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In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)
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Auteur:  Zad [ 30 Juil 2005, 21:07 ]
Sujet du message:  In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)

Je rattrappe enfin un des Carpenter qui me manquaient le plus cruellement (me reste à voir : Body Bags, Les Aventures d'un homme invisible , Starman, Le Roman d'Elvis, Meurtre au 43e etage, Dark Star ... a priori pas les plus indispensables... Et j'aimerais avant cela revoir Invasion L.A. dont mes souvenirs ne sont plus très clairs).

Et putain ! Quel morceau ! Franchement : Carpenter a-t-il jamais filmé quoi que ce soit d'aussi jouissif, à part évidemment The Thing ? Ce film est un fantasme de scénariste, fait réalité. Tout est intelligemment imbriqué, la structure est exceptionnelle, tous les éléments font sens et s'imbriquent parfaitement.

La réalisation est à l'avenant, exploitant toutes les possibilités offertes par le medium cinéma, magnifiant les procédés les plus élémentaires, prodigant une impériale leçon de montage, donnant corps à cette trame folle et immédiatement culte.

Un classique, vrai de vrai. :shock:

Auteur:  Karloff [ 30 Juil 2005, 21:42 ]
Sujet du message: 

Mon Carpenter préféré...

Une critique vieille et très courte ici

http://www.filmdeculte.com/culte/antredelafolie.php

Auteur:  Cosmo [ 30 Juil 2005, 21:45 ]
Sujet du message:  Re: In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)

Body Bags, 3/6
Les Aventures d'un homme invisible , 4.5/6
Starman, 4/6
Le Roman d'Elvis, 5/6
Meurtre au 43e etage, 5/6
Dark Star 2/6

Auteur:  Zad [ 30 Juil 2005, 21:52 ]
Sujet du message:  Re: In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)

Cosmo a écrit:
Les Aventures d'un homme invisible , 4.5/6
Starman, 4/6
Le Roman d'Elvis, 5/6
Meurtre au 43e etage, 5/6


ah quand même ?
bon, je note alors...

sinon, on sent la fougue de la jeunesse dans ton texte karloff :wink:

deux citations énormoïdes :

Citation:
Et cela fait flipper!!!!


points d'exclamations inclus

et le must :

Citation:
D'avance, bonne nuit mes petits...


yeah ! Image

Auteur:  Karloff [ 30 Juil 2005, 21:54 ]
Sujet du message:  Re: In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)

Citation:
Et cela fait flipper!!!!


Mon côté Yves.



et le must :

Citation:
D'avance, bonne nuit mes petits...



ça encore, bon...

Auteur:  Mufti [ 30 Juil 2005, 21:55 ]
Sujet du message:  Re: In the mouth of madness (J. Carpenter - 1995)

Zad a écrit:
Je rattrappe enfin un des Carpenter qui me manquaient le plus cruellement (me reste à voir : Body Bags, Les Aventures d'un homme invisible , Starman, Le Roman d'Elvis, Meurtre au 43e etage, Dark Star ... a priori pas les plus indispensables... Et j'aimerais avant cela revoir Invasion L.A. dont mes souvenirs ne sont plus très clairs).

Et putain ! Quel morceau ! Franchement : Carpenter a-t-il jamais filmé quoi que ce soit d'aussi jouissif, à part évidemment The Thing ? Ce film est un fantasme de scénariste, fait réalité. Tout est intelligemment imbriqué, la structure est exceptionnelle, tous les éléments font sens et s'imbriquent parfaitement.

La réalisation est à l'avenant, exploitant toutes les possibilités offertes par le medium cinéma, magnifiant les procédés les plus élémentaires, prodigant une impériale leçon de montage, donnant corps à cette trame folle et immédiatement culte.

Un classique, vrai de vrai. :shock:


J'adore ce film, mon Carpenter préféré, j'aodre l'atmosphère, l'humour noir (hihi la tenancière de l'hotel avec son mari attaché à son pied), l'apsect cauchemardesque. Tout quoi.

Auteur:  Zad [ 30 Juil 2005, 22:01 ]
Sujet du message: 

yep, le coup de la vieille, c'est énorme...

et puis y'a plein de clins d'oeil, de détails dans tous les coins (dès l'ouverture, quand Sam Neil crie : "Non ! Pas les Carpenters !")... C'est extrêmement riche et dense, et pourtant très rigoureux...

Je suis épaté. Vraiment. Alors certes, y'a pas le ressenti, le côté brute, viscéral, tripant de The Thing... Sans pour autant se départir des thèmes propres à l'auteur (la contagion, notamment), c'est vraiment un tout autre genre de film (quelque part, ce film a à voir avec Romero).

Ca élargit ma perception des talents de Carpenter, qui signe ici une sorte de chef-d'oeuvre plus "littéraire" que le reste de ce que j'ai pu voir de sa filmo. Rien à voir avec Snake Plissken, par ex. C'est justement sans doute plus proche de Invasion LA, qu'il faut vraiment que je revoie...

Auteur:  Karloff [ 30 Juil 2005, 22:04 ]
Sujet du message: 

Tu connais Lovecraft ? Parce que c'est l'ultime film lovecraftien jamais mis en scène... Invasion Los Angeles est davantage K-Dickien.

Auteur:  Zad [ 30 Juil 2005, 22:06 ]
Sujet du message: 

bon alors, j'ai honte, j'ai pas lu Lovecraft. :oops:
par contre K. Dick, oui. Mais ça manque pas, d'ailleurs, d'un peu de "futurisme" pour être vraiment Dickien ?

Auteur:  Mufti [ 30 Juil 2005, 22:07 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Tu connais Lovecraft ? Parce que c'est l'ultime film lovecraftien jamais mis en scène... Invasion Los Angeles est davantage K-Dickien.


Complètement oui, c'est hyper Lovecraftien...

Par contre, je suis moins convaincu sur Invasion Los Angeles. JE l'ai pas vu depuis longtemps, mais j'avais trouvé ça assez pauvre notamment dans son dénouement alors que le début déchire.

Auteur:  Karloff [ 30 Juil 2005, 22:09 ]
Sujet du message: 

pas forcément. K-Dick c'est souvent de la fausse SF avec un message codé sur l'Amérique de Nixon. Un peu comme le film d'ailleurs.

un texte ici:
http://www.filmdeculte.com/coupdeprojo/dick.php

Auteur:  Zad [ 30 Juil 2005, 22:15 ]
Sujet du message: 

c'est ta tournée de textes, tonight :-)

sinon, je trouve ça assez vrai : "la structure de ses ouvrages reste identique d'un roman à l'autre. Au commencement de l'intrigue, le personnage principal est dans l'action, sûr de lui et de sa réalité. Puis, peu à peu, son existence s'effrite. Il entre alors dans une phase interminable de remises en question du monde qui l'entoure. Un univers peuplé de gadgets inutiles, de drogues hallucinogènes et de pouvoirs psy qui complexifient toujours sa quête de vérité. Aucune échappatoire n'est possible. La réalité cruelle s'affirme par une révélation finale toujours ironique."

Je n'ai pas lu grand chose (j'ai des carences littéraires abominables), mais n'est-ce pas là, certes le patte de cet auteur culte, mais en même temps, une de ses limites ?

Auteur:  Karloff [ 30 Juil 2005, 22:20 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:

Je n'ai pas lu grand chose (j'ai des carences littéraires abominables), mais n'est-ce pas là, certes le patte de cet auteur culte, mais en même temps, une de ses limites ?


certains romans sont différents dans la structure comme Ubik ou le Maitre du Haut Chateau.

Auteur:  F-des-Bois [ 31 Juil 2005, 00:20 ]
Sujet du message: 

Sam Neill trouve ici son meilleur rôle à mon sens, tout comme Jurgen Prochnow. Carpenter s'est fait plaisir, tant au niveau du récit que de la représentation des créatures lovercratiennes justement (le gros streum du tunnel est un peu too much cela dit). Et puis cette scène avec le vieillard à bicyclette qui colle une pétoche pas possible. :o J'adore également le concept du cauchemar dans le cauchemar (Sam Neill se réveille brusquement d'un mauvais rêve sur son canapé et se retrouve nez à nez avec un flic zombifié. Reréveil). Sans oublier Julie Carmen qui m'avait pas mal émoustillé en vampirette dans Vampire, vous avez dit vampire 2. Image

Auteur:  Jack Griffin [ 31 Juil 2005, 01:05 ]
Sujet du message: 

Découvert dans les jeudis de l'angoisse ado...ça m'avait fait peuuuur et j'avais trouvé ça vertigineux.
Bon un petit peu déçu à la revoyure (ça fait un peu trop best of Lovecraft) même si ça reste jouissif (mais froid).

Par contre Starman est un sommet selon moi (mon préféré) et les aventures de l'homme invisible est très sympa.

Mufti a écrit:
Par contre, je suis moins convaincu sur Invasion Los Angeles. JE l'ai pas vu depuis longtemps, mais j'avais trouvé ça assez pauvre notamment dans son dénouement alors que le début déchire.


Oui y'a des tas de longueurs dans ce film et on peut être moyennement convaincu par l'acteur principal.

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