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Saltburn (Emerald Fennell, 2023)
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Auteur:  Film Freak [ 23 Déc 2023, 22:08 ]
Sujet du message:  Saltburn (Emerald Fennell, 2023)

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L'étudiant Oliver Quick, qui peine à trouver sa place à l'université d'Oxford, se retrouve entraîné dans le monde du charmant et aristocratique Felix Catton, qui l'invite à Saltburn, le vaste domaine de sa famille excentrique, pour un été qu'il n'oubliera pas de sitôt.

Je n'avais pas été convaincu par le tant hypé premier long métrage d'Emeraude Fenouil, Promising Young Woman, malgré une esthétique pop entraînante, qui se contentait de dérouler un récit programmatique à partir d'un très bon point de départ.

Celui-ci débarque (sur Amazon Prime Video depuis hier) auréolé d'une réputation vaguement sulfureuse et askip ça clive même s'il n'y a rien d'aussi zeitgeistesque que pour son précédent.

Je lançais donc ça plutôt méfiant, je dois l'avouer, et j'ai été surpris dans un premier temps de me laisser séduire par le film, son intro avec ses aperçus furtifs, et déjà cette esthétique léchée mélancolique et menaçante composée en 1.33 par Fennell et la photo de Linus Sandgren (chef op de Chazelle entre autres), cette subjectivité adressée au spectateur, même la gueule d’opossum de Barry Keoghan ne m'a pas rebuté pour une fois.

Sans être réellement surprenant une seule seconde, à part peut-être dans la caractérisation du BG riche campé par l'apollon Jacob Elordi comme pas un connard, on s'attache à ce protagoniste et à cette amitié, parce que le désir de faire parti des cool kids est relativement universel (en tout cas, c'est un thème qui me parle et a nourri plusieurs de mes écrits). Et une fois que l'on quitte l'université pour aller à Saltburn et que la véritable incursion d'un membre d'une classe inférieure dans le freak show de la classe inférieure commence, la peinture cinglante de Fennell se fait parfois amusante (chaque apparition de Carey Mulligan me fume, comme plusieurs des répliques hors sol de Rosamund Pike).

Puis très vite, tu te rends compte que tu es tout simplement The Talented Mr Rip-off.

De la trame générale à la dramaturgie en passant par les archétypes rencontrés, c'est un décalque transposé dans un univers estudiantin, mais même sans cette référence, le film se fait de plus en plus prévisible - programmatique, again - le long de ses 2h11 (!), ses petites transgressions ©2023 attendues ne transcendant rien et son triste refus de l'ambiguïté lors de l'épilogue achevant le bail.

Dommage. Mais c'est joli.

Auteur:  FingersCrossed [ 07 Jan 2024, 13:20 ]
Sujet du message:  Re: Saltburn (Emerald Fennell, 2023)



on n'est pas au niveau de "running up that hill" avec stranger things, mais vraiment marrant.
à plus petite échelle, j'ai du bien booster les stats de "la première fois qu'on s'aimera" de michel sardou à cause de simple comme sylvain (une album track de 1983, quand même drôle que ça se soit retrouvé jusque là).

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