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Somewhere in Time en VO.


Très joli film, un rien naïf mais qui touche au très beau pour peu que l'on accepte cette naïveté. Je suis un peu moins fan de la fin.
4.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Une merveille ce film, et pourtant il a fait quoi d'autre de valable Szwarc? Jaws 2 c'est quand même pas terrible.
John Barry est sur la planète mars là dedans. J'ai toujours trouvé que Christopher Reeve était un acteur extrêmement attachant, mal à l'aise avec sa dégaine baraquée, et c'est encore le cas ici (il est très bon aussi à ce niveau dans Le village des damnés, dont la scène finale est trèst émouvante aussi grâce à lui).
L'intérêt de cette adaptation de Richard Matheson est de voir le voyage dans le temps sous le prisme du rêve lucide et de l'hypnose, en retranscrivant les techniques d'auto induction de Leon d'Hervey de Saint-Denis. Tout l"intérêt est dans les projections croisés des personnages : le héros amoureux d'une femme du passé, une femme qui attends un homme de l'avenir, et l'imprésario qui cherche à contrôler la carrière de l'actrice. La mise en scène a parfois des envolées assez étonnante et la fin radicale scotche au siège, faisant du film l'un des plus passionnant avec La Jetée. Vive ces films fabuleux sortis de nulle part sans crier gare

C'est sympa quand même, pour le Scope 70's, John Williams, Roy Scheider, des scènes d'attaques bien tournées...c'est quand même largement supérieur aux opus 3 et 4.
"Supergirl" est formellement assez soigné aussi, mais bon...j'aimerais bien voir "Bug" ("les insectes de feu" en vf)



J'aime bien la première rencontre entre Reeves et Jane Seymour, le reflet de celle-ci étant vu à travers une vitre, si je me souviens bien?



celui-là est assez côté quand même, il a eu me semble-t'il de bonnes critiques à l'époque malgré son échec commercial...dans une interview intéressante parue dans Starfix à la sortie de "Supergirl" Szwarc déclarait être très fier du film mais son échec l'a éloigné de ce genre de projets "intimistes".



D'accord avec tout ça...

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Je sais que le film a une certaine côte, mais je crois que c'est le seul dans sa filmo... Dire qu'il a finis sur Hercule et Sherlock et Les sœurs soleils C'est un peu à ce niveau que je disais que ça sort de nulle-part. Jaws 2 est pas absolument dégueu non plus à côté des deux autres suites, mais sa dernière partie est vraiment pitoyable... Pas vu Supergirl.

ahh ces réalisateurs aux débuts fulgurants qui n'ont jamais concrétisés par la suite...Jeannot Szwarc, Robert Harmon, Russell Mulcahy, Kevin Reynolds ...de quoi alimenter un topic!
"Supergirl" y a un côté romantique et délicat aussi mais bon ça reste de la grosse prod un peu incolore.
Pour "Hercule et Sherlock" Swarc, Lambert et Anconina n'en sont apparemment pas très fiers, d'après un pote qui a bouffé avec eux lors de l'avant-première du film.



Le dernier plan est beau, en plus avec la musique de John Barry...Jane Seymour est divine dans ce film, beau couple!

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Je savais le film relativement apprécié et je lançais ça en toute confiance, tout à fait prêt à kiffer un film de voyage dans le temps empreint de romantisme et j'ai trouvé ça globalement chiant.

Je n'arrive jamais à croire à l'obsession de Reeve pour Seymour sur la base d'un portrait, je suis sans doute trop cartésien pour croire la scène du prof de philo expliquant sa théorie à Reeve aussi simplement et lui y croyant sans poser la moindre question mais même en faisant ces deux petits sauts de foi, en prenant ça comme une donnée à accepter (ou en s'imaginant que tout est fantasmé après tout), je trouve ce que le récit fait de la suite particulièrement faible. La rencontre, la romance, la jalousie du personnage de Plummer...c'est d'une banalité confondante, pour ne pas dire du foutage de gueule (le premier date résumé à un montage muet??? comment tu veux croire à leur histoire?).
Le tragique de la fin est pas trop mal mais vu que je ne ressens rien avant, ça m'apparaît surtout théorique (et je me suis surtout dit "hey, Cameron a piqué ça pour Titanic").

Il y a quelques jolies choses dans la mise en scène, un split-diopter bien senti ici ou un fondu enchaîné poétique là (posté plus haut dans ce topic) mais sinon je ne m'interroge pas sur la carrière improbable de Szwarc.

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