Malcom Anderson, talentueux journaliste au Miami Herald, lassé de traiter les faits divers, s'apprête à quitter la ville pour suivre sa petite amie Christine Connelly dans le Colorado. Il se voit confier un dernier événement à couvrir, le meurtre d'une jeune femme. Peu de temps après la publication de son article, un homme l'appelle prétendant être l'auteur du meurtre et lui annonce qu'il y aura d'autres meurtres. Les appels continuent ainsi que les meurtres…
Petit film policier qui a pu faire son effet sur les festivaliers l'ayant découvert en 1985, la fascination cinématographique pour les serial killers étant bien moindre à l’époque. Le découvrir maintenant alors que le genre pullule maintenant sur tous les supports amoindrit ses qualités d’autant plus que l'image est très eighties. On est loin de l'aspect trash d'un Maniac ou de la qualité de réalisation d'un Don Siegel ou d'un Richard Fleischer avec respectivement l'inspecteur Harry ou l'étrangleur de Boston.
Il n'en reste que l'histoire est bien menée et qu'on sent qu'il a pu en mode mineur influencé d'autres films comme notamment Zodiac. Le petit plaisir vient essentiellement du casting. Kurt Russel pour qui j'ai toujours un fort coefficient sympathie est impeccable. On découvre aussi un jeune Andy Garcia dont c'était une de ses premières apparitions télé. C'est surtout Richard Jordan qui marque dans son rôle.
La description et critique de l'attitude souvent ambiguë des journalistes toujours à la recherche d'un scoop sont pas mal vus non plus.