money shots, il prend exactement le chemin inverse investissant un univers totalement minimaliste, sans aucune esbroufe, sans aucune volonté d'en mettre plein la vue de manière artificielle. Si l'on doit être émerveillé c'est par le gigantisme des vistas, leur imposante minéralité. Il me semble que ça fait quand même très longtemps qu'un auteur n'avait pas réussi à imposer une personnalité aussi forte (sans être écrasante) dans un space opera comme ça. Là j'ai été totalement séduit par l'approche brutaliste et minéral, au décor tout en minimalisme avec de nombreux moments où Villeneuve assume totalement la théâtralité de son intrigue et en joue même dans la manière de disposer ses personnages dans l'espace, comme sur une scène. Et ça fonctionne à fond.

Après le gros défaut du film c'est d'avoir fait ce choix de couper le roman en deux et de faire une moitié de film. Imaginons que le film se plante totalement au BO (ce qui est possible) et qu'on n'ait jamais la suite, ce serait terrible. L'intrigue est vraiment coupée en plein milieu, il n'y a pas un semblant de conclusion ou quoi. Donc c'est assez frustrant de ce point de vue là, le film ne "tient" pas tout seul. Et du coup d'accord un peu avec FF, il y a un véritable déficit d'émotion qui est en grande partie dû à cette impression d'un demi-film. Donc reste plus qu'à croiser les doigts pour que ce soit un carton. Le film n'est pas si évident finalement, avec assez peu d'action, un visuel aride et des choix surprenants à l'image de son climax final tout petit
un combat entre deux hommes.


5/6

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MessagePosté: 15 Sep 2021, 19:14 
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Art Core a écrit:
Après le gros défaut du film c'est d'avoir fait ce choix de couper le roman en deux et de faire une moitié de film. Imaginons que le film se plante totalement au BO (ce qui est possible) et qu'on n'ait jamais la suite, ce serait terrible. L'intrigue est vraiment coupée en plein milieu, il n'y a pas un semblant de conclusion ou quoi. Donc c'est assez frustrant de ce point de vue là, le film ne "tient" pas tout seul. Et du coup d'accord un peu avec FF, il y a un véritable déficit d'émotion qui est en grande partie dû à cette impression d'un demi-film. Donc reste plus qu'à croiser les doigts pour que ce soit un carton. Le film n'est pas si évident finalement, avec assez peu d'action, un visuel aride et des choix surprenants à l'image de son climax final tout petit
un combat entre deux hommes.

J'ai justement beaucoup aimé cette scène
parce qu'elle montre Paul enfin comprendre que ses rêves ne sont pas de simples visions prémonitoires mais des interprétations à déchiffrer (il reçoit la dague mais pas de la même manière, il doit "mourir" mais cela veut dire qu'il doit tuer pour devenir celui qu'il est destiné à être).
Donc ça fonctionne comme conclusion à l'arc qui cherche à donner une voûte au film, lui permettant justement de se "tenir" tout seul...c'est juste que tout ce qui précède passe pour de l'introduction (j'aime pas cette formule facile mais ça fait un peu méga pilote de série TV) et je pense qu'il y aurait pu y avoir de l'émotion même avec une demi-histoire
(genre la mort du père ou de Duncan)
mais les événements se précipitent un peu comme dans les premières adaptations de Harry Potter, réduisant les relations à quelques scènes "essentielles" (exemple : la relation Paul/Duncan qui se résume globalement à 3 scènes identiques où ils se retrouvent et se prennent dans les bras après que Duncan descend d'un vaisseau).

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MessagePosté: 16 Sep 2021, 08:56 
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Oui il y a une simili conclusion à l'arc de Paul mais c'est pas vraiment satisfaisant. Le premier mot que j'ai entendu quand le générique est apparu c'est un "bâtard" lâché par un spectateur derrière moi tellement c'est frustrant.

Sinon j'ai adoré la scène de la
mort du père. Visuellement superbe et ses derniers mots, tellement simples et beaux.


Par contre l'espèce de pose critique anti Villeneuve typiquement française que je vois ici ou là c'est d'une lourdeur. Prout Man qui parle de "merde" alors qu'il s'extasie sur des daubes à longueur d'années c'est risible. Ça me rappelle la réception de The Revenant il y a quelques années.

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Dernière édition par Art Core le 16 Sep 2021, 09:05, édité 1 fois.

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MessagePosté: 16 Sep 2021, 09:04 
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Attention, tu as un hide de foiré, Art


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Fixed !

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MessagePosté: 16 Sep 2021, 09:12 
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J'aime pas trop Villeneuve, mais c'est vrai qu'on croise pas mal d'amateurs de ciné sur twitter ou autres, qui semble croire à une version maximaliste de la politique des auteurs, ce qui fait raconter un peu n'importe quoi.


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MessagePosté: 16 Sep 2021, 18:30 
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Difficile de juger le projet à mi-film (je ne goûte guère à ce procédé d'ailleurs) mais en l'état Denis Villeneuve a fait du bon travail. Comme attendu, c'est de la grande science-fiction pour adulte avec des thèmes complexes en résonnance avec l'actualité (on pense bien sûr à l'Afghanistan), une grande mise en scène qui décide de ne pas tout miser sur les CGI mais impose un monde aux dimensions hors normes et où les humains semblent les pions d'une partie d'échecs jouée d'avance. Les personnages sont bien incarnées, le rythme efficace même s'il faut passer par de nombreuses scènes d'exposition (qui sont dans le livre. Et puis un blockbuster sans blague à la con et clin d'oeil aux geeks ça fait du bien. Sinon c'est aussi un film personnel dans la mesure où Villeneuve exploite un thème qui le hante depuis toujours: la destinée que l'on ne veut pas suivre et surtout ce refus d'être le survivant d'une tragédie. On peut néanmoins regretter un certain manque d'émotion (mais le livre original est très sérieux) et ça manque un peu de "variété" dans la narration.

5/6


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MessagePosté: 17 Sep 2021, 11:20 
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Cette méthode de couper le film en deux parties refroidit beaucoup mon attirance pour le film


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MessagePosté: 17 Sep 2021, 12:59 
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En fait, le vrai souci c'est de ne pas avoir été clair avec le grand public là-dessus mais surtout de ne pas avoir tourné les deux d'un coup, quitte à les sortir à 6 mois/1 an d'intervalle. Parce que ça le public est habitué maintenant.

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MessagePosté: 17 Sep 2021, 13:44 
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Citation:
mais surtout de ne pas avoir tourné les deux d'un coup, quitte à les sortir à 6 mois/1 an d'intervalle


Oui c'est assez incompréhensible


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