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Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)
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Auteur:  Film Freak [ 01 Juil 2022, 10:46 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

oeil-de-lynx a écrit:
Au risque d'en rajouter une couche, si on voit ça comme un projet de fin d'études, je suis sûr qu'ils se sont éclatés.

Ce qui n'est pas vraiment le but d'un projet de fin d'études ni d'un film d'ailleurs. Et ce n'était pas un projet de fin d'études.

Citation:
Des stagiaires, traités comme tels avec l'occcasion de se faire une expérience de fou, c'est du win-win. T'as fait du son ET de la mise en scène? Il est où le problème?

Sauf que c'était pas des stagiaires mais la quasi-intégralité de l'équipe. Ont-ils été rémunérés à hauteur? Ont-ils été crédités?

Citation:
Si j'en crois son récit, il est maintenant diplômé et fait carrière sur des tournages avec contrat donc l'école a joué son rôle.

Toi tu dois valider la méthode du prof dans Whiplash, non?

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 01 Juil 2022, 11:11 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Film Freak a écrit:
Ont-ils été crédités?
Oui.

Par contre j'ai eu la puce à l'oreille quand j'ai vu que le premier titre du générique de fin, avant le réal et tout le reste, c'était "Remerciements à Virginie Besson-Silla". Tu sens l'usine à gaz derrière...

Auteur:  bmntmp [ 01 Juil 2022, 12:11 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Team oeil de lynx. Il y a une part d'abus évidemment mais cette façon de geindre rend pas le commentateur sympathique.

Auteur:  oeil-de-lynx [ 01 Juil 2022, 12:36 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Film Freak a écrit:
oeil-de-lynx a écrit:
Au risque d'en rajouter une couche, si on voit ça comme un projet de fin d'études, je suis sûr qu'ils se sont éclatés.

Ce qui n'est pas vraiment le but d'un projet de fin d'études ni d'un film d'ailleurs. Et ce n'était pas un projet de fin d'études.

Citation:
Des stagiaires, traités comme tels avec l'occcasion de se faire une expérience de fou, c'est du win-win. T'as fait du son ET de la mise en scène? Il est où le problème?

Sauf que c'était pas des stagiaires mais la quasi-intégralité de l'équipe. Ont-ils été rémunérés à hauteur? Ont-ils été crédités?

Citation:
Si j'en crois son récit, il est maintenant diplômé et fait carrière sur des tournages avec contrat donc l'école a joué son rôle.

Toi tu dois valider la méthode du prof dans Whiplash, non?

Je cautionne pas le harcèlement moral (et même physique dans Whiplash) mais sur l'échelle de l'exploitation des travailleurs, on a quand même affaire là à l'aristocratie des exploités, des jeunes qui galèrent gentimment sur un tournage, pas pour bouffer mais pour réaliser leur rêve, un rêve que des pelletées d'autres jeunes font aussi. Et si j'en crois le témoignage, il n'est pas resté bloqué dans ce cycle d'exploitation mais a eu d'autres opportunités sérieuses à la clé. C'est le plus proche qu'on puisse voir d'un système qui fonctionne.

Cette situation est tellement banale et bien pire dans d'autres secteurs autrement moins glamour que ça fait plutôt rêver, livreur chez Uber ou perchiste chez Besson, perso j'hésite pas trop.

Auteur:  Art Core [ 01 Juil 2022, 12:59 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Tu te places du point de vue du jeune étudiant. Mais du point de vue d'une production professionnelle c'est tout simplement honteux. Le film a dû couter plusieurs millions d'euros. On sait que Besson est un radin fini mais aller chercher des étudiants pour les faire bosser gratos c'est la honte c'est tout. C'est tout bonnement indéfendable.

Auteur:  Film Freak [ 01 Juil 2022, 13:15 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

bmntmp a écrit:
Team oeil de lynx. Il y a une part d'abus évidemment mais cette façon de geindre rend pas le commentateur sympathique.

Ah yes le victim-shaming, trop bien.

Auteur:  Film Freak [ 01 Juil 2022, 13:17 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

oeil-de-lynx a écrit:
Je cautionne pas le harcèlement moral (et même physique dans Whiplash) mais sur l'échelle de l'exploitation des travailleurs, on a quand même affaire là à l'aristocratie des exploités, des jeunes qui galèrent gentimment sur un tournage, pas pour bouffer mais pour réaliser leur rêve, un rêve que des pelletées d'autres jeunes font aussi. Et si j'en crois le témoignage, il n'est pas resté bloqué dans ce cycle d'exploitation mais a eu d'autres opportunités sérieuses à la clé. C'est le plus proche qu'on puisse voir d'un système qui fonctionne.

Cette situation est tellement banale et bien pire dans d'autres secteurs autrement moins glamour que ça fait plutôt rêver, livreur chez Uber ou perchiste chez Besson, perso j'hésite pas trop.

Encore une fois, c'est pas parce qu'il y a pire ailleurs ou qu'il a réussi après que ça justifie l'exploitation.

Auteur:  Jerónimo [ 01 Juil 2022, 13:38 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Art Core a écrit:
Tu te places du point de vue du jeune étudiant. Mais du point de vue d'une production professionnelle c'est tout simplement honteux. Le film a dû couter plusieurs millions d'euros. On sait que Besson est un radin fini mais aller chercher des étudiants pour les faire bosser gratos c'est la honte c'est tout. C'est tout bonnement indéfendable.


Ouais déjà qu'on savait qu'il torchait des scénarios avec des ghostwriters , là le mec a vraiment aucun respect pour les professionnels et les spectateurs.

Auteur:  Cosmo [ 02 Juil 2022, 21:09 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Citation:
Le principal défaut du film, c'est bien évidemment cet invraisemblable saut de foi d'imaginer un groupe d'amis de 18 ans qui sont fans de l'univers d'ARTHUR ET LES MINIMOYS. Le film fait des pieds et des mains pour montrer que c'est culte pour eux depuis la prime enfance et qu'ils ont gardé ce délire même à l'âge adulte, mais ça ne passe pas.


Effectivement, non seulement on n'y croit pas une seule seconde, mais il y a en plus un côté hyper prétentieux, voire mégalo, à s'affirmer ainsi comme l'auteur d'un film soit-disant totalement culte au point qu'une bande de jeunes se retrouvent régulièrement pour des marathons Arthur. J'ai même du mal à admettre que Besson puisse y croire.



Citation:
Au début du film, le héros, sorte de Nicholas Hoult français, porte un costume d'Arthur (et court, poursuivi par les flics ? Pourquoi déjà ?).


Parce qu'il a "oublié de prendre son ticket". Il faut le montrer courir, mais de façon plus ou moins innocente : le gars est juste victime d'un oubli.


Citation:
Bref, c'est pas du tout cette option qui est retenue et ça plombe d'emblée le film. C'est con parce que le groupe (pléthorique - ils sont 7...) d'amis est finalement assez attachant, les acteurs jouent pas si mal que ça et surtout on sent une vraie amitié entre eux. Après, ils sont trop gnangnans et gentillets pour être de vrais protagonistes mais y a un effort d'humanisation qui est pas mal.


Je précise quand même que le groupe en question, c'est :
- le héros, fan hardcore de la série, qui ne sait même pas que c'est tourné dans une vraie baraque en France (lui croit, selon les scènes, que c'est tourné dans un décor, ou dans le Connecticut - j'ai rien compris).
- sa copine, qui lui dit "qu'il est resté trop longtemps dans le monde de l'enfance, mais qu'à 18 ans il est temps d'en sortir"
- deux connasses qui viennent d'apprendre que leur pote a été tué et un autre blessé, et qui vont faire de la balançoire en riant et en écoutant de la musique
- un jeune black qui fait des fautes de français ("si j'aurais", "des aventures géniaux"...)
- un nerd à lunettes qui ne se déplace pas sans GPS
- deux homos qui se balancent de la flotte dans un ruisseau

Et évidemment, on a droit à des "je préfère vous attendre là" et autre "vous les filles, restez là, on emmène machin à l'hôpital et on revient".


Citation:
Mais punis de bien triste façon. S'il y a bien un moment abusé et marrant, et deux jumpscares qui cartonnent, le reste est basique. C'est vraiment de l'horreur fade.


Mon fils était quand même bien tendu, pendant que je regardais ma montre.


Citation:
Et l'explication qui va derrière est naze.
(les méchants sont des "jeunes drogués" qui vont de lieu en lieu en recréant des scènes de films pour pouvoir s'affronter pour de vrai :shock: Un gendarme raconte "La semaine dernière ils ont fait Batman contre Superman sur des immeubles". Tout bonnement hallucinant. Et le climax culmine avec ce moment absolument impensable aux States où les héros sont sauvés par un voisin avec un fusil à pompe qui dégomme des noirs habillés en zoulous)


Avec le merveilleux "comme quoi les films aussi peuvent être dangereux", balancé par un flic qui joue son rôle les bras croisés.


Bref, c'est tellement honteux, à un point que j'encourage sincèrement tout le monde ici à le voir. C'est franchement incroyable.

Auteur:  Déjà-vu [ 02 Juil 2022, 21:39 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Hypé

Auteur:  Jerónimo [ 02 Juil 2022, 21:45 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

C'est plus honteux que Taxi 5 ?

Auteur:  Cosmo [ 02 Juil 2022, 22:42 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

A ce niveau je ne saurais pas dire. Disons qu’ici c’est en plus extrêmement pauvre.

Auteur:  Le Cow-boy [ 03 Juil 2022, 03:37 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

La vraie question c'est : est-ce pire que Cinéman ?

Auteur:  Film Freak [ 04 Juil 2022, 10:41 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Nouveau témoignage : https://twitter.com/Parolesdescnar1/sta ... uBSeSn18eQ

Auteur:  bmntmp [ 04 Juil 2022, 13:13 ]
Sujet du message:  Re: Arthur: Malédiction (Barthélémy Grossmann - 2022)

Cosmo a écrit:
Effectivement, non seulement on n'y croit pas une seule seconde, mais il y a en plus un côté hyper prétentieux, voire mégalo, à s'affirmer ainsi comme l'auteur d'un film soit-disant totalement culte au point qu'une bande de jeunes se retrouvent régulièrement pour des marathons Arthur. J'ai même du mal à admettre que Besson puisse y croire.


Si le film est écrit par des étudiants/fanboys de l'école de Besson, ça paraît crédible (cf le dernier témoignage juste au-dessus).

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