Oui les photos sont petites petites
Le nouveau film du réalisateur de Kamikaze Girls (qui sort lui en France le 14 juin), l'histoire de la déchéance totale d'une jeune femme qui passe d'institutrice soeur sourire façon Julie Andrews dans La Mélodie du bonheur à clocharde putride et oubliée, en passant par la femme au foyer modèle ou la prostituée dépravée. Mais le tout, en chanson et méga-technicolor, tout comme c'est écrit sur l'affiche: "a fairy tale tragedy".
Comme Kamikaze Girls, niveau narration, c'est ultra poussif. Nakashima a toujours du mal à raconter un récit de façon fluide et sur les 2 heures, certains passages sont une brique pour l'estomac. Mais...ça vaut bien la peine de patienter pour le reste (si on supporte le reste). Nakashima vient de la pub, et ça se voit: le film ressemble souvent à un spot Pocky des Morning Musume mais étendu à un long-métrage. C'est ultra coloré, ultra léché, dynamique et l'ensemble devient totalement grisant lors des excellents passages musicaux. Miki Nakatani, la Barbie multi-fonction de Tetsuya, porte tout ça admirablement, filmée comme une star hollywoodienne d'un mélo féminin de l'âge d'or, avec référence explicite dans l'excellent et pétaradant générique de début. Une sorte de Sirk sous amphet' en fait, où la moitié des séquences débute avec un cadre orné d'une méga gerbe de fleurs.
Pas de date de sortie française pour le moment.
4-5/6
